Selon
un point de vue allemand !
Quand j'ai commencé à attribuer à la
fessée une place de choix dans ma vie, j'ai vite vu qu'il existait
plusieurs courants. Notamment celui des adeptes du spanking, ceux qui
aiment taper ou se faire taper sur les fesses pour le fun/plaisir.
Cela se fait avec une sacrée ardeur et étant passé il y a bien
longtemps entre les mains d'un authentique spanker (déjà le mot,
mais passons!) passionné, j'ai eu l'impression d'être un instrument
entre les mains d'un virtuose. Techniquement ce monsieur savait s'y
prendre. Passons sur la frissonnante poésie de devoir présenter mon
derrière tout nu aux yeux et aux mains d'un homme que j'aime ou du
moins que j'apprécie fortement. L'acte a duré, duré... car le
monsieur était vraiment un fan d'activités manuelles. Je me suis
levée avec les fesses très rouges et brûlantes sans avoir
toutefois accédé à ce nirvana qu'accompagne la véritable
punition. Celle qui procure le sentiment de satisfaction hystérique
si semblable d'une jouissance plus classique. D'ailleurs on appelle
l’hystérie pour cette similitude aussi une névrose de conversion
dans laquelle le corps exprime sa capacité de déplacer des
excitations sur d'autres organes, comme la peau des fesses pare
exemple. Ceci dit ce claquement rythmique sans enjeu ne correspondait
pas vraiment à mes attentes et je me suis sentie un peu volée de ce
que je recherche vraiment dans la fessée.
Et le soir au lit j'avais toujours trop
mal pour me consoler avec ma vilaine main. Dans ce sens efficace
cette fessée pour empêcher les mauvaises habitudes ! Puis cette
histoire manquait trop une certaine cohérence « narrative »
qui met ma machine à fantaisie en route. Alors je me suis endormie
en restant sur ma faim. Et l'attrait pour ce fantasme de « l’exercice
rythmique » sans imagination accompagnante m'est resté pendant
très longtemps un pur mystère.
Enfin j'ai pu discuter avec des adeptes
de la génération de mon homme et j'ai entendu quelques détails
intéressants sur la genèse du fantasme du spanking. Le déclencheur
n'était pas selon leurs dires un parent très à cheval sur la
discipline, mais une coutume vestimentaire très en vogue jusqu'à la
fin des années 60 en Allemagne. En effet à cette époque les
garçons portaient en été des culottes courtes comme en France
d'ailleurs, mais avec un distinction importante : leurs culottes
étaient en cuir, copies conformes de la mode bavaroise. Mon homme retient de ce vêtement
que du bien, notamment de la solidité qui permettait mille et un
jeux très énergiques sans se faire mal aux fesses. Et comme les
personnes qui ont répondus à mes questions il connaît également
le célèbreSchinkenklopfen, jeu qui consiste avant tout, notamment quand
s'est joué entre des garçons, de taper le plus fort possible sur la
culotte en cuir du copain. Ne nous étonnons pas que l'on surnomme
cette culotte un « cuir bruyant ». En fait si je
comprends bien, il y a une interaction entre la main qui tape et qui
chauffe au fil des claques comme le fessier qui sert de cible. Alors
dans ce sens on pourrait supposer que celui qui applique aussi,
semble vivre aussi une sorte de hystérie de conversion qui
fonctionne comme une punition de la vilaine main. Un peu dommage que
l'on trouve que rarement des textes qui abordent la poésie de la
main qui brûle. Pour ma part je manque hélas de compétence et de
toute façon en cas d'application je serais plutôt une mère
fouettarde avec un instrument, un martinet, paddle ou strap de
préférence.
Je reviens aux culottes en cuir. Pour
ma part moi aussi j'ai porté le modèle pour filles à certains
occasions de mon enfance et quand j'étais ado. Mais mon rêve de
recevoir une mémorable, d'abord sur ce vêtement, puis après
déculottage sur le derrière tout nu s'est seulement réalisé à la
mi vingtaine quand j'en avais parlé à mon homme qui s'est fait un
plaisir de me montrer la traditionnelle discipline des années 50 et
60. Je trouve à ses culottes en cuir une sensualité hors norme.
Notamment en portant un string ou encore mieux rien du tout sous
cette deuxième peau. Puis la fessée se relevé d'abord d'un grand
attrait pour les oreilles. Toutefois l'effet traverse vite et comme
on dit en Allemagne, cela commence à chauffer. Chauffer dans le sens
d'un échauffement dans la règle de l'art qui surprend par un
fessier parfaitement préparé pour la vraie déculottée. Toute une
belle histoire aussi à cause des bretelles à dégrafer et des gros
boutons en corne à défaire. Puis l'odeur du cuir qui envahit les
narines. L'ambiance devient encore plus authentique quand le
rohrstock (la canne) fait son apparition ou pour les adeptes du bio
pur, une belle gerbe de branches de boulot.
Ah
comme cela sent bon la discipline maison !
Il existe donc en Allemagne bon nombre
de personnes qui apprécient particulièrement le « spanking »
en culotte de cuir. C'est un peu l'équivalent fantasmatique de
l'écolière anglaise qui montre comme la culture se montre influent
sur nos besoin de la libido. Pour ma part moi aussi je suis
susceptible à ces charmes et je garde un souvenir plus qu'émue
d'une bonne fessée d'une vingtaine de secondes environ de la main de
mon homme lors d'une soirée bavaroise entre amis. Sur la culotte
bien entendu. Je suis assez bout en train au niveau des festivités
et on m'invite facilement pour assurer une bonne ambiance. Ce
soir-là, cela est passé sur le compte d'un gage (mon œil!), de la
bonne humeur et de traditions ludiques. Monsieur n'a pas fait
semblant et plus tard, enfin en tête à tête, s'est passé la
partie la plus chaude de la nuit...
Bonsoir Isabelle !!
RépondreSupprimerQuelle belle tranche de "fantaisie" culturelle vous nous servez là!! La fessée dans la joie !! Nos voisins d'outre-Rhin n'ont pas fini de nous surprendre avec leur charme pittoresque. Aussi coloré que pragmatique !!
Cependant, une cuisante fessée par-dessus une culotte en cuir, rembourrage efficace, certes, cela doit surchauffer la peau, et surtout en été ! Non ? Eclairez notre lanterne, Isabelle ! De même, je pensais que la gent féminine portait souvent la fameuse robe folklorique, la Dirndl, courante en pays bavarois et tyrolien, mais celle-ci arbore d'autres tenues empruntées... Comme le dit un vieil adage populaire : "question tenue, l'habit ne fait pas le moine mais il fait entrer à l'abbaye !"
Nos fantasmes se nourrissent avant tout du visuel et la mode en fait partie. D'où les jeux de rôles dans lesquels mises en scènes et costumes adéquats participent au succés de la "séance". Tout un programme.
Bonne fin de soirée à vous , Isabelle. Charles.
Cher Charles,
RépondreSupprimerbien sur le Dirndl est plus populaires pour les filles que la culotte en cuir. Mais cette dernière véhicule une image de la dame "culottée" qui attire l'attention "comme un garçon". Et je peux vous garantir qu'une telle tenue montre un joli effet sur certains messieurs qui n'a rien à envier à des bas et des hauts talons.Quant à l'effet d'échauffement n'oubliez pas que le cuir comme matière naturelle respire. Enfin c'est très spécial comme sensation. Il faut avoir essayé pour vraiment comprendre...