mardi 31 juillet 2012

136 Parfaite secrétaire 2 (Le bureau des filles; un fantasme)


Le bureau fantasmatique a hanté très tôt de manière fort agréable mes rêveries. Il en existait deux variantes principales.

Dans l'autre variante, la redoutable chef de bureau c'est moi. Cela se passe exclusivement entre filles (désolée pour les messieurs!) et il vaut mieux ne pas faire partie de mon service quand on manque le sens ou le goût pour le travail dans une structure de plus hiérarchique.

Les tenues et présentations sont imposées jusqu'à la couleur du vernis à ongles. La cadence de travail est soutenue et gare aux fautes. Les petites sont sanctionnées dans mon bureau par une claquante remise à niveau. Il m'arrive souvent « d'oublier » de fermer la porte pour que le service entier profite des corrections à l'ancienne que j'applique avec un solide paddle en cuir qui est accroché à porté de ma main.

Concernant les grandes fautes cela se passe devant tout le monde, la jupe et la culotte enlevées pour servir d'exemple. Il en va se soi que la fautive travaillera pour le reste de la journée les fesses à l'air, exposant une rougeur proportionnelle à la gravité de son manquement.

Et quand on me demande comment je fais pour assurer un travail d'une qualité irréprochable, je pointe tout naturellement vers le paddle en vantant les méthodes traditionnelles.

Toutefois l'ambiance au travail est agréable. Les filles sont loin d'être terrorisées. Même si elle ronchonnent à la vue du paddle , personne ne met en doute le bien-fondé du système punitif.

On y trouve de la rivalité féminine toute mignonne. Des filles qui se dénoncent entre elles pour la satisfaction de voir passer leur vilaine collègue sur mes genoux. Par exemple parce que au lieu d'enfiler une culotte réglementaire, elle a essayé de me duper avec un string.

Puis, moment culminent de la semaine quand arrive l’inspecteur ou l’inspectrice pour me demander le bilan. Jamais content, je dois répondre par la peau de mes fesses en réajustant les objectifs encore plus vers le haut. Je suis déculottée en présence de l'équipe complète et avant de recevoir ma correction, je suis amenée à exprimer un mea culpa sincère sous les discrets ricanements de mes filles.

Étant la supérieure, je reçois une discipline exemplaire correspondant à mon statut. Il me semble inutile d'insister sur le fait que pour le reste de journée je suis de très mauvaise humeur et à pendre avec les pincettes, sévissant pour un oui ou un non. Sachant que de retour à la maison, mon mari, prévenu de me pitoyables prestations selon ses propres mots, se chargera pendant le week-end de réviser avec moi de manière particulièrement pertinente et spectaculaire mes objectifs. Et ma réputation de passer les lundis matins toujours debout, faire rire aussi tout les autres services de la boite.

Voila donc mes deux familles de rêveries. Dans le prochain volet je raconterai comment certains éléments du fantasme de la parfaite secrétaire ont pu se glisser dans ma vraie vie.

4 commentaires:

  1. Bonsoir Isabelle
    Oh que j'aurais aimé être dans ce service... Bien qu'il ne soit constitué que de filles ... peut-être qu'un stagiaire ou ..... Merci pour tout cela Isabelle. Je réserve le service du café, le nettoyage des chaussures ou bottes et bien sur l'entretien de l'imperméable verni noir de la directrice ... Mais là je m'égare durement..

    Graham

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    1. Je trouverai bien une place pour vous, Graham. Rire. Notamment que vous tiens en partie pour responsable du fait que je me consacre à ce sujet... qui me plaît beaucoup d'ailleurs, mais qui n'était pas prévu sur ma liste des textes à faire dans l'immédiat. Voila détournement d'isabelle de ses posts sérieux. Cela commence mal au bureau et nous avons déjà un bon motif de punition pour vous. Je vais y réfléchir en attendant mon café et j'aurais grande envie de me faire cirer mes cuissardes que je porte parfois et uniquement à la maison. Pour échapper moi-même a cette corvée punitive que m'impose parfois mon homme. Dont la difficulté particulière consiste de faire briller les innombrables languettes (et leur dessous) qui portent les crochets pour le laçage. Punissons bien, punissons utilement aussi !

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  2. Bien chère Isabelle.

    J'aurais bien postulé en tant que "chauffeur - factotum". Votre chauffeur, bien sur et votre factotum bien évidement. Dévouè "corps et âme" à ma chef(fe) de service, portant sa malette jusqu'à la salle de réunion, ayant toujours à porter de mains le nécessaire à cirer, jet je précise pour les mauvaises langues, que ce nécessaire à cirer s'il comprends bien ma langue, celui-ci n'est en rien pour "cirer les pompes" mais plus subtillement pour celles-ci rutillent et brillent de mille feux, de milles éclats, comme autant de diamants bruts.

    Vous faites allusion à votres cuissardes, bien chère, que celles-ci doivent être magnifiques protées par Vous..
    Y a t'il un site où on pourrait les découvrir ?

    Le fait de punir utile reste à mon très humble avis, le "bea ba" de la DD. Quand à savoir s'il faut punir le fait !!! la question reste posée ...

    Excellente journée Madame la Directrice.
    (café Nespresson VOLUTO .... What else !)
    Graham

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    1. Alors voyons, Graham, étant grande amatrice des film « Sissi (pas de jeu de mot svp hein!)» avec Romy Schneider je me souviens bien quand elle explique à son mari, l'empereur François-Josef que rien ne vaut la salive pour faire briller les bottes. Ceci dit pour ma part je préfère du cirage « vulgarus » acheté en grand commerce et hors de question de faire le travail avec la langue. Ce n'est pas l'idée de tels fantasmes qui me dérange, mais ce n'est pas mon monde à moi.

      Les cuissardes pour certains messieurs dont le mien c'est du « ex fan de sixties » tout pur et doit leur rappeler les bottes de leur maman ou autrement cette dernière en train de leur botter les fesses. Quant à moi cela me fait des belles jambes. Ne cherchons pas plus loin.

      Comme déjà dit ailleurs mon homme n'est pas un exemple de fantasmes originaux et il me semble que le modèle de mes cuissardes doit correspondre au goût de certains anciens magazines pour hommes. Je n'ai donc pas envie de chercher et l'allure de mes cuissardes demeurera un mystère.

      Ceci dit, j'ai quelque part un lien vers un clip des années 60 qui met en scène en deuxième plan des jeunes femmes justement en cuissardes, non pas en dominatrices, mais comme pur effet de mode. Attendez donc mes liens de samedi 

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