(Suite
de : 474 Corrigée pour un rôti brûlé 2)
Si
tu te voyais, isabelle, tu feras moins la fière !
Petite
vexation, placée au bon moment, un mécanisme qui me réussit. N'oublions
pas que ce que l'on nomme un fantasme, cherche outre une exaltation
des sens aussi une exaltation de la personnalité. Alors pour rester
dans une gamme de punitions plutôt mignons, la petite vexation, me
semble à mon niveau à moi la bienvenue. Car effectivement je me
passe volontairement d'humiliations de toute sorte avec des devenirs
aussi prometteurs que l'animal (la fameuse chienne), l'objet (la dame
dévouée au service du plaisir du monsieur), fantasque (lâché de
sal..pes) ou autre. Simple question de préférences fantasmatique
qui ne se commandent pas. Mon homme, en habile chef d'orchestre,
veille pour que j'évacue efficacement mes mauvaises tensions et mon
trop plein d'émotions. Sans confondre mes besoins disciplinaires
avec une cours de récréation érotique. Sans me suggérer de lui
attribuer une place de maître tout puissant dans mon imaginaire.
Il
m'arrive souvent de mal mesurer les conséquences de mes dégâts qui
ont la fâcheuse tendance d’augmenter considérablement et surtout
proportionnellement avec le temps écoulé le travail à venir de
….mon chéri. Je passe sur mes tendances « femme trop gâtée ».
Alors il vaut mieux que je me dénonce. Et j'ai pris vite goût pour
me dénoncer. C'est une forme de confession moderne, baisser
littéralement mon pantalon et ma petite culotte, non pas devant une
autorité religieuse, mais devant une personne qui me veut du bien en
me rappelant à l'ordre.
Puis,
c'est quand même terriblement romantique à imaginer de se prendre -
en bonne petite diablesse - une déculottée d'enfer par son chéri.
Mieux
encore de ne pas avoir encore dépassé l'âge du martinet, ce qui
veut dire plus exactement à un niveau d'adulte, de trouver une
satisfaction pulsionnelle dans ce qui puisse apporter une
douloureuse, voire très douloureuse (selon la gravité des fautes)
excitation de la peau de son postérieur. Satisfaction si intense que
ce soit sur le coup ou après coup, peu importe et qui s’accompagne
de plaisantes sensations euphorisantes. Arrêter
la course du temps qui préconisait jadis, conseillée par le bon
sens, de se préparer à mettre fin à ce genre de corrections quand
le corps de la punie commençait à montrer trop d'enthousiasme pour
les applications du martinet.
Toutefois,
à l'âge adulte, quelle délicieuse sensation de se savoir pardonnée
et réhabilitée entièrement après le passage au coin.
Sans
oublier après la correction un petit détour « à chaud »
dans les bras de son chéri pour un câlin et pour le remercier de
s'occuper si bien de moi. C'est avec mon derrière brûlant et tout
rouge que je me sens particulièrement aimée. Car justement mon
chéri tient scrupuleusement compte de mes désirs. Alors encouragée
et munie du martinet, je me dirige vers le bureau de mon homme. Il
est grand temps de lui parler de mes émois... intimes !
'' C'est avec mon derrière brûlant et tout rouge que je me sens particulièrement aimé ''.
RépondreSupprimerC'est exactement ça !
Bonsoir Isabelle !
SupprimerCa me rappelle un certain titre de mini-BD: "Fessée au bois,..tendres émois". Poison et anti-dote etc... La carotte et le bâton. Après l'effort... le réconfort ! Of course. Mac-Miche.
@Farore : Merci pour la confirmation, du coup je me sens moins seule !
Supprimer@Mac-Miche : Notons la subtilité que dans la discipline domestique, du moins dans ma conception, la place attribuée aux émotions dépasse de loin celle attribuée à claquer le derrière de la dame.
Même si nos univers fantasmatiques diffèrent parfois, il y a deux éléments dans ton article auxquels je suis particulièrement sensible: l'aveu de ses fautes, et bien sûr le câlin après la fessée! (tout à fait d'accord avec Farore).
RépondreSupprimerSimon
La partie aveu a son charme également. Je me sens en sécurité en avouant mes tords ou erreurs il ne me jugera humainement. Il me donnera juste une fessée, rires. Mais sans rire quelque part je trouve ça plus confortable...
Supprimer@Simon : Tiens je ne te voyais pas vraiment dans le registre de l'aveu, tandis que pour le câlin … aucun doute !
Supprimer@Farore : Pour moi vous êtes dans « le vrai ». Se sentir en sécurité et ne pas se sentir jugé humainement ! A mon avis deux sentiments de base à laquelle une « discipline domestique » digne de ce nom devrait répondre.
Voila qui montre qu'il s'agit certainement plus d'une construction affective qu'un jeu érotique.