dimanche 8 juillet 2012

119 Main ou instrument ?


Ce n'est pas un choix existentialiste pour mes fesses et moi, mais de bon sens. Celui du moindre mal !

Je n'ai pas un dédain pour la main. Au contraire, je trouve que c'est par là que passe une grande partie de la sensualité inter-humaine. Quelques jolies claques, exclusivement manuelles et bien sonores, dans un contexte « récréatif » sont loin pour me déplaire. Mais il faut que cela reste plutôt l'exception que la règle, de l'ordre d'une petite surprise et surtout ludique. Je ne supporterait pas un compagnon avec une main compulsive quand j'attends des caresses.

Dans un cadre punitif c’est l'application de la main que « j’apprécie » le moins. Déjà, une fessée punitive ne sert pas à mon avis à s'enivrer de sensualité, mais de corriger efficacement mes fautes ou un mauvais comportement. Et je trouve que l'emploi d'un instrument crée au mieux cette distance nécessaire, appelée le respect, pour établir un rapport éducatif entre la personne qui reçoit sa punition et la personne qui représente...l'autorité.

Voila le mot qui convient le mieux pour me faire frisonner dans ce genre de contexte : l'autorité et non pas la dominance par exemple.

Mais bon , les goûts et les couleurs...

Puis Monsieur est tellement ferme quand il s’agit d’un rendez-vous punitif entre sa main et la peau de mes fesses. Ce sont des explications extrêmement sonores et brûlantes. Et quand je me relève je n’ai plus envie de m’asseoir pendant un long moment. Alors les instruments me paraissent comme un traitement de faveur...

Je n’ai jamais subi une « discipline torture » de ma vie. Sévère à mon goût oui, douloureuse aussi oui, mais pas de sentiment d’abus de ma personne. Juste l’impression d’avoir été corrigée à la hauteur de mes méfaits avec l’agréable satisfaction d’avoir payé ma dette. Entre moi et les instruments il n’y a pas de guerre. Pas de sentiment d’angoisse à leur évocation, mais un sacre respect. Je les conçois comme un remède désagréable, mais terriblement efficace, calmant au mieux mes besoins de punition.

Pour mon prochain post l'avis d'un chercheur sérieux sur la question. Rien que cela !

4 commentaires:

  1. Je crois que je vous suivrais bien dans votre préférence pour les instruments, chère Isabelle, si je vivais la fessée comme une discipline "pour de vrai". D'ailleurs, je me souviens que dans mon enfance j'ai été une fois impressionné par une scène de fessée scolaire (anglaise, bien sûr) à la badine, et pendant longtemps les fessées que j'imaginais ne se passaient qu'avec des instruments. Seulement, dans mon cerveau tordu, la discipline et la punition soit me révoltent, de façon générale et sans lien avec la faute, ou m'attirent comme quelque chose de chargé de sens érotique. Du coup, je ne cherche pas la distance, mais justement la proximité, et j'apprécie beaucoup la sensation de la main. D'où notre nouvelle habitude avec Constance: après avoir bien rougi mes fesses avec les divers instruments, elle finit avec une série de claques à la main - pour troubler.

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  2. Et surtout, contrairement à votre homme, (ce qui me conforte dans l'idée d'être une pauvre chose), je ne suis pas capable de donner la fessée uniquement à la main de sorte que ma victime n'ait plus envie de s'asseoir après. (Je suis frustrée).

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  3. Je vous trouve juste une petite ambivalence, Simon. Rire. Révolte contre la discipline et la punition d'un côté et attirance érotique de l'autre. Ne cherchez pas de logique sur un terrain où rationalité et irrationalité s'affrontent. Il n'y a rien de tordu, mais que du typiquement humain. Ce qui compte c'est ce que vous en faites. Et visiblement vous avez trouvé une excellente solution. Non seulement dans votre couple, mais aussi de manière créative pour distraire vos lecteurs.

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  4. Ah Constance, j'aurai le même pragmatisme que vous si c'était moi qui impose la discipline. Il m'est arrivée à plusieurs occasions de donner une tape sur les fesses de mon homme (mais oui!) et je dois dire cela fait très mal... à la main.

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