vendredi 20 juin 2014

535 Liens de discipline domestique (119 ème édition)

Visiblement cela amuse les garçons, cette...


Méfie toi des garçons, ce sont des vicieux. Bon conseil d'un autre âge que l'on donnait aux filles et qui semble coller à souhait à ce petit extrait de film. Très vraisemblablement une scène de bizutage. J'imagine les garçons au courant de cette tradition et qui en font une tradition pour leur part. Assister discrètement le grand soir au spectacle. De la curiosité sexuelle à l'état pur. Ado il m'est arrivé d'imaginer certains de mes princes charmants sous une sévère tutelle, avec moi en spectatrice invisible. Enfin j'ai poussé parfois le vice (c'est le cas de le dire) pour être retenue par la mère pour assister à la punition du grand garçon. Le pantalon et le slip aux chevilles, cela va de soi !


Comme beaucoup de personnes, je ne suis pas exempte de stéréotypes. Par exemple la brosse s'associe pour moi spontanément à une dame qui éduque avec une main sévère. Ou encore la gifle que je vois uniquement dans le sens que cela soit la dame qui l'applique. Je sais de quoi je parle. Ou plutôt mon homme. Qu'il me rétorque avec une claquante fessée me semble de bonne guerre. Et je serai vraiment très déçue, s'il n'agissait pas de cette manière. Cela me semblerait - encore un méga stéréotype - comme un manque de virilité. Enfin, à part une petite tentative pour rire, je n'ai pas d'expérience de cet instrument que je trouve indigne d'un/mon homme. Par contre j'ai une très bonne amie qui a reçu la brosse par sa mère.



Les couvertures de livres des années 50 mettant la discipline domestique à l’honneur semblent être bien rares en France. Du moins je n’en connais pas beaucoup. D’où mon étonnement de tomber sur ce dessin. Comme sur tant d’autres de ce style, le Monsieur se montre cravaté, tandis que la dame se pare d’inévitables bas coutures et d’escarpins à haut talon. Visiblement la discipline rime avec élégance et nous sommes loin du cliché de la femme écolière en jupette et socquettes. Et c’est précisément ce qui me plaît beaucoup. De toutes les fessées, je suis avant tout adepte de celle qui est élégante. Qui trouve bonne partie de son essence dans sa proximité avec le fétichisme… de la femme féminine. Une de rares formes du fétichisme socialement accepté et qui ne pose aucun problème de réalisation au grand jour. Au contraire, cela peut même inciter certains hommes à complimenter la dame. Elle n’est pas belle la vie ?

Vu l’époque, sur le dessin la culotte reste sagement en place. Petit détail qui – à vrai dire - m’importe peu. Très rêveuse je peux me passer facilement de l’explicite.


Inspirée du film « La secrétaire » bien entendu. Embarquons au royaume du fantasme qui fait transpirer certains messieurs comme le mien. Certes, les jeux de cordes et autre ustensile de la D/s ne sont pas son truc, mais la présence d'une secrétaire très particulière et très sexy l'inspire beaucoup. Et cela se montre dans les résultats de son travail. C'est une magnifique variante du fantasme d'être surveillée par … une dame qui tient place de la maman, de l'institutrice, de la nounou. Ah ces grands garçons !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !



















6 commentaires:

  1. "Visiblement la discipline rime avec élégance et nous sommes loin du cliché de la femme écolière en jupette et socquettes. Et c’est précisément ce qui me plaît beaucoup. De toutes les fessées, je suis avant tout adepte de celle qui est élégante."
    La fessée doit TOUJOURS rimer avec élégance. Les collégiennes anglaises (ou japonaises) en socquettes ne m’inspirent pas. Personnellement il me faut, gainé de soie ou de nylon, des vraies jambes, de vraies cuisses et de vrais fessiers de vraies femmes, .…. de .… !

    RépondreSupprimer
  2. Ah Bertrand,

    cela me fait plaisir de reconnaître en vous un homme de goût. Malheureusement le matériel sur le net qui va dans cette direction est désespérément rare. Peut-être une question de culture, car les « grandes productions » se font hors France. Donc heureusement reste le réel, le vrai, pour combler autant les messieurs que les dames avec un faible pour l'élégance.

    RépondreSupprimer
  3. Oui et d'une certaine façon c'est rassurant : l'élégance existe dans le réel plus que sur le net en France. Je connais assez peu les États-Unis mais les américain(e)s sont beaucoup moins glamour que sur les sites dont vous parlez. Les années 50 sont loin.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi aussi j'adore les années 50 (enfin la mode années 40 aussi). Je viens d’ailleurs me trouver un authentique tailleur rose des années 50 dans une brocante. Certes, cela ne se porte pas en pleine rue, mais dans une réunion de famille tout le monde appréciera cette élégance d'un autre âge...

      Supprimer
  4. Bonjour Isabelle,

    Je découvre votre billet après un week-end de grand beau temps qui m’a donné l’occasion de profiter de tous les agréments que peuvent m’offrir notre demeure ( !), billet qui m’incite à vous proposer deux commentaires.

    Le premier m’est inspiré par une phrase de la première partie de votre billet, celle où vous vous imaginiez spectatrice invisible (vraiment invisible ?) de soupirants (ou plus simplement jeunes hommes ?) soumis à une autorité supérieure. Cela m’a rappelé une conversation d’après dîner chez mes beaux-parents. Dans les souvenirs qu’évoqua mon beau-père, il y eut celui de son « conseil de révision » l’année de ses 18 ans, dans le hall de l’hôtel de ville où il résidait alors, et où, par groupe de dix, ils étaient présentés intégralement nus, pesés, mesurés, examinés y compris intimement, devant un aréopage de médecins militaires, d’officiers supérieurs et du maire ou de ses adjoints, avant d’être déclarés « bon pour le service actif », ou à défaut, et alors c’était la honte, une honte publique, « service auxiliaire » ou même « réformé ». Il raconta aussi comment, quelques années après, il constata de quelles façons des jeunes filles de très « bonnes familles » (et d’autres de familles plus modestement bourgeoises !) pouvaient intriguer sans vergogne afin de se faire inviter aux bals de l’Ecole Polytechnique, dans l’espoir de s’y faire remarquer et y trouver peut être leur futur époux …

    Ceci incita sans doute un ami de mon beau-père, un ingénieur, à raconter à son tour son bizutage. Après un mois de petites contraintes et vexations par les anciens arriva l’épreuve proprement dite, qui débuta par un défilé en ville affublés d’accoutrements ridicules, en entrecoupant des chansons plus ou moins graveleuses d’étudiants par des cris « Les cocus aux balcons » ou « les bourgeois sont tous des cocus » et à faire briller quelques portions de rails de tramway au papier de verre ! Enfin, la honteuse troupe arriva à leur foyer des étudiants, où là, chaque bizut fut présenté totalement nu sur l’estrade à l’assistance par un ancien, son parrain de bizutage, déclamant ce qu’il pensait de cet indigne vermisseau ( !) et tandis que d’autres anciens lui barbouillait le corps de je ne sais quelles teintures de différentes couleurs : il en garda pendant plusieurs semaines une verge de couleur verte ! Le grand chic, si je peux dire, étaient pour les petites amies des anciens d’être acceptées à venir assister au foyer à cette partie du bizutage, n’hésitant pas à commenter entre elles les attributs de chacun, alors que vu les us et coutumes de l’époque, certainement nombre d’entre elles devaient être encore vierges !

    Mon deuxième commentaire vient du clip de « mode pour secrétaire »… Bien que je ne connaisse de ce film « la secrétaire » que ce que vous m’en avez faite découvrir, il m’a semblé qu’il s’agissait là d’une parodie qui m’a faite souvent sourire et même « rigoler ». Néanmoins, j’ai vu 3 tenues, raisonnablement strictes, qui correspondent assez bien à ce que je mets au travail. Mais bien sûr jamais de ces trucs tels des shorts, ou des machins osés, de même que l’idée d’être attachée alors qu’il me faut courir à droite et à gauche ! Quant aux trois robes longues présentées à la fin, elles correspondent plutôt à ce que je peux porter lors de soirées « barbecues » par de belles journées d’été, mais surement pas pour aller au bureau.

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour Christine,

    merci pour ce joli commentaire. Voyons, d'abord mon invisibilité. En fait je suis devenue visible petit à petit dans mes fantasmes, disons avec mon audace et aussi avec mon expérience grandissant. Votre qualificatif « soupirants » cerne bien la situation. Mais vous en doutez que je destinai aussi et surtout un tel sort aux princes insensibles à mes charmes.

    Je suis peu étonnée de ce que dit votre beau père sur les jeunes filles quand il avait 18 ans. A cette époque il était encore permis de tourner autour de charmants garçons préparant une bonne situation pour se faire épouser. Et enfant je me souviens avoir entendu qu'une fille va à la fac soit pour réussir ses études, soit pour trouver une bonne partie. Évidement de nos jours le statut d'une maman au foyer étonne souvent. Et je suis souvent amusée par le genre de commentaires que je récolte personnellement à cause de ma situation.

    J'aurais bien aimé voir une verge masculine verte. Étant d'excellent public, j'ai le rire facile. Certes, le bizutage est interdit de nos jours à cause de certains excès, mais bon je connais bon nombre de messieurs d'un certain âge qui gardent un bon souvenir de leur bizutage et qui m'ont raconté de jolies anecdotes comme celle de l'ami de votre beau-père.

    Pour les tenues « secrétaire » nous sommes bien d'accord. Il y a du magnifique qui convient parfaitement pour le travail. J'aime également porter du long pour les soirées grillades. Pour le reste cela relève plutôt d'un jeu de secrétaire entre amants...

    RépondreSupprimer