Comme
je dis souvent, un fantasme de fessée ne se lit pas sur le visage.
Il n’est pas déductible non plus à partir d’un comportement
social quelconque. Il est donc intriguant quand dans un petit
papotage de tout et de rien se dessine subitement…l'ombre du doute.
Et
si la charmante dame en face de moi était aussi pour sa part
troublée par les méthodes éducatives d'un autre âge. Ou mieux
encore ...directement concernée...malgré sa cinquantaine bien
entamée !
Je
parle bien de la vraie, bonne fessée traditionnelle à l'âge
adulte. Celle qui punit et non pas de celle qui est sensée
d'échauffer l'atmosphère de la chambre à coucher.
J'aime
quand l'ombre du doute plane dans ma petite tête. Sans que cela
devienne explicite. Sans rentrer dans les détails. Le plaisir du
petit soupçon qui se nourrit de sous-entendus. Des observations. Une
suite de gigotements sur une chaise par exemple. Si semblables aux
miens quand j’ai la peau de mes fesses qui brûle parce que ma
correction est encore fraîche.
J'imagine
une dispute entre les époux juste avant notre arrivée pour passer
la soirée entre amis. Le monsieur n’as pas hésité de rappeler à
sa femme les règles en vigueur à la maison.
Règles
au contre sens de notre époque. Au contresens même des convictions
des personnes concernées.
L’irrationalité
humaine réclame sa part. Son dû. Elle se moque du politiquement
correct. Et malgré que cette dame ne se laisse pas marcher sur les
pieds, je la vois bien se plier pour une séance disciplinaire
appliquée par son mari. Peut-être à cause d'une petite bêtise
sans grande importance aux yeux d'autrui. Mais si chère à cette
merveilleuse palette qui est son inconscient. Et ce dernier ne se
soucie pas du tout d'ajouter sa touche de déraisonnable quand
l’envie le chante.
Passer
sagement sur les genoux de son mari. Elle, une dame ô combien
austère et sèche à la première impression. Véritable mère
fouettard par ses allures. Parfois son regard me procure des
frissons. Quand elle me critique, elle n'est pas tendre avec moi.
Sévère, mais juste. Je ne puis m’empêcher à plusieurs reprises
de m'imaginer sous sa tutelle. Ce qui a fortement amusé mon
homme quand je lui en avais parlé.
Je
crois que de temps en temps une fessée de sa part te ferais du grand
bien, isabelle. Tu devrais lui en parler...
Pffff ...ces
hommes !
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