mardi 25 février 2014

478 Corrigée pour un rôti brûlé 5 (suite et fin)


Penchée sur mon bureau, la mauvaise cuisinière ! Et oubli pas de baisser ta culotte avant !

En plus il se paye ma tête. Zut, je suis en colère contre moi, d'avoir cherché le bâton pour m'en prendre une bonne. Mais je dois avouer que je suis sacrément troublée, à chaque fois que je dois me déculotter pour présenter mon derrière tout nu en vue d'une correction à mon chéri. C'est cela aussi la magie de la fessée. Inversement à la situation enfantine qui nous apprend qu'il ne convient pas de montrer nos fesses de cette façon, ici nous sommes sollicités de nous débarrasser au plus vite de ce qui couvre la chair.

En route la petite dame pour une séance de discipline cul nu !

Pour que mon passage sur son bureau se passe le plus confortablement possible, nous nous servons d'un coussin bien dodu. Le même qui sert d'ailleurs pour mes passages sous son bureau et aussi quand il a envie (et moi aussi) de me montrer qui décide à la maison par quel endroit se passent les choses. Dans ce dernier cas mes émotions et pensées se trouvent très loin d'un contexte punitif et tournent plutôt autour d'un acte qui incarne pour moi un comble de virilité, du « pouvoir  faire en action » qui met joliment en relief la différence. Considérant que cette dernière est pour moi créatrice de belles émotions, de fortes excitations et aussi du bonheur conjugal. Mais ceci est une autre histoire.

Et voilà, les claquements d'un martinet en action qui résonnent dans la pièce de travail de mon chéri. Le plus terrible n'est pas la pas bien méchante correction qui est en train de se produire.

Mon homme n'est pas basique au point de prendre un rôti brûlé comme prétexte pour vouloir imposer une correction pour de bon.

Ce qui ne veut pas dire que j'ai payé et paye encore parfois certaines insolences et fautes graves d'un tarif aussi bon marché. Enfin, ce qui me dérange dans la situation présente, c'est mon sentiment tout subjectif de mériter des claques plus fortes. Pour motif de me trouver sous l'emprise d'un fantasme qui me paraît à tête reposée tellement débile que j'aie presque honte de moi. Sans parler du coup que se prend mon narcissisme. C'est plutôt la méga-claque que je souhaite se répercuter grandeur nature sur mon derrière. Alors bien au contraire de certains autres contextes punitifs, je commence subitement à réclamer quelque chose de plus consistant :

Plus fort chéri, plus fort !

C'est une affaire qui devrait se régler - selon mon ressenti - entre la peau de mes fesses et la main de mon homme. En augmentant le son. Satanas de besoin de punition ! Tu ne peux pas te contenter de ce qui arrive à mon derrière ? Tu veux encore plus ?

Chéri donne-toi du mal !

Mon chéri ne se laisse pas prier. Quelques claques qui avoisinent l'intensité de bonnes corrections et mon derrière se sent plus rassuré. En fait, pour éliminer efficacement les mauvaises tensions, il faut employer une certaine force. Notamment dans un contexte aussi ridicule à sa base. Et retenons que je souhaite être corrigée de manière parfaitement sérieuse pour ce rôti brûlé. Tout compte fait, il n'a pas brûlé par hasard. J'étais au téléphone avec ma maman en train de papoter. Monsieur était passé à côté de moi, je ne me souviens plus quand, on me disant :

T'as mis la minuterie, isabelle. Tu t'en occupes ou tu veux j'y aille voir ?

Mais non, repose toi, c'est moi qui fais la cuisine !

Mon homme semble posséder un sixième sens pour mes besoins disciplinaires. Estimant le martinet comme de la bonne rigolade pour cette situation si délicate, il décide enfin de le poser pour s'appliquer à la main. Et là, il ne fait pas semblant. Il se laisse aller. A force de me faire claquer mon postérieur en surpuissance, j'ai l'impression que ce dernier commence à fumer comme notre rôti. Et je me sens ô combien soulagée quand arrive enfin ma délivrance, mon besoin de punition qui se transforme en flot de sanglots. Ma cuisson ainsi terminée, j'ai dû passer longtemps au coin pour refroidir, car mon fessier affichait vraiment une couleur de plus intense. Pour que je réfléchisse aussi à la question si je souhaitais me rendre la vie plus difficile par un règlement de maison plus stricte. Puis on en a parlé le lendemain matin au deuxième petit déjeuner en tête-à-tête. Moi assise sur le fameux coussin dont j'ai parlé plus haut. Malgré une nuit de sommeil, j'avais encore très mal au derrière. J'ai surtout compris une chose :

Ne jamais solliciter mon homme de claquer plus fort lors d'une punition !

Certains hommes peuvent cacher une grande susceptibilité à ce niveau. Je crois que j'ai dû vexer mon chéri en sous-entendant un travail éducatif de moindre qualité...

5 commentaires:

  1. " Certains hommes peuvent cacher une grande susceptibilité à ce niveau ".
    Cette phrase m'a fait sourire tellement en raisonne en moi... Parfois c'est à nous de les guider ;)

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    1. Mais oui, il faut parfois guider ces messieurs ! Je pense qu'il ne faut rien connaître aux femmes pour croire que dans la DD elles se contentent d'un rôle purement passif.

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    2. Même dans le côté purement vanille de la relation, hein. Si on ne les guide pas, ils ne peuvent pas tout deviner, les pauvres mignons.

      Constance

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  2. En y réfléchissant, je pense qu'un accident en cuisine pourrait déclencher un besoin de punition chez moi. Je suis tellement furieuse après moi quand je rate un plat que j'ai souvent envie de dire à Simon "donne moi une fessée, je suis vraiment trop gourde!". Mais j'ai aussi l'air tellement triste qu'il a surtout envie de me faire des câlins. Il faut aussi dire que ça va loin, chez moi, quand je suis déprimée, je suis capable de dire que je suis une incapable et une ratée quand mes oeufs au plat sont trop cuits. (je sais que c'est stupide)

    Constance

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    1. Ah voilà, comme cela me fait plaisir d'être comprise. En plus par une cuisinière hors pair ! Doublement furieuse à cause de mon plat raté et puis à cause de mon besoin de punition qui se manifeste. Par contre triste, pas vraiment. Ceci dit, peu importe la variante, il est toujours étrange de constater de se faire tout un plat dans sa tête pour un plat raté...

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