Au
programme ce week-end: Fessées atypiques
La soumission d'Emma Marx
(bande d'annonce de film)
On dirait que le succès de 50 nuances
de gris ait provoqué une prise en compte du désir féminin dans les
jeux piquants. Pourtant quand on se balade sur le net cuisant, on a
souvent l'impression qu'il existe seulement les dames aimant de
l'intensif. Mais peut-être la réalité du désir se trouve auprès
de celles qui ne s'expriment peu ou pas du tout, mais qui consomment
en masse cette nouvelle vague d'ouvrages sur le sujet.En fait, il me semble que le BDSM
susceptible de plaire à une majorité de dames se situe plutôt du
côté doux avec un grand accent sur le relationnel. Surgit par
conséquence un bel homme initiateur qui apprend à la dame mille et
une façons d'être mieux dans son corps et mieux dans sa sexualité.
Par bon nombre de jeux qui « visent à accroître la
capacité de supporter la douleur au-delà du seuil d’angoisse afin
de stimuler le courage nécessaire à l’accomplissement du coït »
(Sandor Ferenczi). A vrai dire, je suis peu susceptible à
ce genre de poésie de l'initiateur mâle et je pense connaître,
sans vouloir me vanter, pas mal de trucs pour initier ou du moins
surprendre un homme...
Je ne sais pas d'où vient cette
habitude, dès qu'une dame se donne du mal pour faire plaisir au
monsieur, de la considérer comme soumise. On se croit presque dans
la préhistoire du relationnel.
Est-ce
qu'on traite un monsieur qui active sa langue entre les jambes d'une
dame comme soumis ?
Passons et penchons nous sur le sujet.
Je suis tombée un jour sur un intéressant texte analytique,
traitant la phase urétrale qui est en quelque sorte une
sexualisation de l’urètre. Cela parlait de la sensibilité de
l'engin du monsieur. Sujet que je trouve passionnant. Autant plus que
ce texte émettait l'hypothèse que le bout n'est pas
systématiquement la partie la plus sensible contrairement à ce que
croient bien de dames. Il existe aussi des messieurs qui préfèrent
plutôt une attention sur la longueur, c'est à dire une langue
habile qui glisse de haut en bas. D'autres encore sont surtout
sensibles à la base. Après cette réflexion - déjà tout bénef en
soi – l'analyste émettait l'hypothèse que la sensibilité de la
base et de la longueur se trouve surtout chez les messieurs
chérissant des penchants dont fait partie aussi... la fessée.
Évidement je n'ai pas pu résister quand j'ai été encore
célibataire de faire le « test » avec mes princes
charmants. Je trouve qu'il y a un fond de vrai
selon mes expériences...
C'est avant tout très esthétique et
très intellectuel. Petit catalogue d'émotions au féminin qui
ouvrent la boité à rêves. Cela me rappelle mes propres recherches
dans le BDSM quand j'étais très jeune. Collier et laisse y compris,
tenez! Toujours dans la subtilité et loin du sport extrême sans
toutefois y trouver mon bonheur.
Punis moi (domination féminine)
Un film allemand
(Verfolgt; en
VO sous-titré en anglais) datant de 2006, acclamé par la critique.
Une dame de la cinquantaine qui s'occupe de délinquants mineurs se
voit proposé par un parmi eux le rôle ce celle qui applique de
véritables punitions corporels. Bon, pas la peine d'un discours sur
le besoin de punition et la complexité de la psychologie des
personnages.
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
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