Ce fantasme datant
du temps quand j'étais encore célibataire, bien que entièrement
nouveau pour le scénario, contenait parfois quelques éléments
antérieurs. C'est-à-dire il arrive que le personnel féminin est
importé de rêveries de mon enfance ou adolescence. Style mauvaise
surprise :
Tiens
donc. Voila isabelle. Je me ferai un plaisir de m'occuper de toi !
Convoitant ce que
l'on voit tous les jours, comme disait Hannibal Lector, je suis alors
reçue dans cet établissement très spécialisé par des anciennes
connaissances ou voir des personnes que je côtoie encore. Il ne
s'agit donc pas d'une construction entièrement anonyme qui met en
relief des désirs de punition à l'état pur, mais elle fait
remonter des petites scènes de la vie quotidienne auxquelles se
souvient la dame sensée de s'occuper de moi. Place alors à un
traitement spécial qui dépasse le cadre professionnel et qui fait
le ménage et le récapitulatif de mes anciens « pêchés ».
Tu
mérites ta punition depuis longtemps, isabelle !
Passent alors en revue une multitude de
dames, commerçantes du quartier, mères de mes copains ou copines,
prof de danse ou de gym, instructrices de mon club de
« Funkenmariechen »
(sorte de majorette).
D'autres
fois je suis reçue par des « soignantes »
interchangeables, représentant le même type de femme, souligné par
une uniforme maison.
Comme
presque toujours dans mon monde fantasmatique, les éléments gênants
emportent sur l'aspect douloureux.
L'idée
de recevoir mon traitement la porte ouverte, avec le bruit des
claques qui se propage dans la salle d'attente et amuse ainsi les
autres dames, me plaît plus que n'importe quel scénario qui
contient des attaches ou un bandeau par exemple.
J'aime
particulièrement imaginer de devoir traverser la salle d'attente
après mon traitement, la jupe relevée, la culotte aux chevilles et
mes fessées rouges en l'air. Idem que ce genre des mésaventure
arrive à une des clientes avant moi.
En
fait la correction comme acte en soi, ne joue qu'un rôle
d'accessoire et se perd entre la préparation et ses suites que je
souhaite l'une comme l'autre les plus honteuses possibles.
C'était
un fantasme bien persistant et j'ai dû essayer tous les soins de la
carte en long et en large. Il s'imposait souvent le matin, en allant
au travail. Ou encore quand je n'était pas contente du tout de
moi-même.
Il
m'arrive encore, à des rares occasions à le revisiter, mais depuis
que j'ai mon père
fouettard perso
à la maison, je préfère m'adresser à la fermeté d'une main
d'homme...
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