lundi 20 août 2012

150 Soupçon et imagination 1


Comme je dis souvent, un fantasme de fessée ne se lit pas sur le visage. Il n’est pas déductible non plus à partir d’un comportement social quelconque. Il est donc intriguant quand dans un petit papotage de tout et de rien se dessine subitement…l'ombre du doute.

Et si la charmante dame en face de moi était aussi pour sa part troublée par les méthodes éducatives d'un autre âge. Ou mieux encore ...directement concernée...malgré sa cinquantaine bien entamée !

Je parle bien de la vraie, bonne fessée traditionnelle à l'âge adulte. Celle qui punit et non pas de celle qui est sensée d'échauffer l'atmosphère de la chambre à coucher.

J'aime quand l'ombre du doute plane dans ma petite tête. Sans que cela devienne explicite. Sans rentrer dans les détails. Le plaisir du petit soupçon qui se nourrit de sous-entendus. Des observations. Une suite de gigotements sur une chaise par exemple. Si semblables aux miens quand j’ai la peau de mes fesses qui brûle parce que ma correction est encore fraîche.

J'imagine une dispute entre les époux juste avant notre arrivée pour passer la soirée entre amis. Le monsieur n’as pas hésité de rappeler à sa femme les règles en vigueur à la maison.

Règles au contre sens de notre époque. Au contresens même des convictions des personnes concernées.

L’irrationalité humaine réclame sa part. Son dû. Elle se moque du politiquement correct. Et malgré que cette dame ne se laisse pas marcher sur les pieds, je la vois bien se plier pour une séance disciplinaire appliquée par son mari. Peut-être à cause d'une petite bêtise sans grande importance aux yeux d'autrui. Mais si chère à cette merveilleuse palette qui est son inconscient. Et ce dernier ne se soucie pas du tout d'ajouter sa touche de déraisonnable quand l’envie le chante.

Passer sagement sur les genoux de son mari. Elle, une dame ô combien austère et sèche à la première impression. Véritable mère fouettard par ses allures. Parfois son regard me procure des frissons. Quand elle me critique, elle n'est pas tendre avec moi. Sévère, mais juste. Je ne puis m’empêcher à plusieurs reprises de m'imaginer sous sa tutelle. Ce qui a fortement amusé mon homme quand je lui en avais parlé.

Je crois que de temps en temps une fessée de sa part te ferais du grand bien, isabelle. Tu devrais lui en parler...

Pffff ...ces hommes !


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