...son
joli derrière dodu mis à découvert
Voici un texte
attribué à l'écrivain anglais Henry Spencer Ashbee et publié sous le pseudonyme Pisanus Praxi. Je le
trouve précieux, car il contient des conseils d'un monsieur pour
rendre agréables les illustrations pour un ouvrage sur la fessée.
Voici donc, il y a plus de cent ans, le narrateur Monsieur Philopodex
(veut dire « celui qui aimes les derrières ») nous parle
des différentes formes des derrières féminins, de l'instrument
employé ainsi que des mises en scène y compris les habits.
...une très curieuse et facétieuse
lettre occupant dans l'original quatre pages et dans laquelle un
correspondant, qui signe Pilopodex, fait part de son opinion et de
ses conseils au sujet des illustrations « pour un livre à paraître
sous peu sous le titre de : « Une Exposition de Flagellantes ».
«
Mais l'aspect d'une jeune dame agréable ayant ses jupes retroussées
et son joli derrière dodu mis à découvert, et paraissant ressentir
les caresses d'une verge, est chose assez amusante ; il en est ainsi
de votre excellente gravure, le caprice de Madame Du Barry, qui est
presque parfaite en son genre. — Je désirerais pour cela que votre
livre contînt de semblables descriptions et de pareils sujets. Et
maintenant, quelques mots au graveur : Faites-lui représenter le
derrière de la femme, qui certainement fera le principal sujet dans
la composition, — rond, dodu et ample, de taille plutôt supérieure
que moindre de celle adoptée ordinairement par les peintres et les
sculpteurs ; dites-lui de le représenter en général dans tout son
épanouissement au regard, quoique, dans quelques gravures, il pût
nous le donner de profil ou avec une étroite bande des jupons ou de
la chemise de la dame, ombrant légèrement une de ses parties, et
rappelez-lui que s'il a la parfaite connaissance de son sujet, comme
je m'imagine qu'il l'a, et qu'il est un homme de génie, il aura
devant lui un vaste champ pour le développer. Il pourra nous montrer
différentes sortes de derrières, tous naturels et propres ; tous
élégants et imposants (car il y a presque autant de différences
entre des têtes et des queues), mais pas tous semblables ; il ne
devra certainement pas donner à des femmes de trente-cinq ans le
petit derrière rond et ferme d'une jeunesse de quinze ans, ni le
gros derrière bombant d'une femme d'âge moyen à une jeune miss de
pensionnat. »
Philopodex continue en donnant des instructions
sur les ustensiles à employer, « non pas une grosse trique que l'on
pourrait ne pas prendre pour une verge », mais « une tige flexible
que les admirateurs de ce divertissement puissent savoir être faite
de leur chère verge » — et il donne l'indication suivante :« Il
se pourrait que dans ces dessins il y eût d'autres figures en dehors
de la principale. Mais comme nous ne pouvons avoir la satisfaction de
voir les jolis derrières de toutes, un dessinateur ingénieux peut
s'arranger de telle façon que l'une, par la nonchalance de sa pose,
nous montre ses jambes, une autre ses seins, et le vêtement des
autres peut être arrangé de manière à nous donner l'idée d'un
postérieur bien pris de formes et volumineux, caché sous les
draperies. De cette façon, chaque planche nous donnerait un joli et
intéressant tableau d'ensemble et ces petites adjonctions
procureront au regard une agréable diversion...»
Philopodex
conclut dans un post-scriptum :« J'ai pensé qu'il n'était pas
nécessaire de vous conseiller de faire vêtir toutes les figures.
Chaque dame doit avoir au moins sa chemise. Il faut toujours qu'en
cette matière la nudité ne soit que partielle pour donner le plus
haut degré de satisfaction. »
Même si les textes de cette époque ne sont pas ce qui parle le plus à mon imagination, il faut reconnaître que cet auteur a pas mal de raison, surtout lorsqu'il parle de l'intérêt à vêtir toutes les dames: incontestablement, la nudité est plus troublante quand elle est partielle, ou au moins quand elle peut contraster avec quelque chose.
RépondreSupprimerJe crois que c'est la version moderne de la feuille de vigne. Me sentent bien concernée par la nudité partielle justement, il s'ajoute un très agréable effet auto-érotique qui manquerait toujours à celui qui aime regarder. Sans parler de l'effet d'une caresse qui passe du vêtu à la peau nue.
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