mercredi 19 février 2014

475 Corrigée pour un rôti brûlé 3


Si tu te voyais, isabelle, tu feras moins la fière !

Petite vexation, placée au bon moment, un mécanisme qui me réussit. N'oublions pas que ce que l'on nomme un fantasme, cherche outre une exaltation des sens aussi une exaltation de la personnalité. Alors pour rester dans une gamme de punitions plutôt mignons, la petite vexation, me semble à mon niveau à moi la bienvenue. Car effectivement je me passe volontairement d'humiliations de toute sorte avec des devenirs aussi prometteurs que l'animal (la fameuse chienne), l'objet (la dame dévouée au service du plaisir du monsieur), fantasque (lâché de sal..pes) ou autre. Simple question de préférences fantasmatique qui ne se commandent pas. Mon homme, en habile chef d'orchestre, veille pour que j'évacue efficacement mes mauvaises tensions et mon trop plein d'émotions. Sans confondre mes besoins disciplinaires avec une cours de récréation érotique. Sans me suggérer de lui attribuer une place de maître tout puissant dans mon imaginaire.

Il m'arrive souvent de mal mesurer les conséquences de mes dégâts qui ont la fâcheuse tendance d’augmenter considérablement et surtout proportionnellement avec le temps écoulé le travail à venir de ….mon chéri. Je passe sur mes tendances « femme trop gâtée ». Alors il vaut mieux que je me dénonce. Et j'ai pris vite goût pour me dénoncer. C'est une forme de confession moderne, baisser littéralement mon pantalon et ma petite culotte, non pas devant une autorité religieuse, mais devant une personne qui me veut du bien en me rappelant à l'ordre.

Puis, c'est quand même terriblement romantique à imaginer de se prendre - en bonne petite diablesse - une déculottée d'enfer par son chéri.

Mieux encore de ne pas avoir encore dépassé l'âge du martinet, ce qui veut dire plus exactement à un niveau d'adulte, de trouver une satisfaction pulsionnelle dans ce qui puisse apporter une douloureuse, voire très douloureuse (selon la gravité des fautes) excitation de la peau de son postérieur. Satisfaction si intense que ce soit sur le coup ou après coup, peu importe et qui s’accompagne de plaisantes sensations euphorisantes. Arrêter la course du temps qui préconisait jadis, conseillée par le bon sens, de se préparer à mettre fin à ce genre de corrections quand le corps de la punie commençait à montrer trop d'enthousiasme pour les applications du martinet.

Toutefois, à l'âge adulte, quelle délicieuse sensation de se savoir pardonnée et réhabilitée entièrement après le passage au coin.

Sans oublier après la correction un petit détour «  à chaud » dans les bras de son chéri pour un câlin et pour le remercier de s'occuper si bien de moi. C'est avec mon derrière brûlant et tout rouge que je me sens particulièrement aimée. Car justement mon chéri tient scrupuleusement compte de mes désirs. Alors encouragée et munie du martinet, je me dirige vers le bureau de mon homme. Il est grand temps de lui parler de mes émois... intimes !

6 commentaires:

  1. '' C'est avec mon derrière brûlant et tout rouge que je me sens particulièrement aimé ''.
    C'est exactement ça !

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    1. Bonsoir Isabelle !

      Ca me rappelle un certain titre de mini-BD: "Fessée au bois,..tendres émois". Poison et anti-dote etc... La carotte et le bâton. Après l'effort... le réconfort ! Of course. Mac-Miche.

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    2. @Farore : Merci pour la confirmation, du coup je me sens moins seule !

      @Mac-Miche : Notons la subtilité que dans la discipline domestique, du moins dans ma conception, la place attribuée aux émotions dépasse de loin celle attribuée à claquer le derrière de la dame.

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  2. Même si nos univers fantasmatiques diffèrent parfois, il y a deux éléments dans ton article auxquels je suis particulièrement sensible: l'aveu de ses fautes, et bien sûr le câlin après la fessée! (tout à fait d'accord avec Farore).

    Simon

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    1. La partie aveu a son charme également. Je me sens en sécurité en avouant mes tords ou erreurs il ne me jugera humainement. Il me donnera juste une fessée, rires. Mais sans rire quelque part je trouve ça plus confortable...

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    2. @Simon : Tiens je ne te voyais pas vraiment dans le registre de l'aveu, tandis que pour le câlin … aucun doute !

      @Farore : Pour moi vous êtes dans « le vrai ». Se sentir en sécurité et ne pas se sentir jugé humainement ! A mon avis deux sentiments de base à laquelle une « discipline domestique » digne de ce nom devrait répondre.
      Voila qui montre qu'il s'agit certainement plus d'une construction affective qu'un jeu érotique.

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