mercredi 29 août 2012

157 Mercredi de mes lecteurs (4ème édition) : Fessée et fétichisme


Si on considère le fétichisme comme un déplacement de l’intérêt érotique sur une autre partie du corps de la dame que celle prévue par la nature dans un but de reproduction, il existe pas mal d’hommes fétichistes. Et si on le considère comme un déplacement sur un vêtement de la dame (ou comme ajout d’un vêtement à la dame), les prétendants à cette appellation ne manquent pas non plus. Bref entre amateurs de fesses, de seins, de jambes, de cheveux etc d’un côté et amateurs de lingerie fine, de chaussures, de jupes, robes, jeans etc de l’autre, je pense que nous avons une belle panoplie de tendances fétichistes. Et c’est très bien .Toute une industrie en vit et fait vivre des millions de personnes.

J’ai reçu , il y a quelques années déjà, une intéressante remarque à ce sujet de la part d'un de mes lecteurs. Et j'avais demandé à l'époque son accord pour une publication anonyme. Cette réflexion ayant disparu avec un des mes anciens blogs se trouve toujours dans mes archives. Et c'est dommage à mes yeux. Alors je la ré-poste car elle tombe pile poils dans cette rubrique du mercredi.

Je ne me permets pas de commenter ces lignes. Je ne crois pas qu’il soit possible de se mettre à la place de qui que ce soit. Notamment quand une personne parle de son ressentir. Mais il est tout à fait possible de découvrir des liens avec son propre ressentir. Le reste relève de l’échange qui constitue le seul moyen selon moi de s’approcher d’autrui. Bref, je suis ravie de la gentillesse de mon lecteur de partager ses réflexions et émotions avec moi et par extension avec mon public.
La mode fait, à mon humble avis, partie elle aussi de la mise en scène de la fessée, dans les deux sens de la discipline conjugale F/H-H/F. Personnellement, pour un homme, la mode féminine, véhiculée par la mère  et les tantes de celui-ci, marque parfois durablement sa sensibilité qui rejaillira en galante compagnie... Ainsi, s'il a été puni dans sa jeunesse par un entourage maternel et protecteur ultra-féminin, très maniéré, il pourrait par réaction se montrer plus sévère avec sa compagne si elle adoptait la même "panoplie". D'où cette sorte d'équation imaginaire : Mode = féminité = Mère = fessée.
Nous sommes dans le humain qui me touche. Dans une tentative de cerner la vraie nature d’un fantasme (perso) de la fessée. Au lieu de se perdre dans un discours un peu usé, celui de la fessée plaisir, qui essaye de la détacher de tout connotation psychologique.

Je comprends parfaitement que certaines personnes aient envie de pratiquer la fessée sans blabla. C’est leur bon droit et loin de moi de critiquer une telle attitude. Mais il existe aussi des personnes qui aiment savoir un peu plus sur leurs fantasmes ou ceux des autres...

40 commentaires:

  1. Guten Tag, Isabelle !

    Cela fait plaisir de vous(re)lire après une courte absence mais la Vie avant tout. J'espère que votre déménagement s'est bien passé pour la petite famille et que vous vous habituez à votre nouvelle vie. Ce n'est pas toujours évidemment et j'en sais quelque chose depuis près de 30 ans que je vis dans la région toulousaine. Et comme le dit un vieil adage populaire: "A Rome il faut faire comme les Romains!!".
    Personnellement, j'ai mis un certain temps pour retrouver votre nouveau blog. Vous n'avez pas perdu la main et c'est tant mieux. Votre vision féminine de la DD et du "fantasme" de la fessée avec un grand "F" apporte une certaine fraîcheur à la question. C'est parfois reposant de faire confiance à une femme et à son légendaire sens de l'intuition ! Cependant, je m'étonne de ne lire quasiment aucun blog écrit par des femmes au sujet de la DD et de la fessée. Auraient-elles honte de débattre sur ces sujets qui somme toute s'adressent à des adultes "majeurs et vaccinés"??? Dommage. Il serait très intéressant de confronter les différents points de vue ! Enfin je termine mon bavardage et vous souhaiteune bonne semaine. Respectueusement. Georges

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  2. Bonsoir Georges !

    J'ai pensé à vous en postant cet article. Je suis donc particulièrement contente de vous lire dans mes commentaires.

    Mais oui, je prend l'habitude de ma nouvelle vie, mais nous avons gardé tout de même un pied à terre dans l'ancienne !

    Comme vous je suis étonnée de l’absence de blogs féminins sur la discipline domestique dans la belle langue qui est le français. Et en voyant mes statistiques je ne pense pas que l’intérêt pour le sujet manque. A moins que ce soit ma façon particulière d'écrire...qui m'attire autant de visites!

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    1. Guten Abend, Isabelle !

      Le succés de votre blog vient du ton que vous lui donnez. Votre franc-parler lui insuffle l'énergie nécessaire. Vous êtes une jeune femme avec "la tête bien sur les épaules", j'imagine, et c'est tant mieux. Et c'est peut-être ce petit plus qui manque à vos consoeurs pour se lancer dans cette "bataille" verbale entre connaisseurs(ses).
      Restez naturelle et ne changez rien. Comme dit le proverbe: "Chassez le naturel ? Il revient au galop !". Je termine mon bavardage et vous souhaite une bonne semaine. Respectueusement. Georges.
      (P.S. : Je vous narrerais sous peu l'origine de mon fétichisme..."vestimentaire").

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  3. Cher Georges

    Merci pour vos gentils mots !

    Je serais ravie de lire un peu plus sur votre fétichisme "vestimentaire", sujet qui me tient à cœur et par lequel je me sens concernée aussi.

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    1. Guten Tag, Isabelle !

      Une adresse d'un site fétichiste qui vaut le détour(et le tour)concernant la fessée sous toutes ses formes : www.laboutiquedeazaza.fr
      Et bonne visite !
      A présent je vais vous raconter l'origine de mon fétichisme "vestimentaire" et la raison de mon petit récit (encore merci de l'avoir publié !)sur le rapport "Mode Féminine et Fessée".
      Mon premier souvenir de fessée remonte à mon année scolaire de Cours Préparatoire (Hiver 1973). Cette année-là, notre institutrice, malade, avait été remplacée par une collègue d'un certain âge, avec des cheveux courts blonds, et doté d'un tempérament autoritaire qui nous impressionnait à tous, garçons et filles. Je me souviens qu'elle avait fessé, sur ses genoux, un de nos camarades pour bavardage mais sur son pantalon. Elle portait souvent un tailleur-pantalon ou tailleur-jupe plissée durant son remplacement dans notre classe. Même ma mère avait remarqué son caractère par ces mots :"Ce nest pas une maîtresse d'école, ton institutrice...c'est un dragon !!".Ce souvenir a été le déclencheur de mon fétichisme naissant pour la fessée. Par la suite l'association d'une femme autoritaire portant un tailleur-jupe plissée ou seulement la jupe longue et surtout plissée me renvoyait à cette scène de ma jeunesse. Ce simple vêtement qui met en valeur la silhouette féminine par l'élégance de ses plis et le galbe des jambes par la longueur de l'étoffe produisit chez moi un puissant stimuli à la période de l'adolescence. De plus, ma maman (qui est d'origine italienne) avait un tempérament
      "Mama italienne" maternel très fort et assez autoritaire qui m'impressionnait à cette époque. Couturière de métier, elle avait travaillé en atelier de confection puis à domicile pour un cercle restreint d'amies. Elle portait à cette époque robe ou jupe plissée/chemisier et au cours d'un essayage houleux, ma mère (qui ne supporte aucune contradiction) m'avait alors grondé puis m'avait fessé (j'étais en bermuda et en été)sur sa jupe plissée écossaise (fond blanc et carreaux bleu-marine)et en travers de ses genoux... et devant son amie , une dame d'une cinquantaine d'années, qui approuva sans réserve son autorité maternelle... Voilà la raison pour laquelle depuis mon adolescence les femmes en tailleur-jupe ou jupe plissée ont influencé ma vision des femmes, de l'autorité féminine... et de la fessée !!!!
      J'espère Isabelle vous avoir éclairé un peu plus votre lanterne en matière de fétichisme masculin. Je termine mon bavardage en vous souhaitant un bon week-end. Respectueusement. Georges.

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    2. Merci pour ce beau texte Georges. J'aurais tant de choses à dire concernant votre passionnante histoire, mais prise par une grippe carabinée et un important déplacement ce week-end je remets ma réponse à lundi. Pour ce soir je prends mes antibiotiques et hop au lit sans papoter. Bon week-end Georges.

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    3. Guten Tag, Isabelle !


      Merci beaucoup pour ce compliment! C'est important de pouvoir partager sa passion avec un cercle de connaisseurs et de connaisseuses !
      Ma passion pour la fessée s'est renforcée à la pré-adolescence par la lecture des romans de la célèbre Comtesse de Ségur, en particulier celui intitulé "Un bon petit diable" dont l'action se situe en Ecosse et qui raconte la jeunesse pauvre d'un riche héritier qui vit sous la férule d'une vieille tante sévère et très avare. Mais l'épilogue lui rend justice!
      Je vous en livre un peu plus sur ma passion. En attendant, reposez-vous et soignez-vous. La grippe fatigue beaucoup. Du repos,du repos et encore du repos !! Bon week-end à vous.
      "Au revoir et à lundi " (cf. le titre d'un film situé au Québec dans lequel jouèrent deux actrices francophones : Miou-Miou et Carole Laure et qui date des années 1970).
      Fin du bavardage. Bien Respectueusement. Georges.

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  4. Cher Georges

    Étrange coïncidence. J'ai eu il y a deux jours le livre « Un bon petit diable » en main qui fait partie de la bibliothèque de mon homme. J'étais étonnée d'une certaine innocence de mœurs quant à la couverture montrant le petit bonhomme en levant son kilt et montrant le haut de ses cuisses. J'avoue d'avoir un peu de mal avec le style de la comtesse de Ségur. Mais bon, je mis ce livre sur ma liste de lecture.

    De plus, mon homme adore Carole Laure, à laquelle vous faites allusion...pour la sensualité de sa voix entre autres.

    Je reviens sur vos explications sur le fétichisme. Je trouve très mignon de vouer une attirance aux dames autoritaires portant des tailleurs jupes. Moi même j'adore en porter. Je me souviens, à une certaine époque j'avais mes cheveux en blonds, de plus très courts et quand je ne souriais pas cela me donnait une allure bien sévère. J'étais surprise à quel point cette présentation semblait plaire. Par exemple l'effet sur mon homme était foudroyant (rire). Je crois donc qu'il s'agit d'un fétichisme bien répandu. Malheureusement peu d'hommes osent parler aussi ouvertement de leurs penchants, même de manière anonyme. Donc un grand merci à vous.

    Étant moi même italienne du côté de ma maman, je connais trop bien le tempérament que cela implique et que j'ai hérité. Quelle idée aussi de la contrarier !

    Comme déjà dit, votre texte me plaît beaucoup. Ne vous étonnez donc pas de le retrouver un jour dans ma rubrique consacrée à mes lecteurs !

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    1. Guten Tag, Isabelle !


      J'espère tout d'abord que votre grippe s'arrange peu à peu. Ménagez vos forces! Comme disent les Italiens : "Mieux vaut piano qué presto !". Vous pouvez publier mon texte sans problème.
      C'est parfois difficile pour un homme d'avouer certains "problèmes". Mais je préfère les confier à une femme plutôt qu'à un homme.
      (Les femmes ont ce sens aigü, et inné, de l'intuition et de la clairvoyance. Dans la voyance, vous êtes plus nombreuses que vos confrères masculins! Fermons la parenthèse).
      Ce besoin d'aveu est certainement un reliquat de mon éducation. Ma maman m'a toujours appris à dire la vérité , quoiqu'il m'en coûte! Même au prix... d'une bonne fessée déculottée en travers de ses genoux et... de ses éternelles jupes plissées écossaises de mère-poule sévère et aimante à la fois. Les relations qu'un jeune garçon (et plus tard un jeune homme )entretient dans les premières années de sa vie avec sa maman conditionnent pour la vie ses rapports futurs avec la gent féminine, notamment par rapport au caractère de sa maman. La fessée pourrait être la manifestation physique et douloureuse d'un excès d'amour, dans un contexte protecteur, à la limite du tempérament possessif. Cela pourrait rejoindre le caractère très étouffant de la jalousie. C'est ma vision personnelle. (cf. le film "Psychose" avec l'émouvant acteur US Anthony Perkins tourné dans les années 1960-70. Mais la date exacte m'échappe). Finalement, le pouvoir psycho de la maman est très fort et influence tout son entourage. Elle reste le pilier de la famille." Mater furiosa" !Je termine mon bavardage et vous souhaite une bonne journée. Connaissez vous les "Katzenjammer Kids" ? Bien respectueusement. Georges.

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    2. Bonjour Georges

      Il me semble que le besoin d'aveu fait intégralement partie de certaines formes de fantasmes de fessée. Il en existe des très beaux articles à ce sujet en langue allemande où il est moins un tabou qu'on France d'aimer la fessée pour de buts purement punitives. La différence se fait au niveau du langage qui distingue entre le « spanking » pour le plaisir et de la bonne déculottée éducative qui rentre dans le « flagellantisme » éducatif. Étrangement au niveau des contribution les adeptes de la flagellation éducative semblent être plus constructif et imaginatif que les adeptes quelque peu oisifs du spanking.

      Ceci dit j'adore vos aveux ! J'apprends toujours des nouvelles facettes sur votre façon de concevoir la fessée. Merci pour vous exprimer sur mon blog. Je reçois aussi des contributions forts intéressants dans ma boite mail, mais cela reste donc strictement confidentiel. A moins que les auteurs changent d'avis.

      Il est rare qu'un monsieur reconnaisse l'influence de sa maman dans la formation de son fantasme de fessée que ce soit par le désir d'en recevoir des châtiments à l'âge adulte ou dans le renversement de la situation en rêvant de punir sa dame. A mon sens des telles confidences créent une atmosphère saine pour se lancer dans la réalisation en toute confiance.

      Votre allusion à la maman dans psychose m'a fait rire. Pistes à suivre et...non je ne connaissais pas les Katzenjammer Kids !

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    3. Guten Tag, Isabelle !


      Un petit rappel... Dans le domaine des Arts, la fessée a été évoquée et représentée selon les moeurs du temps d'alors. En littérature, il faut citer le philosophe de l'époque pré-Révolutionnaire Jean-Jacques Rousseau qui évoque dans ses fameuses "Confessions" sa jeunesse et l'éducation qu'il a reçu des mains de mademoiselle Lambercier qui était à la fois sa préceptrice/Gouvernante et "deuxième" Maman. Dans un récit autobiographique il évoque la fessée à demi-mot et l'émotion que cela a entrainé dans ses rapports intimes. Sous l'Ancien-Régime, il fallait être prudent pour parler de certains sujets. A la même époque , le tristement célèbre Marquis Donatien de Sade faisait parler déjà de lui...
      Dans la Bande Dessinée dont je suis un grand fan des Marvels Gps (Spiderman et autres...)et qui a distrait ma jeunesse, je n'en connais qu'une : les Katzenjammer Kids( ="les Matous/ les Galopins" dans la langue de Goethe ?)C'étaient des planches uniques coloriées comportant des gags se terminant souvent pour les 2 frères (Hans et Fritz) par une magistrale fessée "éducatrice" à la main ( du Capitaine/ L'Astronome) ou à la brosse à cheveux (de la part de l'imposante et très maternelle Tante Pim) sous l'oeil hypocrite de leur cousin et
      la mine scandalisée de Miss Ross, une institutrice "so british" et de la cousine Léna ! Quelle famille !!!
      A l'origine, ces personnages ont été créés par Dirks et Knerr, deux dessinateurs allemands émigrés aux USA vers la fin du XIXème siècle (1895 ?). En France ils étaient connus sous le nom de "Pim Pam Poum" et publiés sous forme d'albums cartonnés. Aujourd'hui ils ne sont plus commercialisés et certainement seuls les collectionneurs en possèdent des exemplaires. Personnellement, je les surnommerais... "les Trésors de la Fessée"!!! Voilà pour la culture artistique. Peut-être votre compagnon les a-t-il feuilleter dans sa jeunesse ?
      Je termine mon bavardage et vous souhaite une bonne journée. Bien Respectueusement. Georges.
      (Ps : Excusez ma traduction du titre original. Ma langue vivante LV2 - Allemand date d'il y a 23 ans en IUT à Toulouse).

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    4. Cher Georges

      Vous faites bien de mentionner Rousseau. Je publierai demain un petit texte distrayant et purement fictif (je le souligne) dans lequel mon alter égo fantasmé, dame Éléonore, recourt aux mots du célèbre philosophe pour ajouter un piment supplémentaire à la correction bien mérité de son mari. J'ai pris la liberté d'habiller cette dame en jupe plissée en hommage à vos jolis textes.

      Je me fais un plaisir de vous apprendre (en vous remerciant de vos belles explications sur les Katzenjammer Kids) qu'il existe en langue allemande un ancêtre de la BD de l'auteur Willhelm Busch. Ce dernier aborde au 19ème siècle très souvent le thème de la fessée punitive et utilise aussi dans certains textes le mot « Katzenjammer ». Je pense que les « kids » du même nom sont un hommage à ce grand monsieur. Voici un lien vers un échantillon de son travail :

      http://konkykru.com/e.busch.html

      Essayez également dans la recherche google images les mots clefs :

      Max und Moritz Rohrstock

      Le rapport personnel de Willhelm Busch avec la fessée punitive et notamment avec le Rohrstock, la canne, se trouve décrit dans ce brillant texte, hélas en allemand pour mes lecteurs francais :

      http://www.rohrstock.de/7_info_selbsthilfe/708_wilhelm_busch_ein_flagellant.pdf

      Je souligne qu'il s'agit d'une publication d'une association officielle d’entraide pour des personnes ayant un besoin de punition par la flagellation qui depuis 1988 à ma connaissance met en rapport des personnes avec des tels intérêts.

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    5. Guten Tag, Isabelle !


      Encore merci,Isabelle, pour toutes ces bonnes précisions !
      Vous avez très justement raison à propos de l'artiste W. Busch et de ses deux fameux garnements, Max et Moritz. Je l'avais oublié. Depuis cette époque, son travail a évolué et maintes fois été repris par de talentueux artistes, masculins pour la majorité d'entre eux. (Peut-être ont- ils fait eux aussi la douloureuse expérience de la brosse à cheveux maternelle ? Ce qui les aurait alors fortement influencé dans leur création artistique!).
      De nombreux dessinateurs ont repris ces personnages parmi lesquels Eisman, Jean Cézard (cf. "Arthur le fantôme" paru dans "Pif.Gadget"- 1969-1989), Musial, et Winner. Dans le domaine des Arts, la Télévision a adapté le célèbre roman de cette chère Comtesse de Ségur intitulé "Un bon petit diable" pour son public. Deux versions existent à ma connaissance.
      La première version est produite en 1961 par Claude Santelli dans le cadre du "Théâtre de la Jeunesse" et filmé en deux parties. La comédienne Madeleine Clervanne y joue le rôle de la terrible Mme Mac-Miche (la Tante du jeune Charles)et le comédien Jacques Fabbri (cf. "Schulmeister, l'espion de l'Empereur" diffusé sur la 1ère chaîne de l'ORTF vers 1972-1976). celui d'un autre personnage de ce roman. Le jeune Charles, très espiègle, est habillé en Ecossais pour la circonstance.
      La seconde version est un film de Henri Decoin tourné en Normandie et produite par FR3 et la sté Dune. Le rôle de la sévère Tante Mc-Miche est admirablement joué par la comédienne Alice Sapritch (cf. l'altière Doña Juana dans "la folie des Grandeurs" avec les inoubliables De Funès et Montand en 1971 ou 1973)dont la personnalité correspond parfaitement à son personnage et celui du neveu Charles joué par un jeune comédien : P.Courtois.
      Je me souviens avoir offert ce film à ma mère qui aime beaucoup ce roman (tout comme celui des "Petites Filles Modèles" de la Comtesse qu'elle avait lu dans sa jeunesse.)Peut-être la rigueur morale et les châtiments corporels de ces lectures ont-ils influencé sa façon personnelle de nous éduquer.
      Dans l'oeuvre de la Comtesse de Ségur, Ce roman est le seul(?) de la série où il est question de morale et de punitions administrés à un jeune adolescent par une femme d'un certain âge !
      Et je comprend qu'il ait contribué à alimenter les fantasmes des fessées F/m des jeunes gens... comme moi à l'époque. (Rires).
      Je termine mon bavardage et vous souhaite une bonne journée. Bien respectueusement. Georges.

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    6. Guten Tag, Izabelle !


      Un petit mot pour vous faire rectifier l'adresse du site internet que je vous indiqué et que je trouve unique en son genre par le dynamisme de sa rédactrice ( Zaza) et de tous ses collaborateur(e)s :
      www.laboutiquedezaza.fr.
      Un autre site, plus littéraire celui-la, rassemble l'Erotisme dans toutes ses formes artistiques: www.lamusardine.com
      Je vous parlerais aussi dans un prochain message de deux autres fétichismes
      "vestimentaire" qui ont commencé à l'âge de l'adolescence...
      Bonne journée à vous, Isabelle ! Bien respectueusement. Georges.

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    7. Cher Georges

      Merci pour ces riches détails autant de la culture de la fessée en France que de votre vécu personnel. Voila j’apprends beaucoup de nouveau. Effectivement connaissant moi-même la fessée comme un fantasme qui s'est formé sans le moindre vécu, il est toujours passionnant d'entendre d'autres personnes se prononcer dont le fantasme se base sur des expériences éducatives. Votre manière bien pudique avec humour et recul d'aborder le sujet me convient.
      Il vient de sortir un livre en Allemagne qui parle justement de la « génération fessée », c'est à dire des personnes ayant au moins la cinquantaine et qui ont connus les châtiments corporels.

      Je me permets d'ajouter un petit mot sur Wilhelm Busch. Sans avoir pu vérifier pour l'instant dans son vaste œuvre, il parait qu'il est le premier dessinateur allemand qui tient compte dans les expressions du visage de la satisfaction de la personne qui punit.

      J'ai très peu de connaissance de sites qui vendent des accessoires. Ceci dit j'adore des petites robes en vinyle (sans rapport quelconque avec une activité mondaine fétichiste). J'aime le matériel, très agréable à porter et les yeux de mon homme qui semblent parfois sortir de la tête quand il me découvre ainsi à la maison.

      Toujours curieuse de découvrir d'autres de vos fétichismes vestimentaire, je vous souhaite un excellent week-end

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    8. Guten Abend, Isabelle !


      Encore merci de vous être inspirée de mon fétichisme "vestimentaire" pour habiller votre héroïne (Dame Eléonore) qui, je pense, évoluera peut-être dans un monde très "Victorien" tout en imposant à son entourage une docilité exemplaire... par quelques bonnes fessées (?)judicieusement administrées (Rires) . Cela me fait très plaisir d'autant que vous êtes l'une des rares personnes qui apprécient ce que je fait.
      J'ai retrouvé ces jours-ci par hasard des dessins que j'avais créés il y a quelques années(le premier date de 1995) à une époque où mes fantasmes de jeunesse remontaient en surface et venaient à l'encontre de ma vie privée. Je pensais vous les faire parvenir afin que vous puissiez les inclure dans une sorte de pause artistique entre deux Post. Histoire d'illustrer les textes. Qu'en pensez-vous, Isabelle ? Mais si cela doit vous embarasser, ne tenez pas compte de ma suggestion. Je n'en prendrais pas ombrage, croyez-moi.
      Sur ce, je termine mon bavardage et vous souhaite un bon week-end.Bien respectueusement. Georges.

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    9. Cher George

      je viens d'intégrer votre suggestion victorienne dans le troisième volet de mon histoire. Comme je dis ailleurs, ce texte vit de contributions que je reçois. Alors pourquoi s'en priver. Mais disons de manière générale que l'imagination masculine concernant le fétichisme est particulièrement fertile. C'est le sujet qui le veut, mais malheureusement les personnes se heurtent le plus souvent à l'incompréhension de leur entourage. En conséquence on ne trouve que rarement d'authentiques témoignages.

      Ne me croyez pas embarrassée par votre suggestion. Au contraire, c'est flatteur de recevoir des telles propositions. Seulement ce blog est destiné exclusivement à la parole.

      L'envie de montrer ce qui vraiment nouveau, notamment quand il s'agit de la création personnelle, ne me manque pas. Et je garde ouvert à ce propos pour des éventuelles publications mon blog littéraire qui a fait ses preuves. Donc me voici aussi curieuse de voir votre travail que de vous lire !

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    10. Guten Tag, Isabelle !


      Encore mille fois merci, Isabelle !! Vous me comblez ! Je vais rougir ... de satisfaction !! (Rires) .
      Je mettrais un peu d'ordre dans mes créations et vous en enverrais dans quelques temps un modeste échantillon.
      Quant j'étais au collège (entre 1978 et 1983), je souhaitais devenir professeur de dessin, architecte ou bien archéologue car j'étais passionné par le dessin, l'archéologie et la paléontologie. Mais mes graves pbs de santé ruinèrent mes espérances ( je suis aujourd'hui bibliothécaire). Fermons la parenthèse. De cette
      Je vous avez parlé aussi dans mon message précédent de mes autres fétichismes
      "vestimentaires" au moment de mon adolescence.
      En effet, c'était à l'automne, me semble-t-il, la belle saison pour les tailleurs-jupes et les ensembles plissés. Ce jour-là, pour je ne sais plus quelle raison,j'entrais sans frapper dans la chambre de ma Maman. Vêtue d'une longue combinaison (on appelle cela de nos jours des "fond de robe"), Maman s'apprêtait alors à essayer un ensemble plissé de sa création. Elle me lança en se retournant et en fronçant les sourcils de colère,un :"Oooh, Georges ! Tu n'as pas honte de rentrer dans la chambre de Maman !!! Et sans frapper, en plus !! Et la politesse !?? Tu mérites une bonne fessée !!! ".
      Et vous imaginez la suite. Mais cette fois-là, mon imprudence me valut une belle fessée déculottée en travers de ses genoux... et sur sa belle combinaison en satin blanc !! De plus, ma Maman portait un énorme chignon en raison de sa longue chevelure ("la première parure d'une femme" comme elle le disait.). Cette coiffure, très typiquement maternelle, me semble refléter la rigueur et la clarté des sentiments(?).
      Encore aujourd'hui, pour moi :Fessée, Chignon et Combinaison me semblent indissociables de mon imagerie fétichiste.
      La maman influence plus (?) et de beaucoup la sensibilité de son(ses) garçon(s) dans leur devenir d'homme. Les garçons sont fortement soumis à la pression maternelle, tout comme vous, mesdames, mais pas dans le même sens.
      "Les bonnes fessées des Mamans font grandir les grands garçons !!" répétait-elle souvent.
      "Surtout en travers de tes jupes longues et plissées, ma petite Maman !!!" aurais-je du lui répondre! Mais mon caractère d'adolescent "poli et bien élévé avec les dames", qu'elle m'avait inculqué, m'interdisait cette audace envers ma Maman, très "Mama italienne"... Amour maternel... quant tu nous tiens !!! Les relations Mère-fils m'ont toujours passionnées. Il y a quelques années un médecin (le Dr Braconnier)avait publié un livre sur le thème peu abordé en Psychanalyse des rapports Mère- fils comme si ce sujet semblait "tabou" ! L'amour filial est noble quant il est sincère. L'esprit humain est très complexe et aussi tortueux que le Dédale du Minotaure ! Ce week-end, j'ai parcouru vos très instructfs Post et deux d'entre eux ont retenu toute mon attention : le Post 134: "la fessée, un acte d'amour" (qui rejoint ce que je disais dans mon précédent message) et le Post 143:"un penchant instinctif pour la fessée"."On aime qui l'on craint" disait ma Maman. J'en fait peut-être inconsciemment partie ?
      Sur ce,je termine mon bavardage (j'abuse de votre précieux temps) et vous souhaite une excellente fin de week-end. Bien Respectueusement . Georges.

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    11. Cher Georges

      Ah les joies du bibliothécaire ! J'ai écris , il y a quelques années un petit roman sur une bibliothécaire quelque peu perverse qui s’intéresse aussi bien évidement à la fessée. J'étais à cette époque encore à la recherche d'un style et je me suis égarée dans des méandres de pratiques qui ne me correspondent pas du tout. Peut-être réécrirais-je un jour ce texte. Mais bon, rien ne presse...

      J'aime beaucoup la situation que vous décrivez, le vilain garçon qui rentre dans le dressing de la maman qui s'habille. Je crois que c'est une scène qui revient assez souvent chez certains messieurs qui ont maintenant la cinquantaine et plus. Même histoire chez mon homme et habitude gardé de venir quand je m'habille. Je trouve ce genre de comportement très touchant. Je prends bonne note de petite scène qui semble se prêter parfaitement à une petite histoire. Non pas maman-fils, mais mari-femme. C'est subtil et cela dénoté de la fessée qui se suffit en étant un acte claquant.

      Je vois que vous intéressez à la psychanalyse. Il y a d’intéressants textes, je pense notamment à Karl Abraham qui parle des relations mère-fils en rapport avec le fétichisme et aussi Joyce McDougall qui avec une perspicacité comme aucune autre auteur se plonge dans ce sujet.

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  5. Guten Tag, Isabelle !


    Encore merci pour ces bonnes références que je ne manquerais pas de consulter!
    Visiblement, je n'ai pas été le seul vilain garnement à surprendre (volontairement
    ou non) sa Maman en pleine séance "d'essayage"
    puisque votre compagnon a vécu la même scène. (Rires)
    C'est toujours un moment d'émotion, quant on est un garçon, et l'on hésite entre culpabilité et innocence devant la situation. Personnellement,je n'ai jamais succombé à la tentation, fréquente chez certains garçons adolescents, de voler "à la dérobée", un sous-vêtement de ma Maman, connaissant son tempérament très "Mère-poule". J'avais trop peur d'être surpris et surtout de recevoir une belle fessée déculottée, et dans ce cas-là cette fois avec son martinet (dont ma Maman nous menaçait parfois) qu'elle avait accroché derrière la porte de la cuisine entre son tablier de cuisine et l'Almanach des Postes.
    En revanche je me faufilais parfois dans sa chambre pour caresser ses jupes plissées dont la douceur de l'étoffe me rappelait ces moments si particulier de douloureuse complicité. Ainsi ma Maman a toujours eu des principes d'éducation très stricts car elle faisait partie de la "vieille" génération née au début des années 1930. Et à cette époque, les enfants, même grands, devaient respect et obéissance aux parents et gd-parents. De même, la réussite scolaire avait beaucoup d'importance pour mes parents et en particulier pour ma Maman. Tout mauvaise note nous valait une fessée. Etant nul en maths, j'ai reçu quelques bonnes fessées sur ses jupes plissées au moment de faire signer mon devoir raté. J'étais alors très mal à l'aise pendant ces punitions car j'étais tiraillé entre mon grand désir d'obéir à ma Maman en ayant une bonne note et mon tempérament intérieur qui me commandait d'agir comme je voulais. Délicat dilemme ...Et naturellement, mon caractère docile prenait le dessus et je promettais avec les fesses en feu et les yeux en larmes d'être plus studieux dans cette matière à l'avenir. Ma Maman ponctuait toujours son nécessaire devoir de punition par un bisou sur le front. "Bisou sur le front, bisou du pardon" nous disait-elle. Ah, Maman... Quelle autorité ! Mazette !Quelle femme ! Elle a durablement marqué ma jeune sensibilité pour la vie par son tempérament. Depuis cette époque bénie, les rapports de "domination F/H" ont titillé ma curiosité.
    Je termine mon copieux bavardage et vous souhaite une bonne journée. Bien Respectueusement. Georges.
    (P.S. : J'ai consulté il y a une dizaine une doctoresse-Psychiâtre pour connaitre son avis sur mes "fantasmes" de fessée.)

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  6. Bonjour Georges

    Il y a quelques similitudes entre les méthodes de votre maman et de ma belle mère. Étant personnellement contre la fessée envers les enfant, je partage tout de même l'avis de mon homme sur la « bonne fessée d'antan » comme quelque chose qui correspondait à l'air du temps qui a changé depuis. Pour cette raison j'ai horreur de culpabiliser les personnes de l'ancienne génération sous prétexte de leurs méthodes éducatives.

    En vous lisant je vois les avantages d'être une fille. On peut ouvertement et sans que cela dérange qui que ce soit même essayer les vêtements de sa maman. Je me souviens notamment de ma passion pour ses habits de jeune fille. Petites choses délicates qui ont fait transpirer les garçons quand j'étais ado pour ma part. Notamment un « guêpière à la Sophia Loren ».

    Il en va de soi que je ne donne pas d'avis sur vos fantasmes de fessée. Mais j'aime découvrir de première main la naissance de certains fantasmes...

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    1. Guten Abend, Isabelle !!


      Ah... Sophia Loren... Que bellissima !!!
      Quelle femme magnifique !!!
      Avec d'autre actrices italiennes (de la même génération que mes parents) telles que Gina Lollobrigida ( cf. La sculpturale Esmeralda de "Notre Dame de Paris" de J.Delannoy réalisé en 1956 aux côtés d'Anthony Quinn en Quasimodo) ou encore Ornella Mutti ou Monica Belucci , elle personnifie cette beauté latine au sens le plus large. J'ai toujours eu un faible pour les femmes brunes depuis mon adolescence. Elles symbolisent à mon avis la mère de famille, la Mamma, nourricière et protectrice. Les femmes blondes,en revanche,symbolisent la séduction envoutante et me font penser aux Sirènes de l'Océan, ces belles créature ,mi-femme, mi-poisson que les Anciens disaient filles du Dieu de la Mer, Poséidon, et qui charmaient les marins par leurs chants mélodieux!! (cf. "Ulysse" avec K.Douglas dans le rôle-titre, en 1956 -?).
      Voilà pour la pause "cinéma ". Je vous souhaine une bonne soirée. Respectueusement. Georges.

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    2. Merci pour ce petit détour culturel, Georges.

      J'ai à la maison un homme qui comme vous éprouve une forte attirance pour les dames italiennes et plus particulièrement pour leur physique. Chez lui il y a une liaison personnelle avec l'innocence de mœurs, futilité et dolce vita.

      Ayant été une garçonne très blonde à nos débuts, il ne comprenais pas pourquoi je rigolais quand il s'étonnait de me trouver des airs d'italienne malgré mes origines allemande. Notamment quand j'étais vautrée sur le canapé en train de me limer mes ongles et en buvant du café.Il a fallut la première visite chez mes parents et la rencontre avec ma mère assise dans la même pose et avec les mêmes occupations que moi sur le canapé pour mieux comprendre. Tu es italienne, isabelle ? Mais oui mon chéri, du côté de ma maman !

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  7. Guten Abend, Isabelle !


    Je reviens sur l'explication de l'origine de mon fantasme de fessée.
    Cela remonte, encore une fois, au début de mon adolescence. Pour nous tous et toutes, c'est l'éveil "aux choses de la vie" parfois, au grand dam de nos parents.
    Dans mon cas personnel (je ne suis peut-être pas le/la seul/e),je nommerais cela un "fétichisme de substitution".
    Je m'explique.
    Ma Maman, ayant reçue une éducation stricte , ne tolérait pas la présence à la maison de revues,dirais-je, "coquines". En effet, le magazine incriminé n'était autre qu'un vieux "Playboy" usagé...
    Pour ma mère protectrice, ces revues étaient "un étalement vulgaire de la beauté des femmes". Ma Maman exerçait assez souvent toute seule l'autorité parentale (et maternelle!) car mon père travaillait en horaires décalés !
    Et comme prévu, je fus surpris en pleine lecture. J'avais tenté de dissimuler le coupable ouvrage mais la perspicacité de Maman fit le reste. Elle entra dans ma chambre pour y ranger mes affaires après un repassage. Devant ma mine rougissante, elle m'interpela et je lui bredouillais que j'avais trouvé cette revue" par hasard". Elle me gronda en me disant que j'étais encore trop jeune "pour regarder les filles toutes nues comme un petit garçon vicieux !!! ".
    Ma Maman ne plaisantait jamais avec la morale. Et naturellement, Maman s'assit sur le bord du lit et me tira contre elle tout en me faisant la morale. Puis, elle déboucla mes bretelles, et laissa tomber mon pantalon sur les chevilles puis d'un geste rapide, elle me bascula à plat-ventre en travers de ses genoux musclés , sur sa belle robe plissée rose-fuschia. Elle me réprimanda en ces termes à la fois sévères et tendres :"Georges, tu es vraiment un vilain garçon désobéissant, mon poussin! Tu m'obliges à être sévère avec toi! Mais tant pis ! Je t'avais prévenu déjà, mon bébé !!!!. Puis , je reçus une belle fessée cul nu encore une fois comme en cas de "grosse bêtise" comme disait Maman. Mon caractère docile et au fond un peu soumis à Maman me faisait supporter sa punition. D'autant que, je me souviens , audace suprême, j'osais me retenir au bas de sa robe tout en pleurnichant. Cela durait quelques minutes avant de me remettre debout et de m'aider à réajuster mes habits. Elle me faisait promettre, comme toutes les Mamans, de ne plus recommencer...jusqu'à la prochaine fois. Elle m'embrassait alors tendrement en me serrant dans ses bras.
    Cet incident de la revue coquine a fortement influencé ma vision des femmes au moment de l'éveil de ma jeune virilité. En effet, elle m'autorisa alors à feuilleter ces catalogues de Mode qu'elle recevait en tant que cliente.
    En m'interdisant par protection cette sexualité
    "agressive" qu'elle jugeait malsaine pour moi,selon ses principes moraux, ma Maman a déplacé mon désir de regarder des filles en tenue d'Eve vers les mannequins habillés des catalogues de Prêt-à-Porter qu'elle recevait régulièrement des maisons très connues telles que La Redoute, Quelle ou Daxon. C'était pour ma Maman une vision plus convenable pour mon âge. D'où la naissance de mon "fétichisme de substitution" . En effet, je reportais sur les jupes plissées dont les pages de ces catalogues de Mode hivernale foisonnaient en taileurs-jupes et autre ensembles plissés mes premiers fantasmes et mes premiers "émois" envers le de "Beau Sexe"! Quant aux pages présentant de la lingerie, je n'aurais jamais osé les regarder !!! Education oblige !!! Voilà en quelques lignes l'origine de mes fantasmes expliqué. Je termine mon abondant bavardage et vous souhaite une bonne soirée. Respectueusement. Georges.

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  8. Merci Georges pour ce texte fort instructif. C'est comme une sorte de feuilleton à suspense sur mon blog.

    Je retrouve pas mal d'éléments dont autres messieurs m'ont parlés. Nouveau pour moi c'est le passage du Payboy au catalogues. Je ne connaissais qu'uniquement la variante inverse. Idem on m'a toujours parlé de la page lingerie de ces catalogues.

    J'aime beaucoup votre appellation  « fétichisme de substitution », ce qui caractérise à mes yeux parfaitement ce mode de plaisir qui semble être dotée d'une capacité de déplacement prodigieuse.

    J'aimerais bien faire un de ces jours un post résumé avec vos citations, manière que votre texte ne se perde pas dans les méandres de mes archives.

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    1. Guten Tag, Isabelle !

      Encore merci pour votre disponibilité quotidienne !!!!!!
      C'est un plaisir de dialoguer avec vous, Isabelle !! Vous jugez nos écrits avec finesse et distance !
      Votre suggestion de condenser mes modestes écrits en un Post qui refléterait une facette des multiples fétichismes dont nous autres, hommes d'un certain âge, semblont faire "collection", ô merveilleux reliquats de notre adolescence me parait être une excellente idée. Cela me fait chaud au coeur ! Sincèrement !
      En effet, cela aiderait aussi d'autres personnes (des hommes en majorité, j'imagine) à exprimer leur trop-plein "d'émotions" contenues par une éducation très stricte, imposées souvent par une Mère sévère au sein de certaines familles.
      Personnellement, m'exprimer par le biais de votre excellent Blog m'a permis de partager une passion qui ne rencontrerait qu'indifférence ou mépris dans un autre milieu.
      L'adolescence est une période charnière très délicate à passer, dans la vie de tout un chacun. Chez les garçons, en particulier, c'est l'émergence des premiers instincts naturels du jeune mâle. N'oublions pas que nous avons derrière nous 60 millions d'années d'évolution en tant que Mammifère... Et ça laisse des traces ! C'est l'éternel débat de l'Inné, et de l'Acquis qui est façonné par l'éducation que nous recevons chacun de nous. Le plus délicat est d'être éduqué par la Maman car elle a une double tâche : faire alterner la douceur et la tendresse de la Maman avec la fermeté du Père quant il n'est absent.
      J'imagine qu'il y a plus de garçons fessés par leurs intransigeantes Mamans pour leurs "vilaines manies" comme elles nous disent souvent(dans le style: "Je finirais par te faire perdre ces vilaines habitudes, garnement vicieux !! Dussés-je te mettre les fesses en feu jusqu'aux larmes avec mon martinet pour y arriver !!! )Beaucoup plus que de jeunes filles que l'on suppose beaucoup plus "sages" dans ce domaine que nous ! Nos Mamans veulent souvent faire de nous des garçons bien élevés, en tout cas conformes à une certaine idée maternelle des hommes : maturité,obéissance, travail... Mais parfois cela entre en conflit avec leurs jeunes mâles tiraillés entre la sincérité d'obéissance à Maman et leur tempérament naissant commandé par la Nature. D'où Les conflits Mère-fils en raison de l'éducation sévère qu'elles nous imposent alors par instinct maternel protecteur : Je t'aime beaucoup mais je te punis quand même !! Comme elles nous disent souvent : Maman te fesse mais c'est pour ton bien. Rien n'est plus terrible pour un garçon que d'être marqué dans sa chair par l'empreinte cuisante de la paume maternelle sur son séant rougi !!!! Alors qu'on voudrait montrer que l'on devient bientôt un homme, nos génétrices nous montrent que ce sont elles qui commandent et dirigent encore notre existence tant que nous resteront sous leur "redoutable" tutelle !!!!
      Ah!! elles nous rougissent les fesses nos adorables Mamans !!! Elle y mettent toutes leur énergie de Femme comme pour rattraper des siècles de Domination masculine !!!!
      Mais au fond , secrètement, est-ce que, nous autres garçons, ne recherchons nous pas cette émotion trouble de ce moemnt particulier sans nous l'avouer pour certains d'entre nous ???
      Mazette ! Quel cuisant Amour maternel !!!
      J'espère, Isabelle, avoir un peu relancer le "débat" par ces quelques interogations. En vous souhaitant une bonne fin d'après-midi. Bien Respectueusement. Georges.

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    2. Guten Tag, Isabelle !


      J'espère que vous passez un bon week-end. Reposez-vous et profitez du temps qui passe.
      En relisant certains de vos excellents Post, une réflexion m'est venue à l'esprit.
      Vous avez sûrement entendu parlé du fameux "syndrome de Peter Pan" en matière de Psychologie. Cet état d'esprit qui consiste à refuser de grandir pour éviter d'affronter la dure réalité de la vie chez certaines personnes.
      Essayons de transposer ce "problème de régression volontaire" dans la recherche de la fessée et des émotions qui en découlent.
      Dans ce cas, les personnes apprécieraient de recevoir encore la fessée à l'âge adulte et souhaiteraient revivre ces moments troubles, et rassurants au fond, en raison de ce "syndrome de Peter Pan" qui sous-tendrait leur recherche personelle de cette situation de Domination.
      Dans le cas d'hommes quadragénaires (comme moi)et plus âgés, le souvenir nostalgique de cette époque où nous étions soumis pour la plupart d'entre nous à une tutelle féminine quelque peu étouffante resterait malgré le temps très vivace. Et cela nous pousserait à...revêtir nos vieux pantalons à bretelles avec certaines de nos compagnes qui n'hésiteraient pas, n'en doutons pas, à jouer " les Mères Mac-Miche" avec leurs compagnons indociles pour leur plus grand plaisir ...et le nôtre!!!
      Mon explication vous paraitra probablement un peu brouillon mais le sens y est.
      Voilà, je termine mon bavardage et vous souhaite une excellente fin de journée. Bien Respctueusement. Georges.

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    3. Cher Georges

      J'aime beaucoup vos associations autour du thème donné qui est le fétichisme. J'ai l'habitude en privé de telles conversations et on me considère de bonne écoute. Malheureusement un peu comme pour l'excellent courrier que je reçois, cela reste souvent strictement confidentiel et rien ne passe sur mon blog sans autorisation des auteurs respectifs. Il en est un peu de même pour ce qu'on me raconte à vive voix.

      Sur un blog, effectivement il est difficile de récréer une telle ambiance de confidences. Mais il me semble que vous y arrivez tout naturellement. Ce qui rend votre témoignage particulièrement touchant et précieux.

      Une remarque de votre part me saute aux yeux.

      L'alternance entre tendresse et fermeté comme vous dites si bien. La base pour réussir une DD entre adultes me paraît exactement la même nature et comme il en ressort chez vous l'élément clef semble être l'amour.

      Je me permets de comparer votre position disons chaleureuse à d'autres exemples de fétichisme qui se basent plutôt sur un rapport imposé par une dame froide si j'ose dire et dans lesquels manque l'élément de tendresse.

      A titre de pure curiosité, croyez vous que cela puisse être mis en rapport avec une panoplie de vêtement plutôt froides comme le latex et le vinyle par exemple ?

      Peut-être même que cette autre forme de fétichisme articule essentiellement autour de la notion de la reconnaissance ?

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  9. Un petit mot sur votre hypothèse du syndrome « Peter Pan », cher Georges

    Personnellement je doute que la clef de la compréhension du phénomène passe forcement par une situation de domination. Je crois plutôt que bien d'émotions sont générées par un sentiment de l'impuissance de la personne punie qui ne peut sous aucun prétexte se soustraire au châtiment veut dire à la toute puissance de la personne qui punit.

    En fait j'ai l'impression que la punition remplit un rôle rassurant (vous en faites allusion) dans le sens que l'on imagine que celle ou celui qui possède le pouvoir de punir, possède aussi le pouvoir de protéger.
    Malheureusement l'adulte est capable de se rendre compte de l'erreur contenu dans cette équation. Il est donc avantageux de ne pas quitter ses pantalons à bretelles et refuser de grandir pour continuer à bénéficier d'un statut privilégié.

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    1. Guten Tag, Isabelle !


      Ma tentative d'explication vous semble, chère Isabelle, quelque peu "tirée par les cheveux" comme l'on dit.
      En effet, mon hypothèse de ce fameux "syndrome de Peter Pan" faisait allusion surtout à cette nécessité pour certaines personnes de retrouver cette situation de "dépendance" moralisatrice qui leur est imposée par une personne ayant un ascendant caractériel inné très fort et qu'ils ont jadis connu à une période-clé de leur existence. Cette recherche leur semble vital pour leur équilibre psychologique intérieur.
      Une simple question: l'impact psychologique de la domination est- il plus fort dans le sens Femme dominante/ homme soumis ou homme dominant/Femme soumise ?
      En lisant certains récits autour de ce sujet, il nous semble que les hommes semblent plus vite "abandonner" leur statut de mâle entre les mains expertes d'une Femme dominatrice alors que la situation inverse donne l'image d'une Femme plus résistante. Les hommes soumis redeviennent d'une certaine manière les "garnements"...qu'ils sont toujours restés au fond d'eux mêmes !! Ils rejouent volontiers "les bons petits diables"
      Personnellement, rien n'était plus terrible pour le petit garçon que je fus de me retrouver honteux et rougissant face à ma bonne Maman, devant moi, les poings sur les hanches , très en colère, me menaçant d'une cuisante fessée pour une mauvaise note en classe !! Mazette !! Nous sommes tous,nous autre mâles, très marqués par nos Mamans !!!
      Votre inéressant message d'hier soir à 22h58 mérite une réponse détaillée .
      Je termine mon bavardage et vous souhaite une bonne journée. Bien Respectueusement. Georges

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    2. Guten Tag, Isabelle !!

      Je reviens sur le très intéressant Post que que vous m'avez envoyé hier soir vers 23 heures.
      Il mérite quelques réponses.
      Comme qu'en j'étais au Lycée (Début des années 1980), j'ai découpé votre texte pour mieux l'analyser. Chaque paragraphe reflète une interrogation.
      Le § 4("Je me permets...tendresse") aborderait deux situations. La première ferait référence aux services de Professionnelles ( couramment appelées des "Maîtresses") de la Domination qui officient dans un cadre privilégié et tarifé et dans une ambiance froide et organisée.
      La deuxième concernerait une ambiance en milieu privé où primerait surtout le côté "punitif" imposé par une figure,souvent féminine, detenant un certain pouvoir psychologique et physique sur "sa" victime des deux sexes.
      Le § 5 ("A titre...par exemple") s'articule autour du contexte du jeu de rôle qui implique, comme au théâtre, un jeu costumé avec accessoires qui permet aux participant(e)s d'"entrer dans la peau" de leurs personnages respectif(s). Et les scénarios ne manquent pas en matière de prétexte...pour quelques bonnes fessées traditionnelles !!! D'un autre côté, on dit en Français : "L'habit ne fait pas le moine". Sous-entendu , le rôle joué ne reflète pas forcément la vrai caractère ou la vraie nature de celle ou celui qui en endosse le costume. Il faut donc se méfier des apparences.
      Le § 6 (votre conclusion) est aussi très intéressante en particulier le mot"reconnaissance" qui revêt là un double sens(comme fréquent dans la langue de Molière).
      Le premier sens concernerait cet ensemble de signes codés fréquent dans les "jeux" de DD qui permet une idenftification immédiate de la situation vécue ou décrite.
      Le second sens serait du domaine de "l'affectif". En effet, elle serait la manifestation d'une certaine gratitude envers la personne (Homme ou Femme)qui impose un type de conduite admis par amour ou par obligation,(du genre: Grâce à toi, je m'épanouis").
      J'espère, Isabelle, avoir "apporté de l'eau à votre moulin".Je termine mon très, très copieux bavardage et vous souhaite une bonne journée.Bien respectueusement. Georges.

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    3. Bonjour Georges

      J'aime votre expression « dépendance » moralisatrice. Il y a vraiment de quoi à creuser. Je prends bonne note.

      Mais encore plus j'aime votre remarque sur une recherche vitale d'un équilibre psychologique intérieur. Cela rejoint le sens précis de mon blog : aider à vivre un besoin de discipline domestique sans culpabiliser. Oser s'avouer un besoin de punition et trouver le courage de le réaliser dans des bonnes conditions en vu d'un épanouissement personnel.

      Pour ce qui concerne vos questions sur la domination, je ne suis pas compétente pour vous répondre. La domination émotionnellement ne m'évoque rien. Par exemple je ne me sens pas dominée par mon homme, mais...comprise. Avec l'impression de vivre avec une personne qui tient scrupuleusement compte de mon désir.

      Ceci dit, je pense que votre question tend quelque peu vers une distinction entre le masochisme féminin et le masochisme masculin. Je vous donne un lien que je trouve éloquent :

      http://www.cairn.info/revue-adolescence-2005-1-page-99.htm


      Merci pour les réponses à mes questions dans votre deuxième commentaire :

      J'aime particulièrement  votre habile explication des deux sens de la reconnaissance.

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    4. Guten Tag, Isabelle !


      Votre message du 1er octobre (le lendemain de mon anniversaire !) contient dans le paragraphe n° 2 une phrase qui résume en elle-même toute l'essence première de votre irremplaçable Blog : "Oser s'avouer un besoin de punition et trouver le courage de le réaliser dans des bonnes conditions en vue d'un épanouissement personnel". Et je réduirait encore cette phrase en ne retenant que deux mots seulement : "Besoin" et "épanouissement".
      C'est, à mon avis, le but recherché aussi souvent que possible par chacun de nous à tout instant de notre quotidien.
      Vous avez mis le doigt sur ce qui fait le plus mal , Isabelle ! En effet, c'est douloureux de s'avouer une chose que réprouve la morale populaire. Oser avouer un besoin de punition est un acte qui défie notre égo.
      C'est une humiliation intérieure et extérieure lorsqu'on doit le confesser à des personnes très intimes. Personnellement, l'éducation simple mais stricte que m'a imposé surtout ma Maman (qui exerçait l'autorité parentale par rapport à mon père souvent absent "pour horaires décalés")a fini par faire naître dans mon for intérieur ce "besoin de punition" au fur et à mesure du temps et ce bien au-delà de ma période d'adolescence (ma Maman assez autoritaire comme je vous l'avez précédemment raconté, m'a donné la fessée déculottée sur ses genoux jusqu'à l'âge de 21 ans !!!!).
      C'était très troublant pour moi. J'éprouvais une sorte de malaise fait à la fois d'un mélange de honte, de fascination pour cette autorité maternelle et en même temps une sorte de "bien-être intérieur" que je n'osais m'avouer ! J'en avais presque nourri une sorte de peur des Femmes en raison de la figure matriarcale qui a régenté de façon très, très protectrice ma jeunesse!! A l'inverse, reprocher ce comportement envers ma vieille Maman serait le comble de l'ingratitude. N'est-ce pas ??
      Encore aujourd'hui, je suis dans l'attente et la recherche de cet épanouissement personnel. Dur labeur...
      Excusez-mou pour ce monologue, chère Isabelle, mais votre Blog est une opportunité très rare !!!
      Je termine mon bavardage et vous souhaite une excellente journé et bon appétit !! Bien Respectueusement. Georges

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    5. Bonsoir Georges

      Alors bon anniversaire avec un peu de retard. Je suis très liée au traditions !

      C'est mon blog et c'est moi qui décide ce que je publie et ce que je ne publie pas. Moi j'aime bien vos bavardages. Donc exprimez vous autant que vous voulez.

      Je trouve fort juste votre description du besoin de punition comme une humiliation intérieure et extérieure.
      En fait cette humiliation ne se base ni sur une dégénérescence, ni sur une perversion, ni sur une défaillance d'esprit, mais sur un jugement personnel qui coïncide avec le jugement social d'un phénomène dont on ne sait au fond pas grand chose.

      Comme le montre la psychanalyse le besoin de punition peut être source de maladie sans être une maladie en soi.

      Pour l’épanouissement il faut accomplir à mes yeux un double travail. Une acceptation intérieure de ce besoin par soi-même et un dialogue publique pour une acceptation sociale. Ceci dit je plaide pour une reconnaissance du besoin de punition dans un cadre de consentement comme une forme de relation particulière qui se distingue de la soumission sexuelle ou sociale.

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    6. Guten Tag, Isabelle !!

      Encore mille fois merci pour votre disponibilité et votre compréhension, Isabelle !!
      Vos mots m'apportent un certain réconfort. Je culpabilise encore aujourd'hui de ces pensées que ma vieille Maman auraient qualifiées de "pensées vicieuses" !!
      Il y a quelques années j'avais parlé de mon "problème de culpabilisation" dans la rubrique "Courrier des Lecteur(e)s" d'un ancien magazine à tendance Fétichiste ( et jadis appelé "Dresseuse") aujourd'hui interrompu.
      Et sa sympathique Rédactrice en Chef m'avait encouragé, je cite :"à vivre mes fantasmes et à ne surtout pas en culpabiliser pour autant ".
      Votre encouragement coïncide avec son avis et m'invite à progresser dans cette voie pour vivre cet épanouissement personnel tant recherché et inassouvi. Cependant, à chaque nouvel évènement d'ordre sentimental, mon "besoin de punition" refait surface et vient parasiter mes relations intimes avec les charmantes représentantes de la gent féminine... Je ne rencontre que mépris ou indifférence de leur part !
      On ne peut changer son tempérament intérieur.
      "Il est plus facile de pousser une montagne que de changer le jugement des gens " comme disent les philosophes chinois !!
      Je cesse de m'appitoyer et vous souhaite,chère Isabelle, une excellente après-midi. Bien Respectueusememnt. Georges.

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    7. Guten Abend, Isabelle !


      Je me permets ce très court message à cette heure aussi tardive. Je m'en excuse.
      Il s'agit de l'adresse d'un site consacré essentiellement " à la discipline conjugale".
      Voici cette adresse :
      www.lafesseeconjugale.blogspot.fr
      Mais peut-être la connaissez-vous déjà ??
      Quoi qu'il en soit, continuez à nous étonner et nous amuser, Isabelle. Vous faites un travail formidable. Maman et Webmistress en même temps !! Mazette ! Quelle énergie. Les Femmes m'étonneront toujours . Vous êtes toutes à l'image du géant Atlas de la mythologie grecque (condamné par l'Olympe): le monde entier repose sur ses épaules. Sur ce, je vous souhaite, Isabelle, une excellente fin de soirée. Bien Respectueusement. Georges.

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  10. Bonjour Georges

    J'ai eu, il y a quelques années une correspondance avec un professionnel de l'âme qui m'a indiquée que selon lui une psychanalyse peut apprendre à l'analysé qu'il ne se débarrassera jamais de son penchant pour la fessée. Alors la piste de mettre le besoin de punition de côté ne me paraît pas bonne pour certaines personnes. Il refait toujours surface comme vous dites.

    Je ne saurais vous conseiller pour vos rencontres, mais disons que je connais le problème de mon point de vu et les difficultés liées à une telle recherche.

    Je pense qu'il existe bien des dames avec une prédisposition pour « éduquer » un Monsieur . Seulement il arrive que des telles dames ont peur de leur propre « sadisme » et n'osent donc pas passer à l'acte de peur de débordements de leur part.

    Il existe la même constellation au niveau masculin et selon mes expériences il faut une certaine habilité pour désinhiber le monsieur pour qu'il devienne l'éducateur des rêves de la dame.


    Je connais le site dont vous faites allusion. C'est effectivement une formidable collection de matériel illustrant les pratiques punitives par la fessée.

    Votre appellation de Webmistress me fait rire. Elle retrouve un certain écho en moi sans la moindre envie de lui donner une réalité autre que par des écrits !

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  11. Guten tag, ISabelle !!


    Encore merci pour votre dévouement et votre sagesse.
    Votre conseil est très sage.
    En effet, refuser voire nier par moi-même en mon for intérieur ce "besoin de punition" serait finalement préjudiciable à mon équilibre psychologique dans le domaine intime. Il reste terriblement lié à l'éducation que j'ai jadis reçu et qui semble avoir conditionné voire "vérouillé" mes relations avec les Femmes.
    Votre correspondance évoquée au § 1 me renvoie plusieurs années en arrière.
    A l'époque ce "fantasme de la fessée" m'avais décidé à consulter une spécialiste avec lequel j'avais discuté et à laquelle j'avais montré quelques dessins "fétichistes" griffonnés quelques années auparavant.
    J'avais passé en revue pendant ces quelques séances les principaux évènements de ma jeunesse et cette femme médecin (qu'on m'avait conseillé par relation )m'avait surtout questionné sur les relations avec ma Maman et sa façon personnelle de nous éduquer ainsi que le contexte familial dans lequel nous vivions tous.
    En scrutant attentivement mes "dessins" cette doctoresse
    (-ès Psychiatrie, si mes souvenirs sont exacts),me déclara qu'ils reflétaient un "complexe maternel" créé par l'éducation strict de ma Mère et qui était doublé,dans mon cas personnel, par "une forte tendance masochiste à caractère masturbatoire" (?)!!!
    De retour chez moi, je me renseignais sur ce fameux mot "masochiste". Sa définition dans le sens "érotique" du terme semblait en effet correspondre à ma situation intime profonde. En clair, j'éprouvais un certain "bien-être intérieur " cérébral à me retrouver dans la peau d'un adolescent soumis et élevé d'une façon stricte voire sévère par une Maman ayant naturellement un caractère autoritaire.
    Il est vrai que ma santé très fragile a obligé ma Maman à m'entourer très tôt d'un sentiment de protection qui a peut-être fait éclos dans mon caractère ce "besoin de punition" qui s'est affirmé à mon insu au cours du temps.
    Encore merci Isabelle de prêter une oreille attentive . Par votre excellent Blog, vous êtes "la Mireille Dumas de notre conscience fétichiste. Encore mille merci . Je termine mon (ennuyeux?) bavardage et vous souhaite une bonne fin d'aprés-Midi. Bien respectuesement. Georges.

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  12. Bonjours Georges

    N'attendez pas de moi de commenter le diagnostique de votre psy. Je n'ai aucune compétence dans ce sens. Je me contente donc de lire avec intérêt vos confidences. Pour ma part je pense qu'un besoin de punition ne nécessite pas une position soumise. Par contre qu'il peut amener à une position soumise. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal avec la compréhension exacte de ce mot à moins que cela veut dire de se confondre avec la volonté d'autrui, d'abdiquer sa propre volonté etc... ?

    Ceci dit, je serais bien curieuse (voilà le terme qui convient parfaitement) de voir vos dessins.

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    1. Guten Abend, Isabelle !!

      Encore merci pour votre réponse. Je vous livre tous ces éléments à titre purement informatif et pas du tout dans le but de vous importuner, ni de vous faire perdre votre temps si précieux. Votre raisonnement autour de la position de soumission volontaire ou "progressive" mériterait ample réflexion...
      Mais je cherche toujours la cause de mes problèmes notamment par la discussion avec mon entourage afin d'en trouver la solution la meilleure.
      Quant aux fameux dessins "fétichistes" dont je vous avais parlé, je dois les reclasser et les retoucher si je dois vous les faire parvenir par E-mail (certains sont restés depuis ébauchés au simple crayon à papier). Ils représentent une phase de ce contexte personnel déjà évoqué et reste influencé par tout mon vécu.
      Je termine mon bavardage et vous souhaite,Isabelle, une bonne fin de soirée. Bien Respectueusement. Georges.

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