Voici un fantasme datant du temps quand j'étais encore célibataire. L'idée m'est
venue un jour en songeant aux hommes qui vont chez les dominatrices.
Alors
première pensée à l'âge de l'égalité des sexes, pourquoi ne pas
un tel service pour dames en manque d'éducation anglaise ?
Mais une fois ma
pensée formulée, j'ai compris aussitôt pourquoi déjà moi-même
je n'irais pas.
Je ne prétexte
pas de scrupules morales, ni une gêne de payer pour un service,
spécial certes, mais un service tout de même. Par contre j'avais
déjà vu des photos de Donjons où se passent des RDV entre
dominatrice et client. Certains m'évoquent une atmosphère
moyenâgeuse qui ne me convient pas. Dans d'autres avec leur ambiance d'école je ne me sens pas non plus à ma place.
Je ne porte aucun jugement sur les fantasmes des autres, que cela
soit clair, mais à chacun et chacune son petit monde.
Alors
t'attendais quoi, isabelle ? Un cadre « Barbie suit des
cours d'éducation anglaise » !
Exactement !
Un joli cabinet, style esthéticienne à
l'ancienne. Avec une enseigne qui évoque l'activité d'une manière
claire sans rentrer dans la niaiserie, par exemple :
« Institut
pour discipline féminine »
« Éducation
anglaise pour dames »
« Aux
bonnes fessées d'antan ».
Avec une pancarte discrète des
prestations c'est-à dire: mises en garde, sermons, déculottage,
nudité intégrale, positions, fessées avec main ou instruments,
coin, lavements, bandeau, crème apaisante etc. Puis les tarifs bien
évidement. Pour comparer le rapport qualité/prix avec d'autres
enseignes.
Ensuite la gamme des instruments :
Nous
employons le martinet, la brosse à cheveux, le paddle, la ceinture,
la badine...
Des recommandations (aller au petit
coin avant certaines séances, ne pas prendre RDV en cas de coup de
soleil sur le derrière, après des vaccinations dans les fesses). Et
mises en garde, façon pizzeria allemande qui prévient en matière
de piments.
Notre
« fessée forte » est appliquée seulement aux clientes
qui ont déjà reçues avec succès « la petite » puis la
« moyennement
forte ».
Vous savez, fantasmer sur un cabinet de discipline en mode "Barbie suit des cours d'éducation anglaise", ce n'est pas aussi étrange que mon fantasme à moi, qui était d'être une fesseuse de couvent pour jeunes filles. Comment ce délire religieux m'est venu, à moi qui n’ai reçu aucune éducation religieuse, connu personnellement aucune bonne soeur ni aucun pensionnaire d'institution religieuse, je l'ignore complètement. Pourtant je m'imaginais, embauchée par la paroisse, brieffée par la mère supérieure, et en charge de fraîches jeunes personnes innocentes (filles et garçons), pour leur faire expier leur péchés...
RépondreSupprimerQuel joli fantasme ! Cela donne envie de lire une petite fiction à ce sujet. Je serais particulièrement intéressée par l’entretien d'embauche.
RépondreSupprimerRassurez-vous, ayant moi-même grandi sans Dieu ni maître, l'idée des religieuses me trouble aussi. Dans le sens de porter leur tenue, version très sexy pour troubler mon homme qui lui, outré par mon insolence blasphématoire, me punit d'une fessée exemplaire. Ma foi, en réalité j'ai un peu honte en fait de faire endosser à mon homme le rôle du moralisateur... ce qui ne lui correspond pas du tout. Donc de quoi à mériter vraiment une fessée !
D'après mes dernières informations, Simon n'aurait absolument rien contre l'idée de me voir écriturer à partir de mes fantasmes d'enfance ou d'adolescence. (traduction: dès que je commence à en parler il sautille sur place comme il n'aurait jamais osé le faire à huit ans). Mais le problème, c'est que j'ai l'impression de n'avoir jamais fait quelque chose de très élaboré. Et je ne suis pas sûre d'arriver à tirer quelque chose de potable de mes rêveries. Même mon dernier texte, que j'ai fait un peu sous votre influence, ce n'est pas un fantasme, c'est un rêve que j'ai fait. d'où cet habile jeu de mots: il ne faut pas confondre "rêve" et "rêveries"!
RépondreSupprimerMon Papa m'a toujours expliquée que quand les femmes parlent de leurs fantasmes, dans le sens de rêveries ou rêve éveille, les hommes se taisent. Veut dire qu'ils se montrent particulièrement intéresses. Bon le mien ne sautille pas, mais on voit tout de même très bien qu'il n'est pas dans son état normal. Alors ne vous privez pas d'en parler, surtout sur un blog qui a pour sujet justement un ou des fantasmes et leur réalisation.
RépondreSupprimerRien ne vous empêche « d'habiller » vos rêveries. Et pourquoi pas sous forme de fiction ?
Ceci dit le rêve que vous racontez sur votre blog est particulièrement intéressant pour son authenticité. Mais cela devient encore plus passionnant quand vous livrez vos conclusions au réveil.
Ce qui est amusant, c'est que le rêve que j'ai raconté, je l'ai illustré avec des dessins de putti, lesquels m'ont inspiré un autre rêve, où je me retrouvais occupée à mettre au lit des angelots qui n'arrêtaient pas de voleter dans la pièce pour m'agacer, qui portaient des tuniques très fines que je n'arrivais pas à plier correctement, et que je finissais par menacer de fessée... Mais je suis une spécialiste des rêves tordus, celui là fait partie des plus soft.
RépondreSupprimer(Et votre Papa est quelqu'un de très bien!)
Non, pour ma part je ne trouve rien de tordu dans vos rêves. Pour moi c'est un univers ludique et bon enfant où il fait bon vivre. C'est trop mignon de vous imaginer de donner une petite fessée à des angelots. Je crois qu'il existe pas mal de dessins dans ce sens sous l'appellation d'éros qui reçoit une fessée avec un éros d'une ressemblance frappante avec un angelot.
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