Se
balancer peut procurer des sensations voluptueuses.
Freud
en parle. Et selon mes propres expériences il dit vrai. Je me suis
rendue compte de cet effet déjà toute petite et je n’ai jamais
perdu le goût pour cette délicate ivresse. Dès que je vois une
balançoire quelque part, je ne peux résister à la tentation de
rafraîchir mes souvenirs. Et quel romantisme à mes yeux que de se
faire pousser par son amoureux.
A
un moment de notre vie de couple, Monsieur avait loué une belle
maison de vacances, retirée et au calme parfait. Comme nous les
aimons. Puis - comble de bonheur- il y avait une superbe balançoire
dans le jardin.
Vu
la tranquillité du cadre et le beau temps, mon homme « décréta »
alors que je passe mes vacances toute nue. Non pas que ce soit une
obligation absolue. Notre DD ne va pas aussi loin. Ayant fait pas mal
de naturisme (comme il se doit pour une allemande disent les
mauvaises langues !), je n'y voyais aucun inconvénient et je croyais
que Monsieur allait s'y mettre aussi.
Hein
ben non !
Mon
grand garçon avait tout simplement envie de réaliser un de ses
rêves de son adolescence. Rêve particulier, on s'en doute et cause
de mauvaises habitudes jadis sous la couette.
Alors
le lendemain matin, après le petit déjeuner, il me fit sortir toute
nue au jardin pour que je prenne du bon air et des couleurs. Tandis
que lui restait habillé. Au début je trouvais la situation
amusante, puis petit à petit délicieusement perverse. Je prenais
comme par hasard des positions particulièrement impudiques en
profitant d'une séance de gym sous un ciel uniformément bleu.
Mon
homme résista bien à la tentation jusqu'au moment où je me suis
mise sur la balançoire. Joli élément qui avait certainement manqué
à ses fantaisies d'ado et qui m'apporta aussitôt le preuve que le
balancement procure aussi des sensations à celui qui regarde.
Sacre
Monsieur Freud, vous avez oublié de mentionner ce détail dans vos
écrits !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire