Chéri
j'aimerais que tu m'éduques au martinet !
(Suite de : La
discipline domestique en toute confiance 1)
Soulignons le mot éduquer qui m'est si
cher. Voila qui veut dire que dans mes rêveries je me vois punie
pour des vraies fautes ou écarts de comportement sans que cette
correction se transforme en séance de supplice. Toutefois rien ne
dit que ma petite phrase évoque la même conception dans la tête du
monsieur. Et j'ai déjà entendu des association du style :
Ok, je vais t'apprendre à marcher au pas, sal*pe !
Pour le moins que l'on puisse dire,
cela calme un tempérament comme le mien. Je n'ai rien contre ce
genre de langage dans le principe quand il y a consentement, mais ce
n'est pas mon registre à moi. J'ai commencé alors très tôt de me
servir de certaines astuces de la psychanalyse pour mieux cerner un
éventuel partenaire. Il y a un petit truc assez épatant qui
s'appelle une formation réactionnelle. En gros c'est une personne
qui a trouvé un équilibre particulier entre deux fortes tendances
intérieures qui opposent. Comme cruauté et gentillesse, saleté et
propreté, ordre et désordre. Particulier, car en observant bien cet
équilibre est un peu décalé. Ce qui est important pour le repérer.
Par exemple, « une bonté surcomposée, un sens exagéré de la
justice ou de la propreté, une incapacité à la moindre agression,
une méticulosité pour tout ce qui est en relation avec l'argent »
(Otto Fenichel). Ce décalage peut prendre des formes vraiment
charmantes à mes yeux. Une attention particulière à la dame,
toujours au petit soins pour son bien-être etc. C'est un caractère
compatible avec un goût caché pour la discipline sans que cela soit
une généralité. Et il existe même la version « brave
type irrécupérable», un trop doux partenaire de vie qui ne
passera jamais à l'acte, même si la dame insiste pour se faire
claquer le popotin. Jamais il ne lèvera la main.
Bref, il faut laborieusement creuser
pour dénicher la perle rare, même si le terrain -à priori - semble
fertile. Parfois ces messieurs dont fait partie mon chéri ont reçus
une éducation très sévère et d'où peut-être leur nostalgie pour
la fessée et le martinet. (Discours clef : Cela ne m'a pas fait
de mal.) Ils savent donc de l'expérience ce que c'est de devoir
baisser pantalon et slip. Ils savent de l'expérience qu'il ne s'agit
pas d'un plaisir de se faire strier la peau des fesses. Mais surtout,
il semblent parfaitement connaître le fonctionnement d'un besoin de
discipline ou dans un sens plus large de punition. Avec mon homme
cela ne loupe pas.
Tu l'a
cherches là, isabelle !
Et il n’hésite pas de me soigner
quand mon insolence s'exerce dans la démesure. J'ai droit à une
juste dose comme...
..tu en a besoin,
isabelle !
Et il sait également qu'il ne faut pas
avec moi confondre l'acte punitif avec un prélude à d'autres
festivités. Il reste dans le registre « bon enfant » en
utilisant différents méthodes du bon vieux temps. Il sait
physiquement et psychologiquement satisfaire mon besoin de punition.
Et par la même occasion il s'assure de ma gratitude qui vient du
cœur et qui me motive plus tard d'être à ses petits soins pour le
gâter. Étant à la base « polymorphe perverse » quelque
peu inhibée , je me montre vraiment désinhibée le soir (voir
pendant quelques jours) après une bonne séance des discipline « c*l
nu ». Veut dire que ma bouche et ma partie rectale ne manquent
pas d'érotisation pour un joli élargissement de notre palette de
vanille dans nos ébats amoureux. Ayant reçu une éducation par mon
homme que j'estime très sévère, mais juste, je suis exempte depuis
pas mal d'années de mauvaises habitudes comme la vilaine main en
phase punitive. Toutefois quand l'envie lui chante, mon homme ne
m’enverrais pas au lit après une punition sans un dispositif
efficace contre les « démangeaisons ». Et nos
retrouvailles, une fous nos petits tensions inter-humains exorcisées
par notre rituel éducatif, sont pour le moins que l'on puisse dire
émouvants et tendres à la fois. Parfois je me demande si la
discipline domestique n'adoucit pas la composante agressive inhérente
à la sexualité.
Pour un regard hâtif, nous aimons la
discipline dans un sens unique. Pourtant quand mon homme se comporte
de manière insupportable parce qu'il se sent stressé (c'est
extrêmement rare, mais cela lui arrive ; si,si), je le menace
d’appeler l'infirmière (moi quoi en petite tenue adéquate) pour
des soins particuliers de détente. Ou encore la soubrette « ni
touche » qui office en très courte tenue, souvent sans
culotte, mais qui comme on nom indique, reste farouche. Je lui
rappelle qu'il serait temps de refaire son épilation intégrale à
la cire dont se charge esthéticienne Mademoiselle isabelle. Ou -
suprême menace - que je prenne rendez-vous avec ma coiffeuse pour me
refaire une coupe à la garçonne vraiment très courte. Cela me fait
du bien de me changer la tête et j'adore le petit frisson quand ma
coiffeuse abuse quelque peu de sa passion pour son métier avec un
main lourde.
Le résultat me va très bien, car j'ai
un visage symétrique. Puis je me retrouve, notamment quand je mets
une tenue adéquate et je me pare d'un air austère, avec coquette
allure d'une gouvernante peu commode d'un autre âge. Bref ouf, j'ai
pu il y a quelque temps retrouver avec la bénédiction de mon chéri,
après des années de super long, mon court adoré de nos débuts
avec mes oreilles bien en vue et ma nuque dégagée pour plein de
bisous. Notons que ma passion pour les cheveux courts est un
équivalent analytique du fantasme de la ... fessée ! Et
notons aussi le faible de mon chéri pour les insolentes garçonnes
qui mériteraient une bonne correction.
Dans nos petits ménages mon sadisme
trouve un terrain favorable pour s'exprimer de manière satisfaisante
sans se porter sur un cadre plus éducatif. Évidement je sais
m'imaginer avec beaucoup de plaisir … charnel dans le registre de
la dame aimante, mais sévère sans que cela devienne un désir pour
le réaliser. Et mon homme n'est pas tenté non plus. Alors la
question ne se pose pas.
Selon mon ressentir, il n'y a pas un
enjeu de domination du moins explicite chez nous. Le terme n'attire
ni l'un, ni l'autre. Je me pencherai donc dans un prochain sujet sur
ma distinction strictement personnelle entre un homme comme le mien
que j'appelle nostalgique et mon idée d'un dominateur. Ce qui renvoie à une distinction subjective entre adeptes de la fessée jouissive et de la fessée punitive.
Cela ne me viendrait pas à l'idée d'appeler ma compagne sal*pe, encore moins pour la préparer à la punition. Chez nous c'est plutôt "dear", "darling", "chérie", "honey", etc. voire "naughty girl"!
RépondreSupprimerCher Pecan
RépondreSupprimerNous sommes encore d'accord! Parfois je me dis que c'est une question de fantasme. Je connais des personnes très gentilles et très polies qui utilisent un tel vocabulaire parce cela les excite beaucoup, autant la dame que le monsieur.
Enfin, moi cela me refroidit aussitôt...
bonjour Isabelle !
SupprimerJe suis entièrement d'accord avec vous. Perso, je me verais mal dans l'intimité verser dans la grossièrete. Ca me donnerait l'impression de rabaisser la personne au rang... d'animal !
Alors que nous sommes des Humains. Je ne donnerais pas non plus dans la préciosité du 17è. siècle. Mais tout dépend du caractère de votre partenaire. Il/elle peut préfèrer ce relâchement excessif du langage propice à de torrides ébats.
Comme Mr Bertrand, j'apprécie également les cheveux longs, symbole d'élégance naturelle et en particulier noués en chignon. Cela donne rigueur et séduction pour une femme et ajoute à son raffinement. Vestige d'une éducation simple et stricte. Nostalgie, quant tu nous tiens. Bonne journée. Mac-Miche
Alors pour les cheveux longs vous seriez mal barré avec moi depuis quelque temps... rire. Et croyez moi, même sans chignon, le très court me donne une allure de plus stricte quand je ne sourie pas. Par contre j'ai un sujet sur « l'érotisme animalier » en préparation dont le précurseur c'est l'illustre philosophe Aristote. Ceci dit l'histoire ne dit pas s'il utilisait un vocabulaire peu convenable pour se procurer des frissons.
SupprimerLa nuque est une région très érotique et j'ai toujours fais le lien entre l'attirance pour cette partie du corps, son dévoilement (de la mon gout pour les femmes en chignon sans doute) et cette autre partie à l'autre extrémité du dos.
RépondreSupprimerLa plus belle garçonne de tous les temps est évidemment Louise Brooks, si vous ne la connaissez pas faites un tour sur le net, il y a des milliers de photos d'elle
Ah, un amateur de la nuque féminine ! Je suppose que vous connaissez aussi la photo de Louise Brooks en petite robe noire qui finit en tutu. Séduite par cette photo, j'ai porté une robe semblable pour le réveillon de 2000à 2001. J'avais le carré déjà un peu plus long qu'elle. Disons que cette dame m'a beaucoup inspirée sur plein de points de vue, bien que je ne la voudrait pas l'égaler pour ses aventures....
SupprimerJe note votre lien qui a échappé à mon attention. Cela se tient bien. Enfin, j'ai rarement l'occasion de m'observer du dos...
J'aurais du mal à employer l'équivalent masculin de "salope" quand je m'occupe de la discipline de Simon. Pareil, je ne juge pas, mais c'est tellement éloigné de mes fantasmes que je ne peux pas. Fort heureusement, c'est très éloigné des fantasmes de Simon aussi. Il n'a pas envie d'entendre "je vais te dresser, chien", mais bien plutôt "mon petit, il faut améliorer ton comportement".
RépondreSupprimerJe ne sais pas ce que cela vaut en terme d'analyse, mais autant je m'aime bien avec des cheveux longs (le chignon, ça dégage tout aussi bien la nuque et puis ça rend pas mal avec des cheveux bouclés) autant je n'aime pas que ceux de Simon soient trop courts. Récemment, chez la grand mère de Simon, je montrais des photos à une voisine. Sur l'une d'elle, Simon était assis à côté de sa grand mère et il lui montrait son nouvel appareil photo, et nous avons eu droit à la question suivante de la voisine: "ah oui elle est bien, mais c'est qui la jeune fille, là?"
D'aucun pourrait trouver ça vexant, moi je trouve ça sexy.
Constance
Coucou Constance, loin de moi de faire de l'analyse du comptoir. Mais je crois me souvenir que tu as parlé quelque part que tu aimes les cheveux courts sur toi quand tu étais adolescente. Et justement l'info qui établit un lien entre cheveux courts et fessée concerne l’adolescence d'une fille. Je te donne l'adresse
Supprimerhttp://www.cairn.info/revue-adolescence-2005-1-page-99.htm
C'est un texte vraiment intéressant qui parle entre autres aussi des filles qui échappent à la régression habituelle femme-passive-masochiste. Pour ma part j'y ai trouvé mon bonheur, car la passivité n'est pas du tout mon truc. Tu peux le télécharger en pdf. Si cela t’intéresse n'hésite pas trop, car ces textes ne restent jamais longtemps en accès libre sur le net.
Sinon, il y a aussi des goûts personnels, notamment en matière d'hommes. Alors pourquoi pas non plus en manière de question cheveux d'homme. Ma maman par exemple aimait le long (enfin on se comprends, un peu comme Simon) sur mon chéri et était désolée qu'il se fasse couper ses cheveux sur mon instance...