dimanche 22 juillet 2012

129 Effets secondaires de la cravate 2


Je suis pliée de rire entre ce qui me pend au nez et ce qui se dresse devant mes yeux....

...tandis que mon chéri desserre le nœud de sa cravate encore un peu plus.

Oh là, il a chaud, très chaud le pauvre...

Il respire profondément et essaye de se donner un air sérieux. D'après tout, l'autorité à la maison c'est lui. Et il est décidé de me le prouver. Je n'essaye pas de le divertir, par exemple en m'ajustant un des mes porte-jarretelles. C'est un geste qu'il adore, mais dans cette situation précise il considérerait cela comme une provocation supplémentaire. Alors je risque gros, des punitions à la hauteur de mon insolence. Style révision de mes connaissances de majorette sous des musiques allemandes de carnaval.

Maintenant c'est moi qui s'amuse...

A partir de ce moment, il a des différentes possibilités. Parfaitement imprévisibles, ce que j'aime par dessus tout chez mon homme.

Il me menace :

A chaque fois que je mets une cravate le matin, tu me fais ton cirque isabelle. Soit tu te calmes, soit j'en mets plus.

Terrible sa menace. Je me retiens de ne pas exploser d'un autre rire encore plus bêtasse.

Il est susceptible ce jour-là à la ruse féminine :

Il est bien connu que certains garçonnets se calment quand on leur propose une sucette. Pour certains grand garçons c'est pareil. Et quoiqu'il en dise, le mien, il bosse bien mieux après une petite récréation.

Il se comporte en homme...tout court :

Sois sur le canapé de son étude, sois penchée sur son bureau, soit sur un des tapis etc. J'ai pu constater dès le début de notre relation à quel point son étude est bien...étudiée. Mais oui, il n'y a pas que la discipline dans notre vie.

Il recourt ce jour-là à la intransigeance masculine :

Le martinet en main, il me demande de me préparer. Bon, ma faute, pour le moins qu'on puisse dire minime, dans l'échelle punitive de notre ménage, va entraîner une toute petite séance d'échauffement de fessier.

Toutefois cela tangue vers la fessée punitive – et il m'importe beaucoup que mon homme me montre de cette façon qui porte le pantalon à la maison.

Mais avant, un moment particulièrement...délicieux  de gêne concernant mon déculottage :

Par curiosité, j'aimerais bien voir la tête d'une séductrice chevronnée qui s'engage dans cette voie et qui comme moi doit remonter sa jupe et baisser sa petite culotte pour présenter aux yeux amusés du Monsieur son derrière dans sa nudité paradisiaque. Pas de guili-guili, mais du pan-pan cul cul. Et après au coin, les fesses bien exposées.

Et là, je boude sérieusement...

Par contre je sais que Monsieur quand il a eu l'occasion de me corriger dans la journée, se montre particulièrement ardent le soir. Ce qui tombe bien. Moi aussi je me languis de cette réconciliation...

Ah oui, je me pose souvent la question si mon homme ne me provoque pas intentionnellement en mettant une cravate le matin...

6 commentaires:

  1. Isabelle,
    Pourriez Vous me donner la marque de la cravate de Votre mari s'il Vous plait ? Si cette marque fait tant d'effet, j'en achèterai une demie-douzaine ... "Tie Spang" peut-être ?

    Quant à son comportement ... pourquoi pas les trois .. lol

    Bonne fin de week-end

    Graham sans cravate (je ne suis pas notaire ...)

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    1. J'aime beaucoup le travail (non seulement pour les cravates) d'un grand couturier d'origine allemande et qui se prénomme...Karl! C'est pour les très grandes occasions.

      Il y a aussi la fessée avec une cravate en cuir que Monsieur enlève avant l'acte...kitschissime, mais tellement émouvant ce sens de débrouillardise!

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  2. J'avoue qu'avant de "me comporter en homme" - même si j'avoue que cette expression me gène un peu .... car tout autre comportement serait donc excluisif du fait d'être un homme ... cela me laisse un peu perplexe à vrai dire ... Un homme ne peut donc qu'être qu'un Hussard .... et donc être sur le toit ...avant que d'être dans le chez toi ..." - j'ordonnerai bien volontier à ma femme me mettre bien bas sa culotte et de remonter bien haut sa jupe ou de mettre bien bas aussi son pantalon ... les mains sur la ^tête dans un coin de la pièce... et qu'importe s'ailleurs si un voisin peut l'entrevoir ... après, le temps serait mon allié .. Jouer avec le temps, c'est jouer avec les nerfs.. Pourquoi pas aussi caresser ce paradis là, lui faire reconnaître le doux contact des lanières de cuir .. avant que d'ordonner à la belle de se mettre à genoux.. il lui faudra mèditer sur son sort pendant encore "un temps" ....

    Graham

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  3. La belle, va-t-elle réellement méditer sur son sort ou va-t-elle par futilité féminine s'évader dans des rêveries de cosmétiques, coiffeurs, esthéticiennes, derniers vêtements à la mode et j'en passe. Ou pire encore, vicieuse comme moi, ne s'échappera-t-elle pas dans sa pensée pour concevoir un nouveau post sur un blog.

    Je trouve votre petite rêverie bien que éloignée de ma vision de la discipline domestique, toute mignonne, Graham. Mais permettez moi un petit conseil : ne faites jamais attendre une dame, même pas dans un jeu entre adultes...sinon vous risquez de jouer autrement avec les nerfs de la dame que vous ne l'imaginez...

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  4. c'est que je ne suis pas habitué à prendre le martinet par le manche .... Quant à l'attente de la Dame, ce n'est pas qu'elle soit remisée dans un coin, mais plutôt que l'espace temps se modifie ... simplement ...
    Graham

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    1. Elle a des sacres effets secondaires cette petite histoire de la cravate. Modifier l'espace temps ou comment maîtriser ce qui n'est pas maîtrisable à priori... comme le temps...en faisant focaliser la dame par des savantes préparations sur un événement auquel elle ne peut échapper...sa fessée !

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