Avez-vous
été sages les garçons ?
Avant de s'installer confortablement
dans son rôle d'éducateur pour grandes filles en besoin d'une main
ferme, mon homme avait passé pendant son adolescence une phase de
recherche personnelle de quel côté du fantasme se poser. Alors
parfois quand je lui fais de petites choses qui lui délient la
langue, il se met à parler un peu de ces rêveries qui le hantaient
sous sa quête. Et là je vois une fois de plus que personne n'aime
se vanter de son besoin de punition. Cette impérieuse appétence
pour se faire botter le derrière pour de vrai. D'expier une
culpabilité, une anxiété, un énervement, un état irritable etc
dans un posture peu glorieuse. Sur les genoux d'une dame, la pantalon
et le slip baissé, penché sur une table, un dossier de fauteuil ou
de canapé. Comme si un tel désir n'était pas conciliable avec la
virilité. En réel, bien souvent, c'est un mauvais moment à passer,
loin de toute notion érotique et une fois la correction passée se
présente un double effet libératoire:
-le bien-être psychologique pour
conscience apaisée, stress et angoisse relativisés, pour se sentir
pardonné, sécurisé...
-un excitation sexuelle qui se
manifeste... de façon spectaculaire chez les garçons. Et je suis
sure, spectatrice d'une telle scène, que guetterais avec impatience
et grande curiosité cet effet chez un monsieur. Le garde-à-vous aux
fesses rouges, tout un poème.
Voila qui montre aisément le lien
entre le bienfait de la punition au niveau de la psychologie et l'acte
punitif au niveau de la physiologie. Sans trop vouloir entrer dans les
détails, j'ai pu même comparer le petit monde voué à la
discipline de mon homme avec celui de certains de ces amis. Il en
ressort que la dame censée de faire marcher les grands garçons à
la baguette et ceci semble un fil rouge dans tous les témoignages,
se présente (est représentée plutôt) d'une manière pour le moins
que l'on puisse dire... très sexy. C'est d'ailleurs l'attirail sexy
qui emporte largement sur les considérations de canons de beauté.
Cet aspect qui ne cherche pas la perfection physique, se trouve
également chez bien de dames en quête de discipline par un
monsieur. Par contre un certain penchant pour une tenue suggestive
semble plus rare.
Pour comprendre l'excitation charnelle,
la manière dont se déroule la punition me semble éloquente. Un
jeune homme sans expérience (au moment au surgissent ces fantasmes)
essaye de s'afficher maladroitement devant une dame qui l'inspire par
un comportement inapproprié. Celle-ci le contraint à baisser son
pantalon et son slip pour s'occuper de ses fesses nues. S'ajoute le
fait que cette dame ait reçu un « retouche » par la
fantaisie de notre garçon pour la rendre plus attirante encore.
J'adore particulièrement ces petits détails d’embellissement.
C'est l'imagination masculine sous sa plus belle forme. Et avec mon
homme je suis particulièrement gâtée par le grand nombre de tenues
qui l'inspirent. Par conséquence, je suis sure qu'il serait fort ému
de me voir habillée en maîtresse intransigeante ( et quelque peu
délurée) d'école, comme la dame sur la photo. Je crois que c'est
justement la petite touche délurée qui rassure non grands garçons
et donne des ailles à leur libido.
Seulement, chez nous les choses se
passeront dans l'autre sens. Tout compte fait, mon homme préfère corriger les dames aux
allures sévères que de se faire corriger lui...
Je me suis toujours dit que si on voyait aussi peu d'hommes qui reçoivent des fessées sur le net, alors qu'apparemment, ils sont beaucoup plus nombreux à avoir ce fantasme, c'est parce que ça s'accordait mal avec la virilité. Comme je n'a jamais fait grand cas de ma virilité, je ne me suis pas beaucoup attardé sur ça - mais ça marche au niveau individuel.
RépondreSupprimerMes fantasmes ont toujours été focalisés sur la personne qui reçoit la fessée, et les tenues qu'elle porte. J'ai l'impression que la tenue sert pour moi surtout à aider à entrer dans ce personnage de puni (dans mes fantasmes, puni sans lien avec une quelconque faute et habité par une sorte de culpabilité abstraite, sans objet, et sans expiation possible, d'ailleurs), impossible à concilier avec la vie réelle. On change l'extérieur par la tenue pour qu'il in-forme l'intérieur.
Du coup, je ne me suis jamais vraiment attaché à élaborer les tenues des punisseurs/punissseuses, mais je suis à peu près sûr de ne pas les avoir imaginé comme incarnation du "sexy"; ni en lingerie qui n'a jamais été mon obsession.
C'est assez amusant de voir la différence des fonctions: si je te suis bien, dans ces fantasmes masculins la tenue de la punisseuse sert à rassurer et délier la libido, comme une déréalisation supplémentaire, et parce qu'elle facilite le passage du punitif au sexuel, et aide à retrouver dans l'excitation et ce qui suit, sa virilité mise à mal par la punition.
Finalement, malgré pas mal de différences entre nos fantasmes, il y a un point sur lequel je suis plus proche de toi que de ton homme: dans mes fantasmes, la fessée ne donnait pas directement sur l'acte sexuel.
Simon
Merci pour ton intéressant apport à ce sujet, Simon. Ma réflexion est un peu bancale. J'ai essayé de comprendre ce qui se passe dans ces messieurs qui ont eus la gentillesse me parler de leurs fantasmes. Donc sans exception des personnes ayant plus de 50 ans. De plus je ne saurais dire si l'un d'entre eux est passé à l'acte pour se faire fesser par une dame. Je pense qu'il s'agit exclusivement de fantasmes. Donc une constellation bien différente de la tienne. Toutefois reste l'énigme de la tenue qui semble tenir une place importante chez tout le monde (peu importe sa nature particulière). Pour toi elle sert à entre dans un personnage et chez mes autres interlocuteurs elle semble servir à faire entrer la dame dans un personnage. Voila qui est une optique bien différente.
SupprimerBonjour Isabelle !
RépondreSupprimerD'une part , votre texte met en valeur l'autre côté de la fessée, moins souvent évoqué. Car honteux. L'homme doit toujours montrer qu'il est le chef de famille, qui tranche, qui punit, qui contrôle. Et qui n'a pas le droit de revendiquer un moment de "faiblesse passagère" que la morale reconnait volontiers aux femmes .
D'autre part, ce texte m'a fait penser au fétichisme du vêtement dans le contexte de la fessée. Le vêtement porté par la dame punisseuse participe à la concrétisation du fantasme. Et cela me rappelle le petit texte que vous aviez publié sur votre ancien Blog autour du thème "Mode et Fessée". C'est vrai que la plupart d'entre nous fonctionne beaucoup par le "fantasme visuel".
Qui nous permet de nous mettre en condition pour le bon déroulement de la séance de fessée. Le côté sexuel n'est évidemment pas exclu du jeu mais pour certains, il passe au second plan. Mais c'est selon...
Bonne après-midi. Mac-Miche
Je ne saurais dire dans l'absolu si le fantasme du monsieur qui se prend une fessée par une dame soit considère par nos contemporains comme plus honteux que l'inverse, cher monsieur Mac-Miche. Toutefois la plupart de personnes qui écrivent sur la fessée en France ont fait un passage sur l'ancien forum du site « Discipline domestique » qui a marqué les esprits par sa façon exclusive « H/f ». D'où peut-être cette impression. Pour ma part, je pense avoir « fait du progrès ». J'aime aborder le sujet, mais disons que j'en parle sans aucune expérience concrète. J'aime beaucoup aussi apprendre sur la DD inversée.
RépondreSupprimerOh, il y a bien ceux qui écrivent dans la thématique "mademoiselle Lambercier", non?
SupprimerCe qui me gêne un peu avec la thématique « mademoiselle Lambercier », c'est l'âge suggéré du monsieur, enfin, si on peut appeler cela un monsieur. Le plus souvent ces textes restent trop proche de l'original. Ce que j'aimerais lire, ce sont des histoires (vécues ou inventées ; peu importe) dans un couple, de préférence sans que cela se transforme en histoire S/m sur un mode : A mes pieds, esclave !
SupprimerOui, en dehors de Constance et Simon... pas grand chose. Faut-il que j'ouvre un blog?
SupprimerOui Pecan, ce serait bien que vous ouvriez un blog, ce que vous dites est toujours intéressant !
SupprimerExcellente idée, Monsieur Pecan!
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