J'adore
me confesser
Bien que je pense que rien ne donne
meilleur résultat que de se présenter toute nue à sa confession,
je ne suis pas favorable à l'exhibitionnisme sauvage. Le culte
d'autrui se respecte. Alors je dirais que cette dame mériterait un
bonne fessée. C'est d'ailleurs une de mes phrases fétiches et il
arrive assez souvent quand je fais des courses avec mon homme que je
trouve que cette vendeuse, caissière, cliente mériterait bien une
belle déculottée. Évidement cela reste strictement entre nous et
loin de moi menacer une autre dame de lui envoyer mon homme pour la
corriger, si elle n’arrête pas de m'embêter. Bon, on voit tout de
suite la (sale) gamine en moi, celle qui a grandi avec deux grands
frères à sa disposition, à son service, à son secours.
Modification de mon cris de cœur d'enfance :
Je
vais le dire à mon grand frère
Certes, je ne suis pas nue en écrivant
ces phrases, mais s'exprime comme un peu partout sur mon blog cette
tendance d'avouer mes grands et petits écarts. Et pas besoin d'être un
spécialiste d'âme pour comprendre que la compulsion d'aveu et le
besoin de punition forment un joli couple. S'ajoute également
parfois le sentiment de culpabilité chez moi, mais ce n'est pas du
tout systématique. Il en va de soi qu'à la maison j'ai consigne de
rapporter aussitôt mes petites bêtises. Comme un lavabo ou la
baignoire bouchée par mes cheveux. Enfin, depuis que je porte à
nouveau du super court le problème ne se pose plus. Ouf, merci la
coiffeuse.
Il est quelque peu étrange, étant
adulte et ayant rapporté un méfait, de se faire conduire sur le
lieu du crime si j'ose dire. Pour ensuite se faire déculotter et
recevoir une très sonore correction au beau milieu de la salle de
bain. Monsieur laisse libre cours à son énervement, car après ma
fessée, moi je vais (tranquillement) au coin, tandis que lui il va
démonter la tuyauterie. Il a horreur de la plomberie. Heureusement
je ne suis pas une maniaque de la carte bleue, des amandes pour
mauvais stationnement, de la peinture rayée de la voiture etc. En
gros je suis plutôt sage et mes dégâts sont plutôt des
négligences à la maison : une casserole cramée, le lait qui
déborde, le fer à repasser qui commence à fumer, car oublié sur
la table à repasser, car le téléphone a sonné. Et a chaque fois,
mon chérie s’éclate sur mon derrière qui chauffe également pour
sa part. Notons aussi mes petits pèches mignons, la gourmandise. Je
résiste (sans mérite d'ailleurs ; je n'aime pas cela) aux
sucreries et aux chocolats. Par contre comme les souris la bonne
odeur d'un petit maroilles ou chaumes bien fait va m'attirer
forcement et je grignote, grignote et sans que je m'en aperçoive,
adieu un de mes éternels régimes. Et si la disparition subite et
entière de mes fromages favoris s'accompagne d'une sanction
particulièrement sévère, il serait erroné de voir dans mon homme
un terrible pater familias qui insiste sur une taille mannequin de sa
dame. Loin de là. En fait, il en a marre que moi je vais me lamenter
après toute la soirée de mon régime gâché. Voila pourquoi il
préfère sortir le martinet dès la découverte de mon méfait. Ce
qui ne m’empêche pas de récidiver un jour ou un autre.
J'essaye de me mettre dans cette
situation que je ne connais pas et qui ne m'inspire pas non plus de
masses. Toutefois j'adore le joli résultat de ce double dames. Je
pense que je serais très mauvaise joueuse au cas où ma partenaire
taperait un peu trop fort. Cela ne restera certainement pas un jeu et
une sérieuse querelle se désignera vite à l'horizon.
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Je n'ai pas encore eu le temps de parcourir tous les liens, mais j'aime beaucoup la photo où deux jeunes femmes attendent en bas des escaliers, les fesses à l'air. C'est presque surréaliste comme scène!
RépondreSupprimerConstance
Moi aussi je l'aime bien. Cette photo m'évoque une impression de rêverie, un « comme si c'était vrai » quelque part. Cet escalier figure dans nombreuses séries de l'âge d'or de la fessée anglaise des années 70/80. Seul les personnages changent.
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