lundi 19 novembre 2012

218 Mon goût pour la discipline traditionnelle 3


(Vers la Première partie)

De l'expérience personnelle datant de l'age d'adulte j'admets qu'une correction au Rohrstock fasse très mal. C'est le but d'ailleurs. Mais en faisant un choix judicieux pour une tige fine et souple mis à part une sacré brûlure dans l'épiderme des fesses cela n'a rien d'une torture. C'est une punition avec un goût du véridque, ni plus ni moins et qui me fait hésiter de persister dans mes comportements blâmés. Puis il y a la possibilité de grand spectacle quand quand mon homme plie la tige pour tester sa souplesse ou la fait siffler dans l'air pendant qu'il m'exprime un mécontentement pour mes mauvais comportements. Cela donne une authenticité à la bonne discipline maison et tellement de petits frissons induits par un discours bien choisi.

Nous ne tournons pas de films pour personnes qui aimeraient vivre des émotions par procuration, alors les choses se passent à notre rythme et je dirais que l'acte punitif même serait franchement décevant aux yeux d'un public avide de sensations et habitué au net. D'ailleurs nous ne souhaitons pas « montrer » comment cela se passe chez nous. Notre recherche est autre, très traditionnelle car elle vise des résultats ...éducatifs. Hein oui, aussi bête que cela et j'avoue avec une certaine fierté que j'affiche après une telle médecine une conduite exemplaire pendant pas mal de temps.

Mais n'oublions pas que c'est mon choix et les règles que je dois scrupuleusement respecter sous peine d'une correction correspondent aux exigences de mon besoin de punition.

Ce n'est pas ma faute qui justifie en réalité mon châtiment, mais le fait que ce que je nomme ainsi éveille et nourrit mon besoin de punition. Et seulement une fois mon derrière en feu je me sens apaisée à nouveau. Soyons cynique jusqu'au bout, je fais partie des personnes qui pour des manquements parfois vraiment ridicules se languissent du père fouettard. Et si je commençais à détailler mes faux pas qui m'ont valus des fessées, bien méritées selon mes incohérences internes nous y trouveront aussi...le rôti brûle, la langue tirée, le doigt d'honneur … la coupe de cheveux qui fâche … ma vilaine main ... la tartine pas finie … les céleris discrètement jetés à la poubelle. En gros rien de bien méchant.

Il faut par conséquence beaucoup de recul envers son propre besoin de punition. De l'accepter avec l'humour, de s'émerveiller de ses lubies et surtout un lâcher prise pour ne pas le regarder avec une désapprobation rationnelle qui ne fait que l'empirer en en faisant un terrain défendu propice aux frustrations. Si je trouve mon compte de me plier sur les genoux de mon homme pour un rôti brûle c'est mon affaire. Et si pour cette raison on me prête une attitude de soumission envers un terrible patriarche soit. Si pour cette raison on me prête de l'immaturité soit aussi. Si on veut me considérer sans volonté propre, sans jugement propre, sans libre arbitre, sans la capacité d'affronter les conséquences de mes actes soit aussi. Chacun est libre de penser de moi ce qu'il veut. Mais ce n'est pas pour autant que je dormirais plus mal ou que j’arrêterai d'écrire...

...pour les curieux et aussi pour les personnes mal dans leur peau avec leur besoin de punition qui les dépasse. En montrant simplement par mon exemple personnel que cela existe et les formes que cela puisse prendre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire