dimanche 31 mars 2013

310 La fessée au cinéma (#3)


La chasse aux jolies filles !

Amateurs de fessée ou pas, cette activité... sportive fait même oublier à certains messieurs le foot. Ce dernier, fléau moderne qui a remplacé les jeux de gladiateurs de jadis. Hasard ou pas, je ne suis jamais tombée sur un vrai amateur de sport. Et je préfère franchement un monsieur le torse nu, en train de suer un bon coup en fendant du bois ou en faisant autre chose d'utile au lieu de regarder des hommes courrier derrière un ballon. Bref le compagnon assis dans un fauteuil et qui boit sa bière, le regard fixé sur l'écran de la télé, je ne trouve pas cela très sexy. Et j'ai aussitôt envie de me transformer en éducatrice intransigeante, le martinet en main pour lui changer les idées. Zut j'ai fait un hors sujet. Cela mériterait... J'essaye de m'y prendre autrement alors.

J’ai un faible pour les activités cuisantes au grand air !

Surtout quand il y a le risque de se faire surprendre en pleine action. Les fesses dénudées pointant vers le ciel, déjà plus ou moins rougies par une main énergique et un bruitage si caractéristique que n'importe quel promeneur reconnaît au premier « coup d'oreille ». La poésie de la culotte baissée. Et il importe peu s'il y a un jeans qui se trouve autour des chevilles ou s'il y a robe ou jupe relevée. Je crois qu'il faut être un homme pour pouvoir passer des heures à discuter ce qui convient le mieux dans une telle situation. Si, si je connais même des hommes qui approuvent ardemment le port de la culotte en faveur d'un « affreux » string qui lui tout seul est déjà raison suffisante pour une magistrale punition sur le derrière. Mais ne nous voilons pas la face, expérience faite, il ne suffit même pas de se déguiser en sage écolière ou étudiante anglaise avec une culotte en bon et solide coton blanc pour échapper aux envies du monsieur. Alors string ou culotte tout compte fait c'est une question de plus futile. Notamment pour la dame une fois sa place prise sur les genoux du monsieur. Zut, encore un hors sujet ! Je vais essayer de me concentrer, même si le sujet me trouble particulièrement.


Il s’agit d’un extrait d’un film qui vante les « délices danois ». Pays qui a du moins en Allemagne la réputation d'une liberté de mœurs sans limite. Par conséquence ne pas qu’un seul délice, mais 1001 comme promet le titre : 1001 Danish delights ; 1972.

Dans l'extrait du film, sur une jolie musique entraînante tout le monde part à la chasse. Et on se rends vite compte qu'il existe deux sortes de chasseurs. Ceux qui s’occupent de la poursuite du renard et ceux qui s'occupent des belles dames. Même si le mouvement est sensiblement le même. Dans les arbres, dans le bois coupé, dans les champs les couples s'amusent et notons que moi aussi je suis très friande de la bonne et solide vanille dans un entourage champêtre. Et ceci depuis mon adolescence.

La scène présentée me fait rêver. Je me verrais bien en clou de spectacle devant les chasseurs qui passent. Hein oui, pas de honte, ni de mauvaise conscience. Je ne serais même pas gênée. Et aussitôt je pense à certaines de mes propres corrections. Quand nous étions encore à la campagne, en été Monsieur me faisait sortir de la maison pour m’appliquer la fessée sur la terrasse. Nous n'avions eu qu'une seule voisine, une superbe dame de la quarantaine qui faisait des yeux doux à mon homme et il me paraît impossible qu'elle aurait pu échapper à notre petit ménage malgré une épaisse haie de lauriers. Peut-être cela abrite de la vue sans toutefois empêcher le bruit de se propager.

Le bon air te fera du grand bien isabelle.

Puis mon homme ajoutait :

Et à moi aussi…

Le fait de me sortir de la maison pour me déculotter au soleil ne le laissait manifestement pas indifférent. Je trouve ce genre de réaction bien normale chez un homme. Le cliché de l’éducateur posé en tout circonstance qui exécute une tache pour le bien de sa protégée me parait aussi peu crédible que le monsieur qui fessée la dame « pour son plaisir à elle ». On dirait presque un raisonnement de bon samaritain. Le ridicule ne tue pas.

Je ne me laisse pas voiler la face par ce que je lis parfois ci et là. Je préfère la franchise de mon homme qui assume ses « réactions d’homme ». Que mes corrections l’émoustillent fortement ne fait pas de lui un mauvais disciplinaire. N'oublions pas que le fantasme de la fessée vie parfois de la régression de la morale à une situation de plus charnelle.

Œdipienne ? Mais noooon pas du tout ! Quelle idée bizarre.

Il me semble un pur hasard que l'homme a 15 ans de plus que moi. Que j'aie des sueurs pas possibles dans l'entrejambe quand il me parle de mon éducation. Quand il prévoit de réviser avec moi mes bonnes manières. Et quand je considère à quel point j'aime le provoquer en public par mes attitudes et petites gestes pour qu'il se sente subitement très serré dans son jeans, je me vois au beau milieu d'un traité de psychanalyse :

Voyez bien, il n'aime que moi ! Bas les pattes, sinon je sors mes griffes.

Pour me garantir un impact psychologique de mes punitions, monsieur ne mélange pas les registres. Pas de risque avec lui de me trouver impliquée dans un pelotage coquin qui ne convient pas à la situation. Il s’applique avec sérieux. Chaque chose en son temps. Puis notre vécu en matière de correction s’empare de notre imagination au long de la journée et garantit des retrouvailles sur l’oreiller très intenses sans qu’il n' y ait rapport avec un claquement de mon postérieur.

Tu fais quoi là isabelle ? De la critique de cinéma ou du n'importe quoi ?

Je m'amuse chéri, je m'amuse...

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