Il
en va de soi que je ne cherche pas du sordide, évoquant un hôtel de
passe. Plutôt un cadre lumineux avec accueil souriant et de qualité.
Croisant éventuellement en entrant une dame qui vient de finir sa
petite récréation, rayonnante, en se frottant encore le derrière.
Voila
qui est rassurant. Ici on ne badine pas avec la discipline !
Tiens, je viens de réaliser en
écrivant ces lignes que je n'ai jamais pensé à la tenue de
l’hôtesse de l’accueil. Ni à la mienne d'ailleurs. Supposons
alors que je sois en tenue pour aller au travail et ce RDV se passe
juste avant. Si, si, je suis bien matinale.
Une
salle d'attente de plus agréable pour papoter avec d'autres
clientes. Certaines sont des habituées comme moi. On reconnaît
facilement les nouvelles. Pas qu'elles se cachent honteusement dans
leur fauteuil, non ! Nous sommes entre dames, alors pourquoi
rougir. Je les sens bien tendues, inquiétées pour leurs fesses. Il
n'est pas évident de prendre le pli d'une discipline corporelle à
l'âge adulte. Et ici on ne cherche pas simplement le bâton, non, on
paye pour le recevoir.
Les
soins sont prodigués exclusivement
par des dames. Pour éviter toute ambiguïté sexuelle. Je n'ai rien
contre une main baladeuse dans la plupart des situations intimes avec
un monsieur, mais une vraie fessée punitive, cela se respecte. Il
faut du sérieux pour l'appliquer et - par pitié - éviter les
discours du plaisir et de la jouissance.
Je
suis assez grande pour savoir qu'une bonne correction fait toujours
très mal.
Puis
certains hommes risquent de trahir la passion pour leur métier par
une déformation professionnelle au niveau du caleçon. C'est mignon
à voir sur son homme, mais inadmissible sur un professionnel de la
détente corporelle.
Comme clientèle je verrais bien des
femmes modernes et dynamiques, toutes tranches d'âge
représentées :étudiantes, commerçantes, cadres, métiers à
responsabilité etc. Elles s'y rendent essentiellement le matin,
avant le travail comme moi avec un pic de fréquentation le lundi
matin pour débuter la semaine avec la niaque exigé par leurs
supérieurs. Et quoi de mieux qu'un fessier fortement rougi ou strié
selon le forfait choisi pour se montrer intraitable envers ceux et
celles qui ne font rien d'autre que de se reposer sur le leur...parce
qu'eux n'ont pas un mal d'enfer pour s'asseoir.
Bon, il en va de soi que le tour du
sujet est loin d'être achevé. J'y reviendrai un autre jour !
Une dame, fesseuse dans de telles conditions, pourrait certainement mieux cacher ses émois qu'un homme (en un mot, nous, ça ne fait pas de bosse sous la jupe), mais je suis persuadée que lesdits émois seraient bien présents.
RépondreSupprimerC'est terrible, ce genre de texte me rappelle toute mon adolescence!
A bien y réfléchir, je crois que mon fantasme vise tout simplement le sadisme qu'une femme peut ajouter à une relation ou interactivité sociale sans qu'il y ait besoin qu'une sexualité explicite surgisse. Je vois la fessée comme une sorte de « missing link » qui établit la jonction entre fantasmes pré-génitaux avec leur mode de plaisir particulier et fantasmes génitaux offrant des plaisirs d'une toute autre nature. Jonction qui se fait justement à l'adolescence et bien évidement l'écriture de ce genre de textes s'accompagne pour moi par une intense nostalgie...
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