jeudi 15 novembre 2012

215 Mon goût pour la discipline traditionnelle 1

Il n'y avait pas d’événement proprement dit dans mon enfance pour déterminer mes goûts pour la fessée. Par contre un grand nombre d'indices pointe dans cette direction.

J'ai en ce moment la nostalgie de mon pays et plus précisément de la région de mon enfance, le Bas-Rhin. Pour rester au sujet, c'est un coin par excellence, imbibé du folklore du Rohrstock, cette canne en rattan, sensée d'améliorer dans le temps les mauvais comportements. C'est en allant plus vers le sud que l'on rencontre un changement d'instrument. Le Siebenstriemer, redoutable martinet à sept lanières en cuir épais y sévissait et j'ai eu le privilège, adulte, de goutter à ses convaincantes vertus éducatives et … aphrodisiaques. Comme on se doute facilement, je n'aime pas ce qui s'achète dans les magasins spécialisés pour entretenir les émotions en couple. J'aime la discipline traditionnelle avec des instruments classiques qui ont fait leur preuves et bien entendu cela ne m'évoque pas des sentiments très chastes. Effet secondaire de punitions corporelles sur certaines grandes filles, déjà décrit dans les manuels éducations d'époques bien révolues.

Avec le conseil bienveillant de considérer cela comme normal !

De faire comme rien n'y était et envoyer la jeune dame au coin pour calmer ses ardeurs. D’où en fait l'utilité du coin, je confirme. Ceci dit c'est tout de même assez étrange de se rendre compte des agitations dans sa petite culotte à la simple évocation d'un sévère châtiment ou à la vu d'un instrument. Et comme c'est rassurant de vivre avec un compagnon qui se trouve vite dans des telles situations devant un problème de taille qui se manifeste par une belle bosse difficile à dissimuler. Alors vivement d'être une femme, car la petite culotte mouillée me semble comparée aux élans de la virilité d'une discrétion à toute épreuve. M'enfin quel plaisir de vibrer au même rythme.

Mais revenons à mon premier amour, la canne. Comme il se doit pour une digne fille du Bas-Rhin. Dans ma génération son emploi s'entourait déjà de légendes, mais il existait encore toute sorte d’allusion mettant les punitions au Rohrstock en relief. Et il apparaissait également dans la littérature enfantine et les ancêtres de la BD allemande.

Puis vers la fin des années 80, la nostalgie devenue une mode, cherchait à récréer des authentiques décors d'antan et remit au goût du jour le Rohrstock comme élément décoratif. Alors j'en ai vus un peu de partout. Chez les parents de certains copains ou copines, dans le salon ou dans le couloir d'entrée. Partout où on aimait le kitsch. Inutile de dire que j'avais le souffle coupé devant certains mères ou pères en m'imaginant sous leur sévère tutelle libidineuse. Et je pense qu'à partir d'un certain âge que j'aurais accepté volontairement une proposition de vacances studieuses pour du vrai.

Évidement le cas ne s'est jamais présenté...quand j'étais ado, mais je me suis vue à maintes reprises menacée de copieuses fessées, notamment de la part de garçons, surtout quand je remplissais d'une manières très provocante mes jeans avec mes rondeurs. De plus j'étais très difficile dans mon choix et je refusais facilement des propositions. Alors la déception se manifestait à certaines occasions sous forme déguisée :

Dir gehört mal richtig der Arsch mit dem Rohrstock versohlt, isabelle !

(Tu aurais besoin qu'on te botte une fois pour toutes le cul avec la canne, isabelle)

(Oh oui, oh oui, oh oui !)


13 commentaires:

  1. Il me semble qu'on dit en français "rotin" et non "rattan".

    Je dois vous avouer que, pour moi, la canne reste associée à l'idée des châtiments corporels judiciaires de Singapour, qui, dit-on, peuvent laisser des traces durables... et aussi aux images des films de RGE/Lupus, qui me dégoûtent par les marques laissées.

    De mon temps, le martinet était en perte de vitesse mais encore assez répandu en France (par exemple, je ne l'ai jamais reçu, ma maman se contentant de sa main, mais elle m'a menacée de son achat). Je connais des gens de dix ans plus jeunes que moi qui l'ont reçu (j'avoue ne pas avoir demandé avec ou sans la culotte).

    Quand on y réfléchit, il y a une trentaine d'années on admettait des choses qui, de nos jours, vaudraient un signalement à la police ou aux services sociaux. Ainsi, enfant, j'ai entendu que telle dame châtiait parfois ses enfants en accompagnant leur fessée déculottée d'un frottage par des orties. À l'époque, ça semblait anormalement sévère, mais cependant pas de quoi lancer une procédure.

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    1. Je pense que certains sites sur le net font beaucoup de mal à la vision de la fessée en couple et contribuent notamment au mauvais image de la canne. Pour ma part je reçois de temps en temps des corrections avec la canne et je les apprécie pour leur caractère qui laisse aucun doute sur l'aspect punitif. J'ai besoin de la crédibilité de l'acte pour apaiser efficacement mon besoin de punition sans en faire de la métaphysique punitive ou récréative. Effectivement on voit des marques. Ce n'est pas pour autant que mon fessier ressemble à un lieu de bataille. Et quelques heures plus tard, exceptionnellement le jour suivant, il ne reste plus de trace.

      Tout me semble donc une affaire de dosage et … de culture. Mais je pense notamment que l'attitude de la personne qui applique, sa conscience de vouloir punir et/ou éduquer, comporte moins de risques pour la personne qui reçoit que les amalgames entre punition et plaisir où les différentes composantes du fantasme restent trop dans l'obscure et où la personne qui applique se bat avec la « maîtrise » de ses propres pulsions.

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  2. Une remarque non liée au châtiment corporel, mais à votre remarque sur l'inégalité homme/femme quant à l'évidence de l'excitation sexuelle. Ma compagne trouve cela également très amusant: elle peut d'un regard ou d'une légère palpation discrète vérifier où j'en suis et même me le faire remarquer. Il lui arrive parfois de libérer l'oiseau de la cage et le décapuchonner juste pour le spectacle (tandis qu'elle trouve un peu ridicule la verge recroquevillée, elle apprécie le spectacle quand elle salue madame).

    Je me venge dans l'intimité, quand je lui fais remarquer que mes explorations digitales montrent chez elle humidité et turgescence et que donc, non, je ne suis pas le seul obsédé du couple.

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  3. Ah quel beau sujet: l'inégalité des manifestations de l’excitation sexuelle. Là nous sommes dans le purement ludique pour moi. Et pour ma part j'adore provoquer mon homme en public dans le sens d'obtenir une réaction visible. Cela ne lui plait pas toujours et quand il me trouve abusive, c'est la bonne fessée en rentrant chez nous.

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    1. Je joue à ça aussi... Que ce soit pincer les fesses de Simon (ou le fesser avec une cuillère à soupe au moment de mettre la table), ou évoquer innocemment des trucs pervers que nous sommes les seuls capables de reconnaître comme tels...
      Mais il a sa revanche, pas vraiment sous la forme de me donner une fessée.

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    2. Il n'y a pas à dire, mais le couple présente pas mal d'avantages et on peut follement s'y amuser. Je ne sais pas trop pourquoi on entretient sur le net la légende urbaine que le laisser aller se trouve hors couple....

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    3. On ne l'entretient pas que sur le net, hélas... Elle va de pair avec l'autre légende urbaine, celle de l'amour qui ne dure pas (ou qui n'existe pas). Mais bon, je ne vois pas ce que je pourrais chercher hors couple, moi. J'ai déjà tout ce que je veux, et plus que ce que je pouvais imaginer!

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    4. J'ai tout de même l'impression que l'on vous a autrement traumatisé que moi. Pour ma part c'était le discours « cool » qui essaye de faire croire aux femmes que la disponibilité sexuelle envers les hommes constitue un comportement libéré. Également qu'il faillait se comporter comme un homme pour jouir de l'égalité en multipliant les conquêtes. Comme si les hommes fidèles et dévoués à leur dame et leur famille n'existaient pas. Quant à l'amour qui n'existe pas j'ai entendu cela de la part de messieurs qui avaient une femme à la maison et qui cherchaient des aventures en cachette à l’extérieur. Effectivement, là moi non plus je ne vois pas l'amour...

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  4. Hé oui... mon épouse sait bien que des attouchements discrets (une main qui effleure le devant ou le derrière), des allusions incompréhensibles par les tiers, des attitudes visibles de moi seul peuvent produire une réaction naturelle et visible, dont elle pourra sourire.

    Je joue moi aussi à cela mais je n'ai pas le spectacle immédiat des conséquences.

    Il m'est effectivement arrivé, devant des provocations répétées, de déculotter madame une fois rentrés, et de la fesser après inspection digitale. Parfois, devant les dénégations de madame d'être à l'origine de provocations honteuses, je lui ai montré l'état de sa petite culotte...

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  5. Toujours sur ce sujet de la mise en évidence... Il arrive à mon épouse, qu'elle soit sur mes genoux, agenouillée ou allongée sur le ventre, d'agiter les jambes, voire de franchement les écarter; attitude provocante, mais qui est volontaire, au contraire de la visible excitation masculine.

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  6. Cher Pécan

    Rire ! Effectivement votre dame se comporte en femme en vous offrant des vue imprenables. La pose provocante qui sert d'équivalent de ce qui se voit d'entrée sur le monsieur. Déjà chez les grecs le mystère du désir féminin préoccupait certains hommes. Ceci dit dans ma vie j'ai rencontré deux variantes de messieurs à ce sujet. Ceux qui aimeraient voir l’excitation féminine et ceux qui aimeraient la connaître. Mon homme faisait partie de la première catégorie ne jure que par l'intimité féminine sans le moindre poil pour pouvoir voir certains effets de luisance. D'autres messieurs préfèrent le toucher de l'herbe mouillé... Bon peu importe, il me semble assez facile étant femme de rester le centre d’intérêt de tels hommes. Et c'est cette position selon moi qui donne envie de faire plaisir à Monsieur...

    J'imagine le plaisir de votre dame devant votre ingéniosité de la méthode digitale. C'est peu commun, mais si mignon...

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    1. Chère Isabelle,

      C'est une plaisanterie récurrente chez madame que de me traiter d'obsédé, ou de prétendre que c'est de moi que proviennent les demandes sexuelles, y compris après les pires provocations de sa part: elle va tout faire pour une rigidité visible, puis me reprocher d'être "tout le temps en érection". (Elle le fait moins depuis que nous avons des enfants en âge d'observer les choses.)

      J'ai donc parfois appliqué la petite punition suivante. Je déculotte madame et je vérifie l'état du tissu, puis je passe un doigt au lieu des éventuels épanchements. Si ceux-ci sont manifestes, je le fais remarquer à madame. Il m'est arrivé, devant la persistance obstinée du déni de l'évidence, de lui faire goûter le produit de ses pensées déplacées.

      Il m'est également arrivé de lui appliquer cette vérification digitale alors qu'elle était déjà en position de fessée.

      Enfin, dans des cas où je n'étais pas d'humeur à combler le désir ainsi hypocritement exprimé, j'ai appliqué la petite punition suivante: j'ai lavé les parties (c'est encore mieux si l'on dispose d'un bidet) puis... ai renculotté madame avec consigne de ne pas se soulager elle-même. Rien de tel.

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  7. Il arrive assez fréquemment que mon homme me traite de vicieuse ou d'abusive. Et je me sens tout compte fait très flattée.

    Pour ma part aussi j'aime l'interdiction de ne pas me soulager moi-même ce qui rejoint d'ailleurs l'essence même du couple. S'occuper du plaisir et de la satisfaction du partenaire ou comme dit mon homme:

    Pourquoi se masturber quand on vit en couple!

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