mardi 11 février 2014

471 L'âme de la discipline domestique 2

Affronter le ridicule... avec de l'humour

Envie de mieux comprendre la discipline domestique ? Alors suivez moi pour une autre petite excursion dans les méandres de l'âme humaine. L'instance en moi qui décide de mes préférences fantasmatiques, celle donc qui sait si bien et si intensément charger mes petites irrationalités de frissons au niveau de mon entre-jambe, est dotée d'une bonne dose de sadisme envers mon moi rationnel. Car en fait, mon moi rationnel « à tête reposée » n'a pas forcement envie que je me retrouve, surtout à mon âge, au coin, la culotte baissée et mes fesses toutes rouges. Il n'a pas envie que baisse sagement mon jeans en cas de faute ou mauvais comportement, telle qu'une ado d'un autre âge qui est encore censée d'apprendre à marcher à la baguette. Il n'a pas envie non plus que je me montre coopérative de mon éducation au point de faillotter en prenant soin des instruments en les cirant et bichonnant, le tout en remémorant avec émoi mes dernières sanctions. Sans parler de la brûlure d'enfer, causée par une claquante correction pour de bon et qui met tout de même un petit moment pour se transformer en volupté. Inutile de dire que mon moi rationnel a essayé dans le temps de résister stoïquement à mes étranges désirs.

Moi, accepter de passer sur les genoux d'un homme pour me faire discipliner ? Jamais!

Puis après une petite, longue... très longue hésitation intérieure, tentée par le plaisir miroité et honteuse de mes séances masturbatoires en cachette « devant mon moi rationnel » dans lesquelles je me voyais déjà en femme modèle, il a dû accepter enfin ces cuisantes punitions que mon irrationalité réclamait haut et fort. Soyons objectifs, pour les amateurs de la fessée bon enfant la situation se présente plutôt relax. L'élément sadique reste très léger, souvent à peine perceptible. Pas de fer rouge dont se languit dame O, pas aiguille plantée je ne sais pas où, pas de gros truc que l'on souhaite m'introduire par-ci ou par-là, etc. Ni même de menottes (pourtant il y a des magnifiques en peluche rose) ou de baillons (pour ne pas réveiller les voisins qui dorment à côté). Tout compte fait, il me semble que les personnes de « sensibilités plutôt douces » préfèrent les petites excursions récréatives au pays du ridicule à celles de vertigineuses sensations de l'extrême. Style, en poussant un peu loin le bouchon imaginaire :

Tu as vu la déculottée qu'elle s'est prise parce qu'elle a laissé brûler son rôti ?

Une simple conclusion s'impose donc. 

Notre fameuse instance est dotée pour le moins que l'on puisse dire d'une sacrée dose d'humour.

Dans le sens de nous laisser chercher (et trouver !) le plaisir là où en principe il n'est pas. Humeur douteux certes et loin du politiquement correct qui se moque aussi ouvertement des acquis de la femme moderne que de l'âge ou de la position sociale. Et le pire c'est moi-même qui en suis sa cible. Mon idéal du moi - sorte de fantasme pour exalter ma personnalité - qui contient ce que je souhaiterais être et à ce que j'aspire, ce qui me semble de noble et édifiant ne fait donc pas vraiment un bon ménage avec le contenu de mes fantasmes sexuels conçus pour exalter ma libido. Ma petite lubie de fessée disciplinaire le met à rude épreuve. Mais bien que je peste que je transpire que je maudit mon mécanisme du plaisir quand il s'agit de payer rubis sur ongle mes fautes et écarts de comportement, autant je ne puis m’empêcher de rire de bon cœur après quand j'y pense ou quand j'en parle. En gros j'ai évoqué ce sujet car j'ai eu récemment une mésaventure avec... un rôti. Je posterai un récit sur cet incident fâcheux dès que possible.

********************************************************************

Je profite pour une petite mise à jours de ma rubrique Anecdotes et récits :















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire