jeudi 15 mai 2014

515 Nudité et fessée entre filles 1

Si la fessée entre fille me tente ?

Voyons, pour activer ma circulation sanguine  peut-être ? Voila qui me rappelle mon adolescence et les séances au sauna familial avec mes meilleures copines. Le samedi après-midi, quant il fait dehors moins combien je ne sais pas, en absence de nos parents bien entendu. Pour papoter école, musique, mode et surtout de nos princes charmants. Concernant le texilfrei (zone sans vêtements littéralement), les mœurs en Allemagne sont d'une innocence à toute épreuve. Je pense que c'est encore amplifié pour les jeunes filles, habituées à faire du naturisme depuis toutes petites avec leurs parents pendant les grandes vacances d'été. Car la nudité peut devenir une deuxième peau que l'on vêtit pour le bien-être, pour se sentir vraiment soi-même, de préférence en bonne compagnie. Cette coutume date au moins du moyen âge et elle persiste dans l'expression feucht-fröhlich pour designer une convivialité comme a dû exister dans certains bains publics. Littéralement cela veut dire une ambiance « humide et joyeuse », ayant pris au fil de temps la signification de soirée bien arrosée. Les deux versions se conjuguent d'ailleurs à la merveille quand je pense aux soirées « bien-être » (Wellness de nos jours) de mes parents avec leurs amis. Enfin étant petite j'ai dû me résoudre d'aller au lit. Je ne saurais donc pas raconter ce qui se passa en mon absence...

Il existe en Allemagne des associations pour promouvoir le droit à la nudité et pour le faire inscrire dans le Grundgesetz (droits fondamentaux du citoyen). Concrètement, on trouve dans bien de villes des endroits où l'on peut faire du nudisme en toute impunité, pour se baigner, pour les randonnées à nu, pour un tour de vélo. Et c'est... très, très agréable. Je sais de quoi je parle. Donc rien d'indécent à priori de faire du sauna tout nu dans une maison familiale, un lieu strictement privé qui sécurise par ce fait les jeunes dames en herbe. Il s'agit avant tout de faire du bien à son corps, nettoyer la peau de ses impuretés, garder sa ligne, devenir plus désirable.

Venons à notre sujet qui n'est pas vraiment étrange au lieu et qui s'annonce clairement par la présence d'un fouet de sauna, souvent fait de fraîches branches de boulot. Appliqué sur le corps, cette Birkenpeitsche (fouet de boulot) accéléré la transpiration et la circulation sanguine par ses huiles naturelles.

D'abord un constat perso: il y a celles qui préfèrent le dos pour recevoir le fouet du sauna et d'autres... les fesses. Bien que sur les fesses ce soit considéré comme un peu pervers (personne n'est dupe, ni insensible à ces charmes) et déchaîne par ce fait facilement les fou-rires de petites femmes en devenir. A moins de se convaincre (ou plutôt les autres) que ce dernier endroit reçoit alors un traitement de faveur pour combattre la cellulite. Évidement nous sommes loin des clips sur notre sujet. Cela reste avant tout un gentil amusement. Mais je me souviens plus d'une fois d'être sortie du sauna avec mes fesses toutes rouges. Et mes copines aussi. Pensons aussi à la poésie de devoir poser un postérieur brûlant et fraîchement fouetté sur les dures planches. Ne déduisons pas que ce genre d'amusement entre copine soit une généralité en Allemagne. Je parlerais pour ma part d'un concours de circonstances et du hasard. Notons quand je passe les vacances chez mes parents, il m'arrive encore de me faire un après-midi sauna avec mes copines. C'est un véritable bain de jouvence, comme si le temps c'était arrête. Enfin je suis très myope et sans lunettes je vis dans un monde où tout le monde est beau et gentil. Et bien entendu... nous nous servons de la Birkenpeitsche qui depuis certaines prouesses littéraires a livré matériel pour d’intéressantes discussions entre filles.

Honi soit qui mal y pense

15 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,
    Je me demandais si en Allemagne le naturisme était toujours aussi répandu et à la mode ?
    Quand j'étais enfant, mon père adorait cela et je me suis souvent retrouvée sur des plages naturistes (ce qui, pour la femme, n'est pas si agréable que cela, avec le sable qui rentre partout...). Mais si c'était à la mode dans les années 70/80, je pense que ce n'est plus du tout le cas en France, de nos jours. Bien au contraire, même le "seins nus" ne fait plus recette... En Allemagne est-ce toujours aussi en vogue? J'avoue que cela me surprend. :-)

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Amandine,

    il y a une sacrée baisse dans le naturisme « organisé » qui correspond plus je pense aux goûts de la génération de nos parents. Quand j'étais enfant nous n'allions pas à la mer (sans intérêt en Allemagne, vu les températures de l'eau!), mais dans les campings naturistes au bord des lacs. Le problème pour les filles était donc plutôt les petites herbes sans parler d’éventuels insectes. Enfin, c'était vraiment très organisé et très confort avec chaises pliables etc. A la fin des années 70, ce qui est organisé (peu importe le domaine) est devenu suspect et signe de conformisme. Alors a commencé une certaine tendance dans certains milieux de se mettre ou de vouloir se mettre tout nu un peu partout. Nous sommes loin des vrais naturistes avec toute leur philosophie. Il s'agit plutôt de gens qui ont envie ponctuellement de faire une activité tout nu.

    RépondreSupprimer
  3. Quand j'étais enfant, les endroits où nous allions n'étaient pas très organisés non plus, en fait. Il s'agissait juste de plages un peu à l'écart du reste, où le naturisme était autorisé. Mon père adorait ça mais ma mère pas trop (elle suivait quand même, la pauvre). Quant à moi, je suivais bien sûr, sans me poser de question puisque j'étais enfant. Mais je me souviens que je trouvais les sexes masculins étalés à ma vue vraiment hideux (il faut dire que la plupart des gens qui se trouvaient sur ces plage étaient plutôt âgés et, disons-le, un peu flapis) et les seins des femmes pas terribles non plus (ça pendouillait terriblement). Je ne pouvais voir les sexes féminins, car ils étaient, à l'époque, cachés sous une épaisse toison. Mais en résumé, tout cela n'avait vraiment rien d’appétissant et ne donnait pas du tout envie d'explorer la chose plus avant. C'était tout sauf une bonne introduction à la sexualité... :-D
    C'est assez drôle de repenser à tout cela, quand on sait que de nos jours les pédopsychiatres insistent lourdement sur le fait que nous ne devons surtout pas nous montrer nus devant nos enfants. Avons-nous, nous même, été traumatisées de voir nos parents nus? Je ne crois pas, mais d'un autre côté j'ai toujours pris garde de ne jamais me montrer nue devant mon fils... :-)

    RépondreSupprimer
  4. Je garde un vague souvenir des adultes pendant nos vacances naturistes. Il y avait tant d'enfants et je passais mon temps avec eux du matin au soir pour jouer. Surveillée un peu par mes grands frères. La structure était assez petite et il était difficile de se perdre. Puis la baignade pour les petits se limitait à un enclos sous stricte surveillance d'un maître nageur.
    Mais j'étais une enfant plutôt sage et très peu tentée par les prouesses ou aventures. Mes parents n'imposaient pas la nudité. Si je voulais garder un vêtement je pouvais. Mon souvenir global des adultes de l'époque concerne surtout l'horrible mode de pattes d'éléphant et « des poils partout ».

    Quand à un éventuel effet traumatisant de la nudité des adultes pour les enfants, j'ai l'extrait d'une analyse en particulier en tête qui parle d'une jeune femme justement élevée par des parents naturistes et qui se promènent également tout nu chez eux à la maison. Mais en suivant attentivement son histoire, ce n'est pas la nudité (imposée pour elle aussi) qui la traumatise, mais l’absence d'intimité. Style parents qui ne respectent pas les portes fermés de la chambre des enfants et qui laissent pour leur part aussi la porte de leur chambre ouverte, pensant que les petits dorment profondément. Enfin, il faut que je relise ce texte. Pour ma part je doute que la nudité des parents soit traumatisante pour un enfant, si par exemple l'enfant rentre sans prévenir dans la salle de bain. Ce qui semble pour moi susceptible de créer un traumatisme, c'est de donner sa nudité en quelque sorte en spectacle devant un enfant. Donc à éviter absolument. Pour ma part je respecte scrupuleusement l'intimité de ma fille et le petit ménage entre moi et mon homme se passent exclusivement en son absence.

    RépondreSupprimer
  5. Il y a quelques année, j'avais une amie dont le fils posait pas mal de problèmes de discipline à l'école. Comme il était scolarisé dans un établissement privé, l'école a imposé aux parents de le faire suivre par un pédopsychiatre, sous peine d'être renvoyé de l'école.
    Ils ont donc pris rendez-vous auprès d'un patricien, qui leur a expliqué que le problème venait de ce que l'enfant n'avait pas "compris" sa place au sein de la famille, et se plaçait "à la place du père".
    D'après lui, cela pouvait être dû, en partie du moins, au fait que mon amie n'avait jamais pris garde de toujours se vêtir devant son enfant. Le matin, elle se promenait toute nue dans l'appartement, sans prendre de précautions particulières (son fils devait avoir 4 ou 5 ans, il était donc encore très jeune). Quand elle m'a raconté cela, je me suis vite demandée si mon fils m'avait déjà vu nue, parce qu'il est vrai que je ne m'enfermais jamais dans la salle de bain et qu'il pouvait y avoir pénétré par mégarde alors que je m'y trouvais nue. Je pense que cela a dû arriver, fatalement, mais heureusement très peu souvent !
    Mais, en dehors de ce problème de nudité, le couple de mon amie était très atypique. C'est elle qui travaillait le plus, gagnait le plus et avait largement le plus d'autorité dans le couple. Son mari s'occupait entièrement de l'enfant (il avait d'ailleurs pris tous ses mercredis pour s'occuper de lui et rentrait toujours très tôt le soir pour aller le chercher à l'école). Il avait la charge de toutes les tâches ménagères. Elle, elle n'arrêtait pas de lui crier dessus, à longueur de journée, chose qu'il adorait (je n'ai jamais osé lui demander si elle fessait son mari, mais leur relation le laissait réellement penser... en tout cas, les réprimandes verbales étaient permanentes entre eux et il était absolument évident qu'ils s'adoraient tous les deux et qu'ils prenaient beaucoup de plaisir dans ce type de relation).
    Mais si ce mode de fonctionnement leur allait très bien, à lui comme à elle, il semble que cela ait fortement perturbé leurs fils, qui ne pouvait parvenir à trouver sa place d'enfant. Enfin, d'après le pédopsychiatre. :-)

    RépondreSupprimer
  6. Pour ma part je ne suis pas pédopsychiatre, mais je te donne mon avis quand même, Amandine ! Rire. Il me semble qu'il y a grande différence entre une mère qui parade toute nue devant son fils et une mère qui se lave toute nue dans la salle de bain. Ma fille vient d'avoir 5 ans et elle comprend parfaitement que la nudité dans la salle de bain sert à se laver, mais elle me posera des question si je me promenais nue devant elle. Déjà pour la simple raison que l'on lui a appris de ne pas se promener ainsi devant autrui. Il me paraît donc impératif de donner bon exemple.
    S'enfermer dans la salle de bain ne me paraît pas une bonne solution. Cela peut créer l'idée chez un enfant que la nudité soit liée à un interdit qui va attirer sa curiosité. La nudité comprise comme interdit risque aussi d'endommager le narcissisme de l'enfant en lui suggérant que son corps est quelque chose de honteux qu'il faut cacher à tout prix. La bonne solution me semble d'apprendre à l'enfant qu'il a des circonstance où l'on peut être nu et dans d'autres non.

    Je ne pense pas que ce soit pas la nudité du parent dans la salle de bain qui traumatise un enfant, par contre si l'adulte n'est pas à l'aise dans la situation, s'il n'a pas un bon rapport avec son propre corps il risque d'interpeller l'enfant.

    Le conseil du pédopsychiatre me rappelle un peu le bon sens de la super Nanny. Se quereller devant un enfant risque de lui donner l'impression d'assister en arbitre au spectacle. De toute façon il voudra comprendre ce qui se passe, les torts et les raisons. Il peut aussi avoir l’impression de devoir prendre part pour l'un ou pour l'autre, ce qui peut générer un terrible conflit pour enfant, car il aime ses deux parents et ne souhaite justement pas devoir trancher. Voila qui dépasse les capacités d'un petit enfant. Ce que tu décris de ce couple ressemble tout de même à un comportement quelque peu névrotique. Il serait peut-être mieux pour eux d'essayer la fessée... quand l'enfant n'est pas là et de montrer sérénité et harmonie en sa présence.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'arrive un peu tard mais je suis tout à fait d'accord avec toi, Isabelle! Les disputes me paraissent beaucoup plus problématique que la nudité. Pareil pour l'inversion des rôles traditionnels, d'autant plus que j'ai bien en tête un exemple d'un homme au foyer qui élève sans problèmes particuliers ses trois enfants alors que c'est la dame qui travaille. Mais ils ne se disputent pas en permanence.
      Je pense aussi que l'absence d'intimité (que j'ai un peu expérimentée à cause d'éternels travaux à la maison qui ont occupé toute mon enfance) pose plus de problèmes que la nudité occasionnelle, si elle est socialisée de manière saine.
      Par contre, c'est vrai aussi qu'on se met aujourd'hui à voir partout des dangers pour l'enfant...

      Simon

      Supprimer
    2. Mon homme est également fortement impliqué dans l'éducation de la petite. C'est souvent lui qui l'amène à l'école et la récupère. Qui fait de longues balades avec elle, qui l’amené aux aires de jeu. C'est sa passion, son loisir favori, sa petite famille. Sinon disons que nous avons un réel partage de rôles un peu à l'ancienne. Quand la petite parle de nous elle dit : papa bricole et maman fait des gâteaux. Je suis d'accord avec toit sur les parents qui voient le danger partout. On dirais qu'il souhaitent transmettre leurs propres angoisses. Notre « politique éducative » vise à préparer notre enfant aux dangers en évitant surtout de tomber dans la surprotection qui risque vite d'inhiber un enfant et endommager son sens d'initiative.

      Supprimer
    3. Je pense comme Simon que le problème n'est ni la nudité occasionnelle, ni l'inversion des rôles traditionnels, mais le fait pour un parent de crier sans cesse sur l'autre, qui subit donc des abus (que ces abus soient consentis ou non, cela ne change rien). L'enfant prend alors comme normalité le fait pour une personne de donner des ordres et disputer une autre. Il a sans doute du mal à se voir à la place de celui qui reçoit les ordres, donc il se met à la place de celui qui en donne (ou du moins résiste aux injonctions).

      Bien entendu, je ne suis pas pédopsychiatre, mais cette explication me semble aussi plausible, sinon plus, que ce machin psychanalytique sur la nudité et la place du père.

      Sur la nudité: j'ai été au Japon il y a de cela un certain temps, et là bas on se baigne nu dans des bains publics, la plupart du temps séparés par sexe; mais il y a aussi des bains familiaux, où la famille se met nue ensemble. Cela ne pose aucun problème; les enfants comprennent bien qu'il y a les choses que l'on fait dans un certain contexte (le bain, surtout en famille) et qu'on ne fait pas dans d'autres contextes.

      Supprimer
    4. Je suis tout à fait d'accord avec vous, je pense que le problème vient bien plus des disputes continuelles (qui n'en sont pas vraiment mais une sorte de "jeu" entre adultes totalement consentants) que de l'inversion des rôles.
      Cependant, le pédopsychiatre de mes amis avait été très catégorique quant au fait qu'il fallait absolument que le père regagne l'autorité au sein du foyer. Peut-être est-il "englué" dans un modèle traditionaliste, ou peut-être avait-il raison, je n'en sais rien. Je pense, quoi qu'il en soit, que plus le rapport d'autorité est équilibré entre les deux parents, plus l'enfant ressent cet équilibre lui-même et se sent d'autant mieux dans cet environnement. Dès lors que l'un a trop de "pouvoir" sur l'autre, que ce soit la femme ou bien l'homme, les choses sont plus difficiles. D'où le fait qu'il nous faut, autant que faire ce peut, cacher nos penchants "intimes" auprès de nos enfants.
      Pour ce qui concerne la nudité à proprement parlée, j'ai vu mes parents nus pendant mon enfance et n'en garde vraiment aucun souvenir traumatisant mais ce n'est pas pour autant que je me suis montrée nue devant mon fils. Je ne sais pas trop quoi en penser mais je trouve les mises en garde des pédopsychiatres peut-être un tout petit peu excessives... :-)

      Supprimer
  7. Il y a du bon sens chez les Japonnais. Quand j'étais enfant, je savais très bien distinguer les endroits réservés au naturisme ou le sauna familial du reste. Il suffit que les parents expliquent très tôt à l'enfant la différence en insistant sur le fait que de se mettre à nu n'importe où ne se fait pas. Nous avons pris aussi le temps pour distinguer entre ce qui est interdit, ce qui est dangereux et par ce fait à éviter et justement ce qui ne se fait pas par convention sociale. Cet apprentissage à pris deux ans, mais maintenant notre petite est très autonome et se comporte d'une manière bien responsable et socialement cohérente.

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour Isabelle,

    Avec un conjoint qui me veut totalement a-pudique et qui souhaite me voir être et vaquer nue aussi souvent que cela est aisé, et lui-même n’étant pas non plus spécialement pudique ( !), il est évident que j’ai souvent réfléchi à ce concept de la nudité, où, comment, pourquoi, qu’est-ce que cela signifie ou représente. Je crois donc que je pourrais écrire des « tonnes » de réflexions sur ce sujet….

    Je me contenterai au moment présent de dire qu’il ne faut pas confondre nudité naturellement exprimée et exhibitionnisme agressif ! Je prendrais comme exemple la fois où, j’avais alors 23 ans, un individu sur le parking d’une supérette, nu sous son imperméable, a ouvert celui-ci devant moi en se masturbant. J’ai été choquée et en même temps, j’ai eu envie d’en rire tellement j’ai trouvé cette exhibition ridicule et comme répondant à un poncif.

    Si j’avais eu dix ans de moins, en aurais-je été plus ou moins « traumatisée » ? Peut être un peu, quoique peut être aussi aurais-je su dès cette époque en percevoir le ridicule ?

    Pour la petite histoire, je n’ai pas porté plainte, mais coutumier du fait, il s’est fait arrêter peu après.

    RépondreSupprimer
  9. Alors là, chère Christine, ne vous privez pas d'écrire sur la nudité si le cœur vous en dit. Ce sujet colle à la merveille à la thématique de mon blog et vaut toujours, même dans un cadre plus large, un détour. J'adore votre distinction entre nudité naturellement exprimée et exhibitionnisme agressif. J'ai depuis pas mal de temps une photo dans mes brouillons de posts à faire, une dame qui montre sur le parking d'un supermarché sa nudité partielle, très probablement à son mari ou ami. Rubrique liens de DD avec le sous-titre « mériterait bien une ». Justement je me pose la question pourquoi certains exhibitionnistes ont une telle attirance pour les parkings. Autant les « vrais » que ces dames, exhibitionnistes en herbe pour faire plaisir à leur conjoint. D'ailleurs comment appeler ces dernières ? En tout cas, grâce à vous, me voila bien avancée pour un excellent sujet pour un de ces vendredis !

    RépondreSupprimer
  10. Bonjour Isabelle,

    Il est évident, et vous l’aviez bien perçu, que la façon dont fut décidée, et surtout réalisée la pose de mon premier stérilet démontrait que c’est celui à qui je me suis donnée, celui qui est devenu mon époux, qui est en dernier ressort le décideur de ce que doit être mon comportement , et cela quels qu’auraient pu être mes précédents réflexes de pudeur. Cela a pu être dans les premiers temps une réelle contrainte, la nécessité pour moi de me dominer, de vouloir d’abord et surtout me comporter comme il le souhaite.

    Déjà, lors de cette « première fois » dans cette chambre d’hôtel parisienne, si certes la fougue de nos embrassades et de ce qui en avait suivi m’avait logiquement conduite à être nue sans réflexe de pudeur, cela ne me fut pas aussi évident lorsqu’au matin, et notamment pour prendre le petit déjeuner, il voulut que je le sois encore, et que je ne cherche pas par quelque geste ou quelque étoffe à l’empêcher de me détailler tout autant qu’il en avait envie.

    Mais c’est surtout lorsque quelques jours plus tard il m’a emmenée chez son ami médecin pour une première prescription de la pilule que j’ai véritablement pris conscience à quel point il tenait à contrôler ma pudeur (ou mon impudeur !). Tandis qu’il devisait gaiement de choses et d’autres avec son ami, le motif de notre visite ayant été précisé, il m’a été dit de me déshabiller. J’attendais qu’on m’indique où le faire quand un mot bref m’a fait comprendre qu’on attendait que je le fasse sur le champ sans plus de « chichi ». Je m’étais donnée à lui, je l’avais rêvé, je l’avais voulu, alors je me suis exécutée en tentant de le faire simplement, et sans trop montrer ma gêne initiale.

    C’est ainsi que j’ai commencé à réaliser ce qu’il attendait de moi ou tout au moins ce qu’il espérait. J’en ai pris le pli et croyez-moi, je ne le regrette pas.

    RépondreSupprimer
  11. Chère Christine,

    je commence à bien comprendre comment votre mari entend ce concept d'a-pudeur. Dans cette anecdote de visite médicale il me semble que votre nudité peut se justifier en quelque sorte ce qui rend la situation ambiguë. J'aime beaucoup ce genre de contexte et je pense dans pareille condition j'aurais fait comme vous, c'est à dire me déshabiller sous le regard des messieurs. Bon, le situation ne s'est jamais présentée, mais je me suis déjà faite épiler en présence de mon homme, d'abord à la cire, puis il a assisté à mon épilation définitive. Et comprend donc que vous ne regrettez pas d'avoir pris le pli. Cette façon de se montrer à-pudique devant autrui en présence de son mari me paraît autant troublante que rassurante. Je pense que c'est un sujet, au moins au niveau du fantasme qui devrait plaire à pas mal de personnes.

    RépondreSupprimer