Restons
dans l'actualité pour une fois
La
montée des marches avec les fesses toutes rouges,
voila qui change du fameux tapis et qui montre que le quart d'heure
de gloire n'est pas exclusivement réservé aux grandes vedettes du
cinéma. Après avoir inspecté
les culottes des filles la semaine dernière,
penchons nous aujourd'hui (c'est le cas de le dire) sur la poésie
d'un joli derrière féminin, fraîchement châtié et qui gigote
juste devant le nez de la personne qui vient d'appliquer cette mesure
disciplinaire. Disciplinaire, car dans un scénario récréatif, la
suite me semble assez simpliste, du style : ... le prince
charmant prit sa princesse par derrière ou par devant ou lui demanda
une tearful fellatio et ils furent heureux etc. Disciplinaire donc
avec de l'autorité dans la voix :
Allez
jeune dame, monte dans ta chambre pour réfléchir comment améliorer
ton comportement !
Se présentent alors deux
constellations majeures au cas où la personne chargée de veiller
sur les bonnes manières est un homme ou une femme. Je pense que
l'exemple est assez éloquent pour bien montrer les caractéristiques
qui distinguent la conception du fantasme selon le sexe de la
personne qui applique. La différence ne se fait pas par une
virtuosité de la main, une technique punitive qui fait mouche, mais
au niveau du narcissisme de celle qui se fait botter le derrière.
Concernant un monsieur, j'appellerais
une telle constellation le triomphe du fantasme masochiste ou plus
basiquement la revanche de celle qui vient de s'en prendre une bonne.
Car une fois la punition finie, par ses jolies allures rouges, le
fessier de la dame exerce une hypnotisante fascination sur bien de
messieurs. Le mien n'en fait pas exception et en digne grand garçon,
il ne manque pas une occasion pour contempler l’œuvre de ses mains
pour en tirer plaisir. On pourrait presque dire, enfin pourquoi
presque, là...
...
je tiens mon homme par le cul. Mon cul à moi !
Et ce qui au départ était conçu
comme une punition, devient subitement source de pouvoir en
revalorisant sacrément le narcissisme de dame.
Situation ô combien différente quand
on considère ce qui ressemble étrangement à une marche de la honte
devant les yeux attentifs d'une dame en charge de l'éducation. Elle
vient se faire plaisir, enfin elle a exprimé son agacement de
manière frappante, se sentant bien mieux dans sa peau. C'est déjà
cela de gagné. Loin de notre monsieur, elle ne se sent pas forcement
séduite par ce qui bouge devant ces yeux et la sexy attitude, la
symphonie en rouge, la laisse de marbre. De plus elle ne va pas
concevoir l'acte sous un aspect de plaisir pour la punie. Étant
femme elle sait se glisser facilement et
correctement dans la peau de l'autre. Elle sait que la fessée employée
énergiquement fait très mal et que la personne qui vient de la
recevoir n'a aucune envie de faire la fière. Se prendre une
correction à l'âge d'adulte par ses pairs n'est pas un acte
revalorisant et le triomphe réservé dans la constellation avec le
monsieur n'est pas au rendez-vous. S'affiche donc en toute
simplicité, rouge sur blanc, seulement un échec personnel. Par
conséquence en plus du derrière, c'est le narcissisme qui lui aussi
se prend pour son grade : Une belle gifle quoi. Mais l'échec va
encore plus loin. Bien qu'il y ait changement de situation, la punie
se trouve maintenant en haut (des escaliers) et celle qui punit en
bas, la honte s'accentue encore plus.
Être
obligée d'exposer les conséquences de son échec directement devant
le nez d'autrui.
De ne pas pouvoir se cacher, car
l'escalier permet une vue imprenable au spectateur. De plus, ne pas
savoir ce qui se passe dans son dos. Se rendre compte subitement
que...
...la
honte ne se partage pas de manière équitable !
Toute honte bue pour l'une, tandis que
l'autre la boit comme du petit lait.
L'une à perdu la face au profit de son
derrière bien rouge et l'autre se laisse aller en toute impunité à
la moquerie :
Allez
avance, le ridicule n'a jamais tué personne !
Et comprendre par ce fait :
Ce
qui rend fou un homme, peut sembler d'un point de vue féminin un
comble du ridicule...
J'arrive à ma conclusion : Il
semblerait donc que pour bien de dames (moi y compris) que les désirs
érotiques ne dirigent pas en exclusivité leur fantasme de fessée.
Inutile donc de taper sur son derrière comme une côtelette pour lui
procurer de sensation tendres par la force. Mieux vaut s'occuper avec
subtilité de l'autre composante du désir, cette tant souhaitée
correction d'un narcissisme exhuberant par la... honte et non par
l’humiliation. Ce sont plus les mots bien choisis, les intonations
et les situations à affronter (escalier, coin etc) que les prouesse
techniques de la main qui créent l'effet d'être remise à sa place
tant désiré !
C'est on ne peut plus vrai tant que je ne pleure que rarement sous l'effet claquant de la fessée en elle même, mais qu'il suffit de l'accompagner de mots choisis vis a vis d'une attitude dont je n'ai pas lieu d'être fière pour que les vannes lacrymales s'ouvrent...
RépondreSupprimerAh merci pour la confirmation, c'est toujours plaisant de lire d'autres dames qui trouvent aussi leur bonheur dans les petites larmes.
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerJe crois qu’effectivement, je peux être cataloguée comme une femme assez émotive ! Je pleure assez facilement, mais jamais sans motif, même si celui-ci peut parfois surprendre ou faire sourire d’aucuns.
C’est ainsi que je peux pleurer devant un film triste ou angoissant, ou même en lisant certains romans, ce qui conduit souvent mon mari à se moquer gentiment de moi dans ces moments là. Je ne peux également m’empêcher de fondre en larmes au moment du départ de membres de ma famille ou d’amis intimes auxquels je tiens, venus nous visiter pour quelques jours, au moment de leurs départs, même si je tente de le leur dissimuler.
Il m’arrive aussi assez souvent, lorsqu’un rapport se conclut par un plaisir très intense, de me mettre à pleurer à chaudes larmes, ce qui les premières fois surprenait et inquiétait mon mari, mais qui n’est en aucune façon l’expression d’un chagrin mais seulement un relâchement extrême nerveusement, et au fond un apaisement : je n’ai jamais osé posé la question pour savoir si d’autres femmes réagissent ainsi.
Par contre, je suis endurante physiquement et je suis sure n’avoir jamais pleuré sous l’effet des morsures sur mon postérieur du martinet familial ! Mais les larmes peuvent venir parfois pendant les remontrances préliminaires, et surtout cela arrive plus souvent lorsqu’après un séjour au coin et me retrouvant blottie contre son épaule, je sens que je suis pardonnée et aimée …
Pleurer après un rapport se finissant sur un plaisir particulièrement intense ? C'est un excellent sujet, Christine. Peut-être un peu éloigné de l'univers de fessée de bien de dames, mais bon ce qui compte sur mon blog, c'est ma façon toute personnelle de juger ce qui me semble intéressant ou pas.
SupprimerAlors, pour ma part je partage votre émotivité générale. Il m'arrive de pleureur facilement dans tout genre de situation. Par contre j'ai dû pleurer peut-être 2 ou 3 fois dans ma vie après un rapport particulièrement réussi. Rien de systématique et comme vous dites un relâchement nerveux. Je ne saurais pas mieux expliquer, c'est tout-à-fait cela.
En ce qui concerne mes corrections pour fautes graves mes larmes sont quasiment systématiques. Mon homme sait créer un contexte particulièrement pesant et je dois m'expliquer longuement sur mes mauvais comportements en faisant un méa culpa bien détaillé. Alors quand commence la punition physique, je suis déjà « bien au point » pour relâcher toute ma tension nerveuse accumulée. Je pense qu'un regret sincère devrait accompagné de larmes et je ne trouve rien de plus affligeant qu'un dame rappelée à l'ordre qui essaye de jouer son « même pas mal ». Enfin tout dépend du monsieur, s'il n'est pas crédible, pas de larmes.
Vos commentaires illustrent le fait que ce n'est pas l'intensité de la douleur mais l'intensité de l'émotion qui provoquent les larmes.
RépondreSupprimerCertes, mais il n'est pas toujours facile de tomber sur un monsieur qui voudrait bien le comprendre. Le fesseur mécanique, imbu de sa technique existe bel et bien...
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