Penchée sur
mon bureau, la mauvaise cuisinière ! Et oubli pas de baisser ta
culotte avant !
En plus il se paye ma tête. Zut, je
suis en colère contre moi, d'avoir cherché le bâton pour m'en
prendre une bonne. Mais je dois avouer que je suis sacrément
troublée, à chaque fois que je dois me déculotter pour présenter
mon derrière tout nu en vue d'une correction à mon chéri. C'est
cela aussi la magie de la fessée. Inversement à la situation
enfantine qui nous apprend qu'il ne convient pas de montrer nos
fesses de cette façon, ici nous sommes sollicités de nous
débarrasser au plus vite de ce qui couvre la chair.
En
route la petite dame pour une séance de discipline cul nu !
Pour que mon passage sur son bureau se
passe le plus confortablement possible, nous nous servons d'un
coussin bien dodu. Le même qui sert d'ailleurs pour mes passages
sous son bureau et aussi quand il a envie (et moi aussi) de me
montrer qui décide à la maison par quel endroit se passent les
choses. Dans ce dernier cas mes émotions et pensées se trouvent
très loin d'un contexte punitif et tournent plutôt autour d'un acte
qui incarne pour moi un comble de virilité, du « pouvoir
faire en action » qui met joliment en relief la différence.
Considérant que cette dernière est pour moi créatrice de belles
émotions, de fortes excitations et aussi du bonheur conjugal. Mais
ceci est une autre histoire.
Et voilà, les claquements d'un
martinet en action qui résonnent dans la pièce de travail de mon
chéri. Le plus terrible n'est pas la pas bien méchante correction
qui est en train de se produire.
Mon
homme n'est pas basique au point de prendre un rôti brûlé comme
prétexte pour vouloir imposer une correction pour de bon.
Ce qui ne veut pas dire que j'ai payé
et paye encore parfois certaines insolences et fautes graves d'un
tarif aussi bon marché. Enfin, ce qui me dérange dans la situation
présente, c'est mon sentiment tout subjectif de mériter des claques
plus fortes. Pour motif de me trouver sous l'emprise d'un fantasme
qui me paraît à tête reposée tellement débile que j'aie presque
honte de moi. Sans parler du coup que se prend mon narcissisme. C'est
plutôt la méga-claque que je souhaite se répercuter grandeur
nature sur mon derrière. Alors bien au contraire de certains autres
contextes punitifs, je commence subitement à réclamer quelque chose
de plus consistant :
Plus
fort chéri, plus fort !
C'est une affaire qui devrait se régler
- selon mon ressenti - entre la peau de mes fesses et la main de mon
homme. En augmentant le son. Satanas de besoin de punition ! Tu
ne peux pas te contenter de ce qui arrive à mon derrière ? Tu
veux encore plus ?
Chéri
donne-toi du mal !
Mon chéri ne se laisse pas prier.
Quelques claques qui avoisinent l'intensité de bonnes corrections et
mon derrière se sent plus rassuré. En fait, pour éliminer
efficacement les mauvaises tensions, il faut employer une certaine
force. Notamment dans un contexte aussi ridicule à sa base. Et
retenons que je souhaite être corrigée de manière parfaitement
sérieuse pour ce rôti brûlé. Tout compte fait, il n'a pas brûlé
par hasard. J'étais au téléphone avec ma maman en train de
papoter. Monsieur était passé à côté de moi, je ne me souviens
plus quand, on me disant :
T'as mis la
minuterie, isabelle. Tu t'en occupes ou tu veux j'y aille voir ?
Mais
non, repose toi, c'est moi qui fais la cuisine !
Mon homme semble posséder un sixième
sens pour mes besoins disciplinaires. Estimant le martinet comme de
la bonne rigolade pour cette situation si délicate, il décide enfin
de le poser pour s'appliquer à la main. Et là, il ne fait pas
semblant. Il se laisse aller. A force de me faire claquer mon
postérieur en surpuissance, j'ai l'impression que ce dernier
commence à fumer comme notre rôti. Et je me sens ô combien
soulagée quand arrive enfin ma délivrance, mon besoin de punition
qui se transforme en flot de sanglots. Ma cuisson ainsi terminée,
j'ai dû passer longtemps au coin pour refroidir, car mon fessier
affichait vraiment une couleur de plus intense. Pour que je
réfléchisse aussi à la question si je souhaitais me rendre la vie
plus difficile par un règlement de maison plus stricte. Puis on en a
parlé le lendemain matin au deuxième petit déjeuner en
tête-à-tête. Moi assise sur le fameux coussin dont j'ai parlé
plus haut. Malgré une nuit de sommeil, j'avais
encore très mal au derrière. J'ai surtout compris une chose :
Ne
jamais solliciter mon homme de claquer plus fort lors d'une punition
!
Certains hommes peuvent cacher une
grande susceptibilité à ce niveau. Je crois que j'ai dû vexer mon
chéri en sous-entendant un travail éducatif de moindre qualité...
" Certains hommes peuvent cacher une grande susceptibilité à ce niveau ".
RépondreSupprimerCette phrase m'a fait sourire tellement en raisonne en moi... Parfois c'est à nous de les guider ;)
Mais oui, il faut parfois guider ces messieurs ! Je pense qu'il ne faut rien connaître aux femmes pour croire que dans la DD elles se contentent d'un rôle purement passif.
SupprimerMême dans le côté purement vanille de la relation, hein. Si on ne les guide pas, ils ne peuvent pas tout deviner, les pauvres mignons.
SupprimerConstance
En y réfléchissant, je pense qu'un accident en cuisine pourrait déclencher un besoin de punition chez moi. Je suis tellement furieuse après moi quand je rate un plat que j'ai souvent envie de dire à Simon "donne moi une fessée, je suis vraiment trop gourde!". Mais j'ai aussi l'air tellement triste qu'il a surtout envie de me faire des câlins. Il faut aussi dire que ça va loin, chez moi, quand je suis déprimée, je suis capable de dire que je suis une incapable et une ratée quand mes oeufs au plat sont trop cuits. (je sais que c'est stupide)
RépondreSupprimerConstance
Ah voilà, comme cela me fait plaisir d'être comprise. En plus par une cuisinière hors pair ! Doublement furieuse à cause de mon plat raté et puis à cause de mon besoin de punition qui se manifeste. Par contre triste, pas vraiment. Ceci dit, peu importe la variante, il est toujours étrange de constater de se faire tout un plat dans sa tête pour un plat raté...
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