dimanche 11 mai 2014

513 Le nez dans les culottes des filles

Un vaste sujet pour certains messieurs ...

... inspiré par un dessin de l'ami Georges.

Quand on considère la quantité de matériel consacré aux culottes des dames, on se rend facilement compte à quel point notre monde de la fessée est petit. Toutefois reste une action magique qui met tout le monde d'accord :

Le déculottage !

On a beau à chercher du côté des dames, difficile de tomber sur des tels efforts pour mettre en valeur analoguement les caleçons et slips des messieurs. Dans notre domaine, les sites qui abordent le déculottage masculin, font en même temps l'éloge de la dame sévère qui sait guider le monsieur avec une main ferme. Qu'elle baisse le slip du monsieur est un détail.... nécessaire. Et bien souvent, il s'agit d'un slip ou caleçon de fortune qui donne pas l'impression d'avoir été choisi pour mettre ne valeur l'anatomie du monsieur. A croire que pour ces dames ne prime que l'aspect punitif. Il en est de même pour moi. Je vois cette punition de manière bienveillante, amoureuse à vrai dire en voulant par cet acte aider le monsieur à corriger ses grands et petits défauts. Surveiller ainsi son comportement à la maison et au niveau du professionnel. Peut-être avec un partenaire susceptible à une telle orientation, je me serais glissée avec une aussi grande facilité dans la DD inversée que dans celle qui règne dans mon couple. Je n'ai pas de regrets. Je suis satisfaite par la façon que se passent les choses chez nous.

Ce qui n'enlève pas ma curiosité. Je ne serais pas dérangée de découvrir une DD inversée chez une mes mes copines. Par exemple quand il s'agit d'un monsieur à qui je trouve un œil un peu trop vagabond. Pour sonder si les petits plis autour de mes chevilles correspondent bel et bien à un paire d’authentiques bas coutures. Ou concernant un monsieur, dont j'ai l'impression de sentir son regard dans mon dos remonter mes jambes pour se glisser sous ma jupe. Ou encore un dont je trouve certaines blagues franchement limite.

Alors là oui, j’adorerais le voir obligé par sa dame de baisser son pantalon et son slip pour être puni par une claquante fessée juste devant mes yeux. Et je ne serais certainement pas avare pour faire l'éloge de cette méthode traditionnelle pour remettre un grand garnement sur les rails. Sans passer sur l'indispensable discussion entre femmes, le mari au coin, slip baissé et fesses rouges bien en vue des dames, tournant autour de la difficulté d'inculquer une discipline sans faille aux grands garçons.

Heureusement que le martinet existe !

Ce type de fantasme date de mon adolescence. Je me glissai avec volupté dans le rôle de la spectatrice. Parfois, pour une plus grande possibilité de satisfaire mon voyeurisme, je m'imaginai dotée du pouvoir de me rendre invisible pour suivre discrètement certains princes charmants chez eux.Pour les observer dans leur intimité. Il y a avait avant tout cette curiosité de savoir ce que font les garçons quand ils se trouvent tous seuls à la maison. Il ne me manquaient pas de pistes, connaissant notamment les lectures de mes grands frères. Mes parents, personnes très ouverts, n'étaient en rien dérangés par ce nombreux matériel, plus ou moins explicite, traînant dans la chambre de mes frères.  

Peut-être en contrecoup de ce comportement, j'ai trouvais particulièrement émoustillant d'imaginer un prince charmant sous la tutelle d'une maman intransigeante ne tolérant pas de tels ouvrages scandaleuses chez elle. Maman énergique, n'hésitant pas de baisser le jeans de son fils pour le corriger bruyamment de ses mains. Ou, parce que s'occuper d'un fessier masculin de cette manière fait très mal à la main, ayant recours à l'utilisation d'un instrument. Dans mes rêveries mon prince charmant se trouvait dans un univers quelque peu ségurien. Caractérisé donc par l’absence du père dont l'autorité est symbolisé par un instrument de punition corporelle que tient la mère et qui n'hésite pas de rappeler son grand ado qu'il y a toujours un martinet à la maison quand son comportement laisse à désirer. Une de mes rêveries favorites concernait mon prince se faire surprendre en plein acte de masturbation. Expression de mon désir d'assister à cet acte que ma jalousie interdisait à mon prétendant. Car j'aimais considérer sa jouissance comme un dû exclusif envers ma petite personne. Et pour que justice soit faite (veut dire pour arriver à ma propre jouissance), il ne faillait plus que la maman outrée pour remettre son fils sur le bon chemin. Évidement dans cette constellation hors famille, pas besoin de déplacement vers une « dame de secours ».

Au contraire, la belle-mère convient à la merveille.

Surtout celles que je connaissais personnellement et que je trouvais « inspirantes » pour peupler mes fantasmes. Il y a avait aussi la fantaisie de me faire surprendre au lit avec mon prince par la belle-mère et de recevoir pour ma part une belle leçon devant mon prince. D'ailleurs j'ai toujours gardée cette affection pour une situation dans laquelle qui suis corrigée par une dame offensée devant mon prince charmant.

Plus tard, étant adulte, surtout par l'entourage de mon homme, j'ai pu enfin écouter ce que les messieurs faisaient tout seul à la maison. Peut-être leur âgé, à partir de la quarantaine à l'époque (par conséquence à partir de la mi-cinquantaine de nos jours), déliait plus facilement les langues. Peut-être aussi le fait que je parle pour ma part de certains de mes fantasmes, désinhibe les messieurs. Alors oui, il y a en a qui dérobaient dans leur jeunesse une culotte de dame pour « s'inspirer ». Pour plonger le nez dedans. Comme un de mes frères avec un important tableau de chasse qui demande à chacune de ses conquêtes une culotte portée en guise de souvenir. Voila qui me semble digne de la tradition du moyen âgé qui préconisait chastement le mouchoir.


Dans mon enfance, le sujet du vol de petites culottes dans les caves communes pour sécher le linge, revenait très souvent sur la table. Comme celui de culottes sales dans les machines à laver, également entreposées dans les parties communes, d'ailleurs. J'ai pu donc à ma guise broder des histoires autour d'un prince charmant pris en flagrant délit de vol de petite culotte. Avec un comble de jouissance quand il s'agissait de la mienne. Bien évidement il fut fessée pour ce méfait, de préférence devant la dame lésée, donc moi ! En gros, sur le fait bien réel de l'attirance de certains hommes en devenir pour les culottes de dames (inaccessibles!), j'ai pu rajouter un univers plein d'interdits avec châtiments à la clef. Notons pour la petite histoire l'érotisme... torride des culottes pour dames en Allemagne de cette époque. Y compris mes « petits bateaux ». Notons aussi que dans mes fantaisies, mes faire une idée précise sur la culotte … du chagrin cause des événements ou plutôt réjouissance à venir, était le cadet de mes préoccupations...  

17 commentaires:

  1. Le déculottage comme partie commune: j'aime beaucoup l'idée!
    Blague à part - c'est sans doute ce qui met tout le monde d'accord, au moins ici.
    Comme l'inversion des rôles est ce dont j'ai le le pus habitude, j'ai un peu cherché ce qu'on pouvait trouver sur la fessée des hommes, et c'est vrai qu'on trouve assez peu. Les sous-vêtements masculins sont rarement faits pour susciter l'intérêt, et pas que les sous-vêtements: si je me suis retrouvé avec un pyjama de fille, c'est bien parce que ceux faits pour des hommes étaient plutôt laids.
    En revanche, il y a bien un public qui met en valeur les caleçons ou slips des hommes, et même dans un contexte de discipline domestique, mais ce sont plutôt des sites gays. Essayez, pour voir, "Cornertime Confidential". Le seul souci, c'est que, pour faire petit garçon, ils mettent en valeur surtout des slips. c'est peut-être infantilisant, mais je trouve que ça reste disgracieux. Enfin, Constance n'a pas de mal à m'infantiliser sans cela.
    En revanche, j'avoue que l'idée de renifler une culotte ne me dit rien. Pas mon fantasme...
    Mais il y a plein d'autres façons de mériter une déculottée pour se mettre d'accord.

    Simon

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    1. Ah, on va tout savoir sur ce fameux pyjama que moi aussi je trouve très joli d'ailleurs. Il est vrai, côté masculin, il n'y a pas plus tue l'amour que ce qui se fait en la matière. Et je 'aurais pas pu résoudre mieux le dilemme que vous. Enfin que ce soit pyjama pour homme ou pour femme, mon homme reste catégoriquement sur un non. Pour ma part j'ai un pyjama et une chemise de nuit de vilaine fille et voilà tout.

      Par contre, il y a de choses fabuleuses dans la mode gay, mettre le corps en valeur comme un art de vivre. Je dois dire que je connais bien le sujet, car pour satisfaire mon petit penchant pour les strings en cuir pour mon hommes, hein bien, je fais mes achats dans les collections « gay ». Pour en porter (de temps en temps!), ce n'est pas le fait que ce soit gay qui dérange mon homme, mais il se trouve un certain air de ridicule en string. Enfin quand je le vois bricoler, le torse nu (équivalent de mon ménage les fesses en l'air), bien en sueur (il ne fait pas semblant) et son string en train de dépasser son jeans, là je fond littéralement.

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  2. Il est vrai que les sous-vêtements masculins sont bien mornes, communs et utilitaires par rapport à ce qui se fait pour les femmes!

    Le déculottage masculin a aussi ceci par rapport au féminin qu'il permet de mesurer l'excitation du "patient". En cas de fessée plus ou moins récréative, madame sourit toujours d'un air entendu en voyant la bosse devant (ou fait "tut-tut" d'un air "quel petit coquin"), et fait bien remarquer par le geste qu'elle doit contourner celle-ci en baissant la culotte. En cas d'absence de bosse, elle peut aussi taquiner dans l'autre sens (ne devrais-je pas être au garde-à-vous?).

    L'univers fantasmatique que décrit Isabelle quant à la fessée sur les hommes correspond un peu au mien: une dame plus âgée, disons une gouvernante (je ne fantasme pas sur la figure de la mère... parce que je ne fantasme pas sur la mienne, de mère) qui contrôle les abus d'un jeune homme.

    Quant à la "vilaine main", vous savez comme mon épouse, si elle admet et pratique celle-ci comme "substitut marital" en cas d'impossibilité, trouve qu'elle a quelque chose de mesquin sinon.

    Je n'ai jamais recherché les petites culottes, et encore moins les petites culottes sales, comme élément fantasmatique. Ceci dit, quand madame se voit infliger une punition qui doit la rendre honteuse, j'aime bien lui faire remarquer l'état de sa culotte, soit qu'il indique l'excitation, soit qu'il lui vaille de se faire laver comme une vilaine gamine.

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    1. Merci pour les détails croustillants, cher Monsieur Pecan. Selon ce que j'ai entendu, il semblerait aussi que certains messieurs, soumises à la fessée punitive conjugale, se présentent au moment du déculottage au garde à vous à leur dame. Il est bien notifié qu'il s'agit d'une réaction purement physique sans qu'il y ait forcement un rapport avec de sensations plaisantes. De la même manière qu'il peut m'arriver de me présenter à ma correction avec la culotte mouillée sans que je me sente un état d’excitation sexuelle. Pareil pour la phase après la punition, cette moiteur de l'entrejambe purement physiologique. Et il faut bien un moment pour que cet état soit transmis à mon cerveau pendant que je fasse du coin. Ce fameux bienfait de la discipline stricte. Voilà pour dire qu'une situation angoissante comme attendre sa punition peut avoir un effet « mouillant » sur une dame, mais de l'interpréter comme envie sexuelle comme c'est souvent fait, me paraît un peu passer à côté du phénomène.

      Il me semble également qu'il y a grande différence entre une culotte sale et une culotte « mouillée ». Certes les deux variantes ont leurs amateurs, mais peut-être le fantasme qui se cache derrière est différent. Peut-être les amateurs de culottes « mouillées » sont particulièrement sensibles aux phéromones comme dit mon homme. Peut-être s'agit-il aussi d'un effet doudou qui montre des vertus apaisants sur le mâle.

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  3. C'est sûr qu'au Moyen Âge, ça allait être difficile de donner sa petite culotte en gage d'amour. Non parce que la morale était trop présente, non parce que de tout temps les femmes ont eu leur pudeur, et encore moins parce qu'elles se lavaient deux fois par an et le reste de l'année elles sentaient le vieux phacochère (les rapports à l'hygiène n'étaient pas les mêmes mais quand même), mais pour une raison très prosaïque: la petite culotte n'existait pas.
    Ensuite, quand l'usage du pantalon pour madame s'est répandu, j'imagine bien la difficulté, pour peu qu'on enchaîne les conquêtes, de trouver une commode assez grande pour stocker tous ces pantalons... :D
    Je reviens sur la question de renifler les culottes. Pourquoi pas, après tout, chacun son truc. Mais pour moi, ce qui va poser problème, c'est que les seules fois où j'ai surpris quelqu'un en train de sniffer ma culotte portée du jour, en extase et le regard vide, le quelqu'un en question était... un de mes chats. Bon, j'imagine qu'un humain qui renifle une culotte ne se met pas à pétrir dans le vide en ronronnant...

    Constance

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  4. Ah, là pour une fois j'ai envie de contredire tes connaissance Constance. En Allemagne au moyen âge il y avait les bains publics mixtes, lieux de débauche en fait où tout le monde se promenait tout nu, le sexe épilé, du moins en ticket de métro. Voila qui en sort de certains illustrations et textes de l'époque. Je pense qu'il s'agit d'un héritage romain. J'ai visité les vestiges de bains romains dans la jolie ville de Xanten (lieu naissance de Siegfried qui inspirera plus tard Wagner ; historique ou mythique, je ne saurais trancher) ainsi que leurs WC public. Toutefois peut-être les dames ne s'y rendaient qu'une seule fois par an (au bain, pas aux WC). La nudité conviviale est restée d'ailleurs ancrée dans la culture allemande. Il est strictement interdit de garder dans un sauna public un vêtement sur soi, à moins de se rendre dans un des rares « textilsauna » et il existe même des guides de bonne conduite, comment se comporter quand on rencontre son patron dans un sauna.

    Quant aux chats, je pense qu'il s'agit d'un acte masturbatoire. J'ai gardé en pension une fois un beau matou qui s'est coincé ma culotte entre les arrières pattes en ronronnant et pétrissant un maximum. Voila qui pose effectivement problème. (Mais bon, je serais trop curieuse de savoir comment un monsieur seul se prend avec une culotte de fille...)

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    1. Constance me contredira sans doute, mais il me semblait que les bains publics existaient à Paris sous la Renaissance (et sans doute sous la fin du Moyen-Âge) et ont été fermés pour diverses raisons, notamment qu'ils étaient censés encourager prostitution et rencontres sexuelles.

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    2. Excusez-moi, mais là je suis pliée de rire. Votre intervention me semble de plus crédible et encore parfaitement valables pour notre époque. Le siècles passent, mais la prostitution et les rencontres sexuelles posent encore problème en ce beau pays qui est la France.

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    3. On a déjà dû l'évoquer avec Simon, à mon avis (un peu en dessous, Simon a écrit "c'est à l'époque moderne qu'on boude vraiment les bains", donc oui, fin du Moyen Age et début Renaissance, les bains existent encore). Sur le plan politique (en France, parce que ça change aussi en fonction du pays européen étudié), l'époque moderne commence avec François Ier (même s'il y a énormément de difficultés à dater précisément, sachant que ça change pas mal si on regarde le domaine culturel, politique, religieux, etc.), et c'est là que ça devient intéressant pour la question des bains publics: l'armée française a été touchée assez largement par des maladies vénériennes durant les campagnes d'Italie; l'idée s'est donc répandue qu'ils avaient attrapé ça dans les bains publics, et que l'eau transmettait les maladies. C'était plus simple que de dire qu'ils avaient attrapé ça avec des prostituées, présentes dans ces mêmes bains publics.
      Certains non-initiés aiment beaucoup dire aux historiens qu'ils s'y connaissent vachement en Histoire, la preuve, ils ont retenu la date de Marignan 1515... Et nous on n'ose pas leur dire que tout ce que la France gagne à Marignan en 1515, c'est la syphillis...

      Constance

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    4. Pas mieux en Allemagne. Ce que l'église ne réussit pas, la syphilis s'en charge et amène à la fermeture des bains publics.

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  5. L'odeur du vieux phacochère était une blague... qui fait référence à un cliché sacrément tenace. Le rapport à l'hygiène des médiévaux était différent du nôtre (par exemple - le chevalier, lui, n'était pas censé se laver... ) mais il est vrai que, globalement, ils étaient beaucoup plus propres que ce que l'on croit aujourd'hui. Tu as raison, l'héritage romain s'est maintenu, si bien que là où elles existaient, les bains romains restaient en service; on trouve aussi des mentions dans les règlements des corporations artisanales qui imposaient une certaine fréquence des visites aux bains.
    Par contre, je ne savais pas pour l'épilation.
    Paradoxalement, c'est à l'époque moderne qu'on boude vraiment les bains, si bien que les sujets de Louis XIV empestaient probablement plus que ceux de Louis IX. Et c'est là que l'idée d'hygiène se fait vraiment différente de la nôtre: les modernes sont sales, mais tiennent à une forme de propreté qui passe volontiers par le changement du linge et le parfum. Surtout, les médecins et les prêtres se méfient le l'eau (et de la nudité qu'implique le bain), obsédés par l'idée de purifier l’intérieur du corps. D'où la médecine à base d'émétique, de purgatif et de la saignée.
    Par contre, il est vrai que, jusqu'à une période tout récente, il aurait été difficile de voler des culottes.

    Simon

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    1. Ah oui, je confirme, c'était une blague! Comme le reste de ma phrase d'ailleurs! Ils n'avaient pas la même notion d'hygiène que nous mais l'hygiène existait quand même (autant que faire ce peut quand on n'a pas l'eau courante parce que ça devait être bien galère cette histoire). Mais de fait, l'histoire du "deux bains par an", ça a pu exister, mais de façon très très exceptionnelle.
      Et je confirme pour les chats. Vu l'air idiot qu'ils ont pris en reniflant mes culottes, c'était un acte masturbatoire. L'un d'eux avait des rapports étranges avec ma vache en peluche. (Il se mettait à califourchon sur elle, et il avait des mouvements de va et vient. Il avait l'air parfaitement idiot, mais bon, s'il était content comme ça, je n'allais pas l'en empêcher. J'ai juste commencé à la passer plus souvent en machine...)

      Constance

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  6. La fameuse odeur du bouk en allemand. Le roman de la Rose, enfin la partie de Jean de Meung fait allusion à l'épilation intégrale en parlant de faire le ménage dans la chambre de Venus, en brûlant, rasant et arrachant les toiles d’araignée et pour enlever toute la mousse. Voyons un peu moins romantique, peut-être s'agit-il de se débarrasser des morpions pour les noces !

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  7. Que de charmantes évocations dans cet ancien texte qui m'évoque beaucoup de souvenirs. Il ne fut pas rare, adolescent ou jeune adulte, que je fouille dans la corbeille de linge sale de jeunes filles de mon âge (qui par chance était souvent dans la salle de bain où se trouvait également les toilettes). C'était merveilleux de découvrir ces dessous que j'avais parfois aperçu dépassant d'un pantalon ou apparaissant furtivement sous une jupe. C'était délicieux de les respirer en m'accordant une fugace mais intense détente qui toutefois se trouvait perturbée par la crainte d'être découvert. Cette crainte était bien entendue propice pour imaginer le traitement qui me serait réservé par celle qui découvrirait comment je me comportais dans son dos. Ici la fessée était administrée par la femme désirée (peut-être d’ailleurs flattée de susciter autant d'intérêt mais qui n'en montrerait rien), c'est un contexte différent de celui que vous évoquez ou c’est la mère ou la belle-mère qui punit. Dans mes fantasmes de l’époque, la dame qui punissait était celle qui éveillait mon désir mais que je n’osais pas séduire et qui, découvrant mes véritables intentions, se fâchait. C’était des idées qui se nourrissaient de ma grande timidité envers les filles et du non moins grand désir qu’elles éveillaient en moi à cet âge. J’étais fasciné et muet, subjugué et immobile, bref « interdit » face à elles. Mais cela ne m’empêchait pas une fois seul, de me comporter bien différemment. J’avais envie qu’elles s’en rendent compte et ne voyais pas d’autre moyen pour leur dire que de me faire surprendre. Je les imaginais alors volontiers choquées et décidées à m’apprendre les bonnes manières. J’avais en quelque sorte un grand besoin d’éducation amoureuse et aujourd'hui encore, j'ai toujours cette soif d'apprendre...

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  8. Je suis toujours frappée - ici et « ailleurs » - par la qualité de vos témoignages et réflexions, cher Arthur. Il en va de soi que j'aimerais bien un jour ou un autre revenir sur la thématique du renifleur de la petite culotte. Fantasme assez courant je pense qui permet mille et un rebondissement dans un récit. Votre commentaire rejoint quelque peu mes idées sur la thématique, mais enrichit considérablement mes connaissances sur ce sujet. Rare sont les messieurs qui osent s'exprimer à ce sujet. Je veux dire du lien entre fessée et « attouchement » de la culotte. Sinon j'ai déjà un amateur de la corbeille à linge dans ma famille.. non, ce n'est pas mon homme !

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    1. Merci chère Isabelle pour vos compliments. Nul doute que vos récits, couplés à l’anonymat d’Internet, libèrent la parole. Il est néanmoins vrai que je suis très bavard et par le passé ma compagne craignait d’ailleurs – et à juste titre – que je raconte en long en large et en travers mes fantasmes... et nos ébats à des amis ou connaissances communes. Cela m’est désormais strictement défendu mais je ne suis de toute manière pas certain que je me vanterais facilement de cette répartition des rôles qui s’est progressivement mise en place dans mon couple (j’aime toutefois glisser quelques remarques anodines du style « il faut demander à ma compagne, ici, c’est elle qui décide » sans que les gens comprennent ce que cela signifie réellement). En ce qui concerne le linge sale, il est désormais loin le temps où je laissais trainer sur la corbeille les traces de mes méfaits. Si je continue à m’enivrer des dessous de Madame, c’est en général avant de les laver amoureusement à la main. Il ne s’agit plus de se répandre égoïstement dans ses dentelles mais de rêver au moment où viendra l’heure des plaisirs réciproques. Les grands garçons comme moi ont beau avoir un comportement flatteur, vient le moment où il est indispensable de les éduquer pour leur apprendre à distinguer où se trouve la limite entre le respect (sentir, adorer, laver) et l’irrespect (jouir sans le consentement explicite de Madame, souiller ses beaux habits). Les penchants fétichistes ne doivent pas être réprimés (ils peuvent au contraire être encouragés) mais il importe de les encadrer strictement de manière à renforcer l'attrait envers sa bien aimée. Quant à ceux qui vont mettre leur nez dans les affaires des autres (comme cet amateur qui n'est pas votre homme et à propos duquel on aimerait en savoir davantage), il convient sans doute, lorsqu'ils se font prendre, de leur donner une bonne leçon, non ? C'est en tout cas tout le bien que je leur souhaite !

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  9. Rassurez-vous cher Arthur selon mes expériences un homme sain et de bonne intention (de fonder un couple, une famille...) peut se révéler très bavard concernant ses rêveries et fantasmes. Normal, il ne projette pas d'assouvir ses vils penchants chez des copines de fortune et de garder le politiquement correct pour sa (pauvre) dame. Non, il a envie vivre ce qu'il est avec la dame de son cœur. Par conséquence je me méfie des mystérieux et de toute façon, si je dois attendre trop longtemps une réponse claire à une question, je commence à m'ennuyer, ce qui n'est pas bon du tout... pour le monsieur !

    Je trouve fort intéressant vos réflexions sur les tendances fétichistes. Il en va de soi que je n'apprécierais pas du tout, mais pas du tout qu'un monsieur y compris le mien se soulage dans mon panier à linge. Mais c'est qui frappe c'est votre lucidité d'un processus éducatif pour mettre les tendances fétichistes sur de bons rails. Voila qui confirme mon impression que la discipline domestique peut se révéler réellement éducative dans le bon sens.

    Je reviendrais sur l'amateur (ou plutôt les amateurs j'en connais plusieurs) du panier à linge un autre jour. Le sujet moins propice pour ce blog, je le posterai sur l'autre.

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