Une
isabelle peut en cacher une autre !
Non, ce n'est pas moi cette dame qui
s’exprime librement sur ses pratiques en couple. De plus c'est elle
qui applique. Inversion de la pratique qui me plaît bien sur un
point de vue fantasmatique et narratif, mais qui ne me tente pas avec
mon homme. Ni d'ailleurs avec un autre monsieur. Peut-être si le
royaume de l'imagination devenait réel, je me verrai bien mener une
dame de chambre à la baguette et même dans ce rôle je crois que je
ne résisterai pas longtemps pour confier à cette dame la place de
la gouvernante à la maison.
Il existe toute une famille de très
jolis fantasmes que l'on pourrait résumer un peu caricaturalement
comme une défense de la morale par un outrage à la pudeur. Mes
liens « mériterait bien une... » y font allusion. Il est
facile de vérifier si on est sensible à cette poésie en regardant
ce petit clip. Pour un monsieur cela pourrait se manifester par une
irrésistible envie de donner une bonne déculottée à cette belle
dame qui joue de manière insolente de ses charmes. De l'autre côté
comme pour moi par exemple, cette délicieuse inadvertance de laisser
apparaître le haut de mes bas pour provoquer mon homme. Avec
l'arrière idée de me choper une belle correction pour mon audace de
me comporter de manière inadmissible
en public. Ne déduisons pas une attitude généralement pudique de
ma part. Mais disons que j'ai faible pour un registre suggestif et
bon enfant. Voila où je vois essentiellement le charme de notre
passion, dans cette petite touche de candeur qui dénote tellement
des pratiques plus « ostensibles ». Bien évidement je
suis insensible au blablatage intello-libertin qui parle de mal
assumer son corps, de ne pas oser de vivre ses fantasmes jusqu'au
bout, de mal se réaliser dans sa vie de femme et ainsi de suite. Ah,
le charme d'un discours à pattes d'éph. Heureusement mon papa
m'avait indiqué cette variante d’argumentation et quand j'entends
que je n'ai pas encore résolu mon œdipe, je prends cela pour un
magnifique compliment. Je reviens à mon clip. Comme j'ai dit,
il y a peu de temps dans un commentaire, pour ma part je trouve qu'un
homme attiré par lingerie féminine et qui commence à se desserrer
la cravate à la vue d'une couture de bas fait preuve de bon goût.
Et par la même occasion j'aurais plutôt tendance de me méfier de
ceux qui n'aiment pas les dames avec des frou-frous et petits rubans.
Mais non, cela ne sert pas seulement à
faire joli ou à piéger un/son homme (je crois que l'on a encore le
droit de le dire...?). Outre que la frétillante bibliothécaire du
film « La momie », je me verrais bien à la place de la
belle conductrice qui contrairement à moi ne semble pas manquer de
débrouillardise pour réparer de manière fort élégante sa
voiture.
A essayer pour la sensation. Un joli
coup de vent qui lève la jupe et dévoile par la même occasion une
panoplie étonnante de sensualité, liée au bas et porte-jarretelles. Pour ma
part j'adore. Mais je choisis des routes bien calmes en compagnie de
mon homme. Lui en vélo également. Enfin avec le beau temps. Pour finir une petite touche de
l'humour. Un peu comme les 50 nuances du gris du...Sadomaso tout mignon. Ouf, cela dénote positivement de pas
mal de clichés sur cette pratique.
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Le clip ou plutôt comme on disait à l'époque "scopitone" "Sado maso" est assez incroyable. c'est très bête mais vraiment drôle, en plus il forme un beau couple tout les deux.
RépondreSupprimerAh enfin quelqu'un qui partage mes goûts! Merci Bertrand.Je me pose souvent la question si ma façon d'humour bien particulière passe bien. Me voila rassurée.
RépondreSupprimerNous sommes quelques uns...
RépondreSupprimerBonsoir à vous tous !!
SupprimerTrès juste Mr Bertrand ! Vous m'enlevez les mots de la bouche ! Soyez rassurée, chère Isabelle, nous adhérons pleinement à vos idées. Mieux : nous buvons vos paroles !
Bon WE à vous tous. Mac-Miche.
Ouh là, loin de moi de vouloir que qui-que ce soit adhère à mes idées.Comme disait un poète allemand: J'écris parce que j'ai des choses à dire et non pour vous plaire... ceci dit il est tout de même étonnant que mon blog fasse tant de visites par jour. A croire que la fessée intellectuelle se porte bien!
RépondreSupprimerBonjour Isabelle !!
SupprimerVous avez raison ! La fessée intello se porte bien. Votre citation (quel poète allemand, au juste ? Epoque de Goethe ? de Wagner ?)correspond bien à votre blog qui, par son contenu, titille notre imaginaire et notre ego, réunis pour la circonstance et rassemble les affinités. Il n'était aucunement question d'une quelconque forme de "propagande". Je me suis mal exprimé.
Bonne journée à vous. Respectueusement. Mac-Miche.
Cette une citation est un extrait d'une chanson qui date des années 70, faite par le poète et chanteur Konstantin Wecker qui s'est souvent décrit comme le plus grand poète allemand vivant. Je ne puis lui donner tort et ses textes sont d'une telle beauté linguistique et complexité que sa notoriété n'a jamais dépassé les frontières de l'Allemagne.Ne vous en faites pas Monsieur Mac-Miche, je suis au fond assez simple et surtout je ne cherche pas le mal partout. Continuez à vous exprimer comme bon vous semble...
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle !
SupprimerMerci pour cette précision. Je ne connais pas beaucoup la culture musicale et linguistique de nos voisins d'Outre-Rhin. Elle gagne à être mieux conue, surtout à l'heure de l'Europe. Tout comme le cinéma allemand qui me semble très tourmenté (?) ou en recherche de lui-même (à mon avis). A part les metteurs en scène comme Mrs Murnau (Dr Mabuse, Nosferatu), Lang (Métropolis)ou Eric Röhmer ou encore Fassbinder, là encore ma culture dans ce domaine reste très lacunaire. Mais je m'éloigne quelque peu du centre d'intérêt qui nous réunit. En tout cas, continuez à nous étonner ,Isabelle. Vos recherches sont des malles aux trésors. Et merci de nous en faire profiter. Sur ces quelques mots, je vous souhaite, Isabelle, une bonne fin de soirée.Respectueusememt.
Mac-Miche.
C'est sûr que si le cinéma allemand se cherche depuis la période des années 20 à 50, il est mal barré...
SupprimerMais le cinéma français est lui même un peu perdu depuis la mort de Jean Renoir!
@Mac-Miche:Le déclin du cinéma allemand est assez facile à comprendre. Pour pouvoir toucher des subventions pour tourner un film il faut que le scénario corresponde à certains critères et sujets clefs ce qui donne cet air de monotonie aux productions nouvelles. Il en va de soi que tout le monde ne possède pas le génie d'un Fassbinder pour faire des superproduction, mais rappelons-le ce monsieur est déjà mort de plus de trente ans.
RépondreSupprimer@Constance: En Allemagne, il y a souvent une triple vision du cinéma français: La grande époque de Renoir, enfants de paradis etc. L'indémodable Louis de Funes et autres comiques. Puis tout le reste est considéré comme intello et Chi...ant. Je reste un peu dans la caricature, mais c'est grossomodo un peu cela...
RépondreSupprimerMerci Isabelle pour toutes ces bonnes précisions. Et bonne journée ! Respectueusement. Mac-Miche.
SupprimerRe-bonjour Isabelle !
SupprimerVous avez sûrement remarqué que les grands artistes germanophones de l'envergure de Romy Schneider (la piscine, la banquière, "Sissi, impératrice"...) ou de Curd Jürgens (Michel Strogoff, Et Dieu créa la Femme, Torpilles sous l'Atlantique...),ou de Klaus Kinski /et sa fille Nastassia (Aguirre, Nosferatu, la Féline.) se font rares de nos jours. Cette grande époque de l'âge d'or du cinéma allemand semble révolue.
Perso, le dernier film allemand que j'ai vu était "Sur les ailes du désir" en 1989 avec Peter Falk (alias "Columbo")du réalisateur Win Wenders (?).Depuis, silence radio.
Dommage. Excepté certaines séries policières diffusées sur l'ancienne chaîne La Cinq en 1989-1990.
Sur cet intermède ciné, je vous souhaite, Isabelle, une bonne après-midi. Respectueusement. Mac-Miche.
Âge d'or révolu, je sais pas, mais il existe encore de génialissimes réalisateurs germanophones, Michael Haneke, Wolfgang Becker, Florian Henckel von Donnersmarck, Volker Schlöndorff... Donc bon.
SupprimerComme je dis souvent à mes petits élèves "c'est pas parce que tu ne connais pas que ça n'existe pas".
Bien cordialement,
Constance.
Alors Monsieur Mac-Miche vous citez du beau monde sans faire allusion à notre sujet ? Et pourtant il y a de quoi. Curt Jurgens dans « Et dieu créa la femme » menace Brigitte Bardot d'une fessée » (Si j'étais votre ami ou votre père...). Puis il en donne aussi une à Winni Markus dans le film « Man nennt es Liebe ». Romy Schneider pour sa part fut fessée dans « Die Halbzarte » et s'exprime sur la fessée conjugale dans le dernier volet de la série des Sissi : « Si elle aime son mari au point de le protéger après la fessée, qu’il continue à la fesser. » Passons sur Kinksi sans rentrer dans l'actuelle polémique sur ce personnage. J'ai parlé de sa passion pour les fesses de sa maman dans mon post N°11. A croire que votre inconscient s'est exprimé dans le choix des films et acteurs, non?!
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle !!
SupprimerJ'avoue être époustouflé par ce curieux parallèle.
Féru de cinéma, j'ai cité toutes ces personnalités pour leur notoriété sans me douter de leur rapport avec notre sujet favori. Alors là , châpeau l'artiste. Ce serait de l'auto-suggestion (?), que ça ne m'étonnerait pas. Encore merci !
Vous avez raison, Isabelle, l'inconscient réserve des surprises. Cela me fait penser d'ailleurs au film de science-fiction intitulé "Planète interdite" dans lequel le Pr Morbius (Walter Pidgeon) créé involontairement un monstre magnétique issu de son esprit qui asservit l'équipe de sauvetage venue le chercher.Toute l'action du film tourne autour de cette lutte. Cultissime !!
Je termine mon petit intermède ciné et vous souhaite, Isabelle, une bonne soirée. Respectueusement. Mac-Miche.
Bonjour Constance !
RépondreSupprimerJ'ignorais que vous étes aussi passionnée de cinéma.
V. Schlöndorff n'a t-il pas réalisé le film "Le Tambour" (en 1982)? Quant à M. Haneke, il était en compétition au Festival de Cannes, me semble-t-il ? Sincèrement. Mac-Miche.
Si mais Le Tambour, ça date de 1979. Mais il a fait d'autres films, depuis. (Il a sans doute négligé le fait que l'âge d'or du cinéma allemand était fini). Haneke a fait plus qu'être en compétition au festival de Cannes, il a reçu le grand prix du jury pour La pianiste en 2001, la palme d'or pour Le ruban blanc en 2009, la palme d'or pour Amour en 2012. Et je ne parle que du festival de Cannes.
SupprimerFortiche, hein, le cinéma allemand?
Je ne suis pas si passionnée que ça, mais comme vous, je n'ai fait que les citer pour leur notoriété. Juste pour montrer que l'existence des âges d'or est pour le moins relative.
Bonjour Constance !
SupprimerMerci pour toutes ces précisions. Quelle culture ciné !!!
Perso, je ne suis que très peu le Festival de Cannes chaque année. Très juste : fortiche le cinéma allemand !
Comme le dit le grand Curt (Jurgens) in "Torpilles sous l'Atlantique (où il partage la vedette avec Robert Mitchum : La nuit du chasseur, cinq cartes à abattre,El Dorado...): "On est construit costaud chez nous, hein, Heinny ?!".
Mais je cesse là ma causerie ciné car je sens qu'Isabelle va venir nous tirer les oreilles !!! Ouille ! Bonne après midi à vous Constance. Sincèrememnt. Mac-Miche.
@Constance: Je suis effrayée de mon manque abyssal de culture à ce niveau.Pour le cinéma allemand je suis restée à l'époque Fassbinder et je viens de trouver il y a peu, son opus "Welt am Draht" (Le monde au fil) qui n'est rien d'autre que l'histoire de Matrix, version intello.Enfin la télé chez nous c'est une fois par mois et encore et la dernière sortie au cinéma doit dater de au moins 10 ans au bas mot.
SupprimerHmm... Robert Mitchun, encore un acteur qui donne une fessée … à Joan Collins dans « The big sleep ». Hélas la scène fut coupée au montage. Vous faites encore fort là Monsieur Mac-Miche (rire). Ceci dit ma culture cinématographique est plutôt monomaniaque.
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle !!
RépondreSupprimerCorrigez-moi (rires)si je me trompe: Il me semblait que dans "the big sleep " (le grand sommeil), le rôle masculin était tenu par le grand Humphrey Bogart ? Quant à Joan Collins, quelle glamour : poigne de fer et séduction (cf. la série " Dynastie"- avec sa "rivale" la belle blonde Linda Evans-l'autre "Dallas" du samedi soir.)
Question fessée, on a l'impression que c'était presque une épreuve obligatoire pour se faire connaitre sur le grand écran. En tout cas pour les grands artistes de cette âge hollywoodien. J'ignorais que cette scène fut ôtée du film. Curieux, non ?
Perso, ma modeste culture ciné des années 1950 à 1970 me vient de mon papa essentiellement, Dans sa jeunesse, il allait régulièrememnt au cinéma. A l'époque, la télé n'existait pas et les salles obscures faisaient le plein d'entrées. Mais c'est une autre époque.
A présent, je cesse mon bavardage ciné (ou la fessée va tomber !) et vous souhaite, Isabelle, une bonne soirée. Respectueusement. Mac-Miche.