vendredi 16 mai 2014

516 Liens de discipline domestique (114 ème édition)

Un peu de coquinerie pseudo-historique


Ce dessin m’évoque la fascinante Cléopâtre VII (celle qui séduisit César et Marc Antoine) que j’associe surtout … à ma Maman qui porte le même surnom dans notre entourage proche. Par ce fait mon homme manque rarement l'occasion de se moquer de moi :

J’ai le privilège de vivre avec la fille de Cléopâtre et en plus j’ai le privilège de la corriger pour ses impertinences.

Car soyons clair, j’ai bel est bien hérité l’impertinence de ma mère. Les dialogues du film, portant le même nom, me paraissent donc de plus crédibles. Mon homme adore ce chef-d’œuvre cinématographique depuis tout petit. Il en connaît même certains dialogues par cœur…comme moi, en VO … ce qui fut une découverte de plus agréable à nos débuts. Ado, il s’imaginait de passer Cléopâtre sur ses genoux. Bien au contraire de Marc Antoine qui pour part se retirait dans un coin pour bouder et se lamenter sur son sort. Et moi pendant cette scène, je pensais, il n’est pas mal du tout ce monsieur (le superbe Richard Burton), mais quel dommage qu’il manque de fermeté avec sa dame.

Je n’ai malheureusement pas pu connaître les cancans autour de la vie amoureuse du couple Taylor/Burton dans la vraie vie, mais j’ai entendu que cela n'a pas manqué de saveur. Je n’en sais rien, si cela allait jusqu'à la fessée, mais des gifles, oui, il y en avait.Un peu comme chez nous et c’est exclusivement moi qui les donnes. Manquerait plus qu'un homme me gifle. Il ne s’agit pas de la provocation coquine de ma part, mais de véritables coups de colère. En ce sens ce qui ensuit me parait donc de plus mérité. Je ne parlerais pas de passion concernant la structure de notre couple. Ni moi, ni mon homme, nous sommes du style de s’enfermer dans un truc trop métaphysique qui prend la tête. Je parlerais plutôt de deux personnes expressives (surtout physiquement et qui aiment le langage du corps), qui ont trouvées un partenaire qui correspond à leur mode de fonctionnement… Quant au petit singe voyeur… non merci !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

















9 commentaires:

  1. Alors là... je suis loin de connaître par cœur les dialogues de "Cléopâtre" (il y a beaucoup de lacunes dans ma culture cinématographique...), mais quand j'essaye d'imaginer tes coups de colère avec gifles, ça fait assez cinéma... Je crois que je suis beaucoup plus du côté du "truc métaphysique qui prend la tête" que de l'expressivité et du langage du corps. De toute façon, j'ai beaucoup de mal à comprendre le langage du corps des autres.

    Par contre, le titre "punie pour ses horribles chaussettes" m'a bien fait rire: elles sont vraiment horribles. Pour une fois qu'on a un bon motif de punition!

    Simon

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  2. J'ai acquis ma culture de Cléopâtre dans mon enfance de première main quand mon père se moquait de ma mère en récitant certains passages du film, adaptés à son comportement. Alors inutile de dire que ma mère ne manque pas de sens théâtral, elle trône au salon sur son canapé pour recevoir son petit monde. Il en va de soi que sa présentation est toujours impeccable. J'ai hérité de ces caprices et disons le, personnage assez égoïste, elle a su mettre mon papa à son service. Voila, nous sommes quelque peu dans une tradition familiale !

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  3. Bonjour Isabelle !

    Ah, Cléopâtre ! La divine Cléopâtre ! Quelle femme ! Peut- être l'une des seules souveraines dont la personnalité a marqué l'Histoire. Belle promotion ! A l'époque, une nation dirirgée par une femme devait être assez exceptionnelle. Non ? On pourrait citer la reine Boudicaa qui dirigea la révolte des Celtes contre l'envahisseur romain il y a 2000 ans .
    Rivalité, et Amour . Un beau mélange.Deux hommes se déchirent pour l'amour d'une femme. Ce film reste un grand classique des péplums des années 1960. Incontournable dans l'histoire du cinéma. 3 heures de luttes, de fastes, de grandiose. Superbe ! Cléopâtre reste, malgré sa fin tragique que l'on connait, l'archétype de la femme conquérante, radieuse, sûre de sa séduction et de son pouvoir sur les hommes. Un modèle pour la gent féminine ? Qui sait. Bon WEà vous . Mac-Miche

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  4. Ah quel plaisir de tomber sur un autre admirateur du personnage de Cléopâtre ! La fascination pour une femme qui sait jouer sur tous les tableaux. Autant diriger un pays, un empire par la brillance de son esprit que diriger les messieurs par ses capacités de séduction. Avec le recul je trouve que ma mère mérite bien son surnom. J'étais en excellente école chez elle et elle a su me transmettre comment me créer une vie qui me convient et qui me satisfait.

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  5. Bonjour Isabelle !!


    Très juste ! La séduction est éphémère mais le pouvoir reste intemporel. Les pyramides sont toujours debout depuis près de 4000 ans.
    Quelle pérenité ! Dans un autre régistre, le surnom de "Messaline" est resté mémorable et synonyme de manipulatrice .
    Dans ce chef d'oeuvre signé Hollywood, le duel Burton -Taylor (alors au sommet de sa séduction) est savoureux. Deux monstres sacrés du 7è. Art.
    Et combien de divorces à la clé, avec avocats interposés dont les hebdos people d'alors (dont Ici-Paris et France Dimanche se faisaient l'écho). Richard Burton était assez sanguin de caractère . Mais un excellent acteur : "Alexandre Le Grand (1955)" où il campe un Alexandre dur et autoritaire, "L'espion qui venait du froid", "Quand les aigles attaquent " (1969)... Bon , j'arrête là mon côté cinéphile et vous souhaite un bon Dimanche. Mac-Miche.

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  6. N'oublions pas le magistral Rex Harrison dans la première partie qui a facilement su gagner mes faveurs en remettant sèchement la jolie Cléopâtre à sa place. Seulement loin d'être soumise, celle-ci met en garde le conquérant dominateur qui veut lui imposer sa politique du « quand je veux » en lui répliquant : « Je ne te plairais pas ainsi ». Et là je me retrouve pleinement.

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    1. Je n'ai jamais été vraiment marqué par le film, par contre, j'ai une certaine sympathie pour le personnage de la Cléopâtre historique. Non seulement parce qu'elle a failli mettre en danger la domination romaine sur le monde hellénistique, mais aussi parce qu'elle était la première de sa dynastie (et elle portait bien le numéro VII!) à avoir fait l'effort d'apprendre la langue égyptienne. Aucun autre souverain (ni souveraine) ptolémaïque ne l'avait fait, depuis la conquête par Alexandre, alors même qu'on continuait à édifier des temples et statues à la mode égyptienne aux rois ptolémaïques comme pharaons. N'empêche, Cléopâtre était tout ce qu'il y avait de plus grec, ce qu'aucun film hollywoodien ne montre. Sans doute la maquillage égyptien allait mieux à Elizabeth Taylor qu'un simple péplos à la grecque...
      Je n'ai jamais été vraiment cinéphile, ni porté sur l'"Histoire" mythifiée, mais on trouve bien dans cette "grande" histoire de souverains et de gestes qui ont inspiré la littérature (et le cinéma, bien sûr) quelques personnages féminins assez admirables. Dans l'Antiquité, on pourrait ajouter la reine Zénobie, peut-être Sophonisbe (bien plus celle de Corneille que celle de l'histoire), pourquoi pas Bérénice (celle de Racine - mais Corneille en fait un personnage encore plus royal, et qui donne à Titus une leçon de grandeur et de royauté)... A chercher des biographies plutôt romanesques, on pourrait prendre l'impératrice byzantine Irène (là, je sors de l'Antiquité), plusieurs femmes mérovingiennes, plus tard une Jeanne de Montfort ou, mon cas préféré, une Jacqueline de Bavière... Certes, elles n'ont pas (encore?) eu leur péplum cinématographique.

      Simon

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  7. Merci pour tous ce matériel Simon. Je n'essaye même pas de me donner des allures d'une culture que je n'ai pas concernant les autres reines de l'antiquité. Je ne suis en fait pas une grande cinéphile non plus, ma dernière visite au cinéma date de 2003. Déjà par manque de temps.

    Dans le film, Cléopâtre devant le sarcophage d'Alexandre dit à César qu'elle est presque grecque. Ayant retenu de toi que César aussi parlait le grec, cela explique en fait comme les personnages historiques ont pu facilement converser. Enfin, déduction isabellienne, rire

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    1. Ah non mais elle n'a rien de risible ta déduction. C'est aussi pour ça que les vrais J César et Cléopâtre ce sont aussi bien entendus: ils avaient une langue en commun, le grec. Cléopâtre parce qu'elle était grecque, JC parce que c'est la première langue qu'il a apprise avec son précepteur quand il était petit (j'aime bien imaginer les Romains petits avec leur précepteur grec. Je sais pas pourquoi. Enfin si, c'est parce que la fessée se pratiquait).

      Constance

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