mercredi 13 juin 2012

98 Service de fessée express pour dames 2


Il en va de soi que je ne cherche pas du sordide, évoquant un hôtel de passe. Plutôt un cadre lumineux avec accueil souriant et de qualité. Croisant éventuellement en entrant une dame qui vient de finir sa petite récréation, rayonnante, en se frottant encore le derrière.

Voila qui est rassurant. Ici on ne badine pas avec la discipline !

Tiens, je viens de réaliser en écrivant ces lignes que je n'ai jamais pensé à la tenue de l’hôtesse de l’accueil. Ni à la mienne d'ailleurs. Supposons alors que je sois en tenue pour aller au travail et ce RDV se passe juste avant. Si, si, je suis bien matinale.

Une salle d'attente de plus agréable pour papoter avec d'autres clientes. Certaines sont des habituées comme moi. On reconnaît facilement les nouvelles. Pas qu'elles se cachent honteusement dans leur fauteuil, non ! Nous sommes entre dames, alors pourquoi rougir. Je les sens bien tendues, inquiétées pour leurs fesses. Il n'est pas évident de prendre le pli d'une discipline corporelle à l'âge adulte. Et ici on ne cherche pas simplement le bâton, non, on paye pour le recevoir.

Les soins sont prodigués exclusivement par des dames. Pour éviter toute ambiguïté sexuelle. Je n'ai rien contre une main baladeuse dans la plupart des situations intimes avec un monsieur, mais une vraie fessée punitive, cela se respecte. Il faut du sérieux pour l'appliquer et - par pitié - éviter les discours du plaisir et de la jouissance.

Je suis assez grande pour savoir qu'une bonne correction fait toujours très mal.

Puis certains hommes risquent de trahir la passion pour leur métier par une déformation professionnelle au niveau du caleçon. C'est mignon à voir sur son homme, mais inadmissible sur un professionnel de la détente corporelle.

Comme clientèle je verrais bien des femmes modernes et dynamiques, toutes tranches d'âge représentées :étudiantes, commerçantes, cadres, métiers à responsabilité etc. Elles s'y rendent essentiellement le matin, avant le travail comme moi avec un pic de fréquentation le lundi matin pour débuter la semaine avec la niaque exigé par leurs supérieurs. Et quoi de mieux qu'un fessier fortement rougi ou strié selon le forfait choisi pour se montrer intraitable envers ceux et celles qui ne font rien d'autre que de se reposer sur le leur...parce qu'eux n'ont pas un mal d'enfer pour s'asseoir.

Bon, il en va de soi que le tour du sujet est loin d'être achevé. J'y reviendrai un autre jour !


2 commentaires:

  1. Une dame, fesseuse dans de telles conditions, pourrait certainement mieux cacher ses émois qu'un homme (en un mot, nous, ça ne fait pas de bosse sous la jupe), mais je suis persuadée que lesdits émois seraient bien présents.
    C'est terrible, ce genre de texte me rappelle toute mon adolescence!

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  2. A bien y réfléchir, je crois que mon fantasme vise tout simplement le sadisme qu'une femme peut ajouter à une relation ou interactivité sociale sans qu'il y ait besoin qu'une sexualité explicite surgisse. Je vois la fessée comme une sorte de « missing link » qui établit la jonction entre fantasmes pré-génitaux avec leur mode de plaisir particulier et fantasmes génitaux offrant des plaisirs d'une toute autre nature. Jonction qui se fait justement à l'adolescence et bien évidement l'écriture de ce genre de textes s'accompagne pour moi par une intense nostalgie...

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