Derrière
la porte fermée...
C'est une thématique à laquelle je
suis très sensible et le fantasme offre trois (voir quatre comme
nous verrons plus tard) belles places à prendre. Celle qui applique
la punition, celle qui la reçoit et celle qui en est témoin …
auditif. Il en va de soi que la dernière possibilité ne manque pas
de piquant insolite. L'imagination, bien souvent plus inspirante que
l'image directe, prend dans notre exemple une toute autre dimension
quand on attend soi-même à son tour le châtiment. Peu importe le
nombre des filles qui attendent, à un moment ou un autre, chacune
risque de vivre un grand moment de solitude, bien avant d'être
convoquée pour sa part. La porte s'était ouverte et la copine était
appelée par la dame en charge de la discipline. Commence ainsi un
petit tête à tête de nature particulière. Pour celles qui
attendent, d'abord un long moment de silence. On imagine un petit
interrogatoire de la copine pour mieux cerner les parts de
responsabilité. Avec la crainte que la punition ne se déroule pas
de manière équitable, mais que chacune prenne pour son grade à la
hauteur de son implication. On se familiarise difficilement à l'idée
de passer la nuit sur le ventre. On n'est pas rassurée par la
perspective de se faire remarquer demain matin pendant les cours
parce qu'on gigote sur sa chaise pour calmer la persistante brûlure.
Pas fière de devoir écouter les filles modèles ricaner et exprimer
leur fausse compassion. C'était douloureux à ce point ?
N’empêche vous l'avez cherché, non ? Puis, réflexion. Ai-je
vraiment cherché... Pourtant à la fin de ma dernière correction je
me suis jurée de ne plus jamais me faire remarquer. Jamais dire
jamais. Un rougissement. Souvenir de sensations voluptueuses,
inavouables sous la quête en se remémorant l’événement. Comme
si le fessier maltraité se réjouissait de son traitement. Comme si
par le biais du châtiment la mauvaise conscience s'était
transformée en cette agréable tension qui appelle la main pour une
apothéose en beauté. Frisson et honte à la fois. Et les copines
aussi se trouvent sous l'emprisede cet étrange phénomène. Des petits
gémissements par-ci et par-là dans le noir trahissent leur plaisir
plus fort que la raison qu'elles n'arrivent pas a dissimuler....
Retour dans la dure réalité. Attente
avant l'orage dans une lourde atmosphère. Après ce qui semble
comme une éternité, se propage le son caractéristique d'un solide
paddle en cuir, appliqué sur un derrière tout nu. Pour la copine a
sonné l'heure de la vérité. La directrice a mis en application ses
menaces :
La
prochaine fois, ce sera la fessée déculottée les filles !
Elle n'est pas avare dans sa sanction
et la copine qui était parti sur un air « même pas peur, même
pas mal » est en train de revoir sa position. Claque après
claque s'effondre sa carapace de « dure à cuire » pour
laisser place un timide germe de fille modèle, tant détesté, tant
méprisé par celles qui font de l'insolence leur fond de commerce.
Germe tenace et doté de capacité de pousser à une allure
effrayante. Entre deux sonores tapes commence à s'élever la chanson
de la fille contrite, celle qui jure à haute voix de réviser son
comportement. Celle qui se trouve subitement une vocation de vouloir
rentrer dans le rang des élevés sages, studieuses et sans
histoires. Pleurs mêlées de propos de contrition sincère, exposant
à la honte suprême de devoir affronter le regard des copines qui
attendent leur tour devant la porte et qui ont tout entendu. Mais
d'abord, relâchée par la directrice, il faut remonter son string,
symbole du cool, qui profère ici une dimension de ridicule en
séparant deux globes rouges qui rappellent un statut de morveuse
gamine. Ensuite remercier la directrice pour ses efforts. Mais oui,
il est facile sous les claques du paddle d'implorer la clémence et
les désir de changer radicalement son attitude. Maintenant il faut
le prouver par ses actes. Par ses mots.
Merci
Madame la directrice pour m'avoir montré le droit chemin.
Que cela te serve
de leçon !
Sonne le moment de la délivrance, le
moment de la sortie de ce maudit bureau. La directrice rayonne, en
affichant son autorité par le paddle qu'elle garde précieusement en
main. La punie la tête baissée avec une terrible douleur dans son
séant, n'ose pas affronter le regard de ses copines. Le regard par
terre sur le bout de ses propres pieds, elle ne remarque même pas
que les copine ont perdus, chacune, leurs airs défiants l'autorité
de la directrice. Chacune, en espérant de faire meilleure posture
que la première, mais au fond déjà préparées, elles aussi pour
chanter à haute voix la chanson de la fille qui dirais n'importe
quoi pour attirer la clémence de la ferme main qui tient le paddle.
Ce que ne dit pas cette histoire, c'est
l’embrasas de la directrice, le soir en rentrant à la maison. Son
mari lui trouve au premier coup d’œil cet étrange air coupable et
excité à la fois des jours quand elle a du sévir dans son
bureau... et qui se soigne si bien par l'emploi du martinet familial. Un homme aux anges qui retrouve l'agréable sensation d'un pantalon
qui commence fortement à serrer, le sien, pendant qu'il strie
rythmiquement le postérieur de son épouse. Préalablement dénudé,
cela va de soi. Voila pour dire que la directrice aussi, le lendemain
matin aura très mal aux fesses. Seulement, elle n'est pas confinée à
un chaise. Elle traverse à innombrables reprises la salle de classe
à vive allure pour souligner sa réputation d'un dynamisme inégalée.
Reste à élucider les états d'âmes de celle qui tient ce blog.
Hein bien, elle aussi a du faire cette semaine un détour dans le
bureau de son homme pour une correction de taille au paddle. Et
pendant que son fessier en convalescence retrouve sa liberté de
pourvoir s'asseoir de nouveau où bon lui semble, le souvenir de
cette cuisante discipline conjugale est devenue source d'inspiration
pour ce petit récit !
Il me reste deux petites merveilles à
vous signaler chez les copines virtuelles. Mais oui, cela aussi fait
partie des petits bonheurs de la blogueuse de découvrir comme tout
le monde. Une belle anecdote et une intéressante réflexion autour
du passionnant sujet de …
Sans parler d'un magnifique dessin de
fesses rouges. Cela peut paraître assez anodin, mais je me pose la
question si cet acte si naturel n'exerce pas une fascination
particulière sur certains messieurs. Mais surtout on retrouve une
vision nouvelle sur la pudeur, celle que certains hommes semblent
imaginer chez la dame. Donc pour moi encore cette impression de
grands garçons qui se prétendent éducateurs, dominateurs etc, etc et qui ne perdent pas une miette quand une grande fille trousse sa jupe et
baisse sa culotte.... cette fois-ci pour se soulager.
Tu
m'offres un bijoux rectal, mon chéri !
Il me regarde, puis réfléchit pendant
un moment. Et cela se voit. Puis il comprends :
Tu veux dire
un bijou pour ton trou du c*l, isabelle ?
Oh les vilains mots. Et dire quand
c'est moi qui les prononce que je vais me taper une séance au
martinet. Ceci dit, bijou rectal fait un peu bébête. Bref, mon homme éclate de rire et
croit à une belle blague. Pourtant, il est friand quand je fais ma
gymnastique rectale avec un dispositif datant du début de siècle
dernier. C’est très important de muscler un tel endroit pour
obtenir ce mordant-massant qui montre clairement que la dame ne
souhaite en aucun cas rester une garniture inactive sur la brochette.
Mon chéri aime beaucoup m'aider pour préparer le terrain,
surveiller mon entraînement et parfois il insiste que je garde le
dispositif final, le plus grand quoi en place pour une sortie en
amoureux au restaurant. Ah ces hommes. Et mon bijou alors ? Il a
suffit que je lui montre cette petite choses d 'une...
...obscénité et élégance inouïe ! (en bas de la page)
Ses yeux qui brillent, sa curiosité
est éveillée et il fait même des projets pour ...moi, une petite danse rien
que pour ses yeux, comme tu sais si bien faire, isabelle. Bien sur! (Tu va voir mon coco un de ces jours, tu me remettra ton string en cuir que cela te plaise ou pas, pour me faire le chippendale!) Bon, moi aussi je craque et il me tarde de me
regarder joliment parée de cette chose devant ma glace.
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Nous n'avons pas essayé la version bijou ornemental... mais le plug, oui! Rien de tel qu'un petit plug dans les fesses de la ou du partenaire "du dessous" pendant l'acte pour lui rappeler que ça se passe "par devant ET par derrière"!
RépondreSupprimerEffectivement quel joli point de vue. Je prends bonne note. Ceci dit, je parle un peu "du par derrière" plutôt pour montrer que cela existe chez nous aussi , mais cela reste tout de même assez marginal, du piquant avec un air d'extra. Nous sommes plutôt adeptes de ce qui se fait avec la bouche. Quand au plug j'aime vraiment la dimension esthétique et la sensation de me déplacer avec sans forcement penser à d'autres festivités.
RépondreSupprimerVous savez, chez nous, la plupart des nuits, c'est juste "l'amuse bouche" puis l'acte le plus classique... ;-) Je parle du postérieur ici car il correspond pour nous à une espèce de transgression proche de la fessée.
RépondreSupprimer"sans forcement penser à d'autres festivités" Oui bien sur c'est comme cela que nous l'envisageons la plupart du temps, mon amie aime beaucoup ces plugs pendant la journée mais nous ne connaissions pas le "plug bunny" vraiment ravissant, très coquin et élégant. Obscène? peu être.
RépondreSupprimerMerci pour confirmer l'adjectif élégant, Bertrand. D'habitude ce genre d'objet détourne tellement la tête de certains hommes que la notion d'élégance reste un peu sur la route et le vocabulaire prends des allures de plus déplaisantes
SupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerEn ces temps où certains pensent pouvoir contraindre les lois de la nature et imaginer que l’orientation sexuelle n’est que le fruit de l’éducation, alors qu’il me semble bien que dès la naissance, on sait si un animal est male ou femelle, si un bébé est fille ou garçon, je crois que ce n’est pas pur hasard si deux parlementaires suédois, d’un pays où le dogme du genre est à son apogée, ont récemment proposé de faire voter une loi interdisant aux hommes de pisser debout. Cette tentative de codification unisexe d’un acte aussi naturel me paraît une reconnaissance implicite que nous ne sommes pas identiques, que nous, femmes, sommes dans une position vulnérable quand, accroupies (c’est moins flagrant assises sur la cuvette d’un WC), nous vidons notre vessie.
J’ai tellement ressenti cette vulnérabilité, cette sensation de faiblesse, et cette très grande impudicité lorsque au début de ce qui n’était encore qu’une liaison, pour mettre en pratique mon don de moi corps et âme, et devenir a-pudique telle qu’il le désirait, il m’a imposé régulièrement un regard inquisiteur sans concession. Les années ont passé, j’ai évolué. Maintenant, lorsque nous voyageons, plutôt que de m’isoler dans des endroits à l’hygiène douteuse, je préfère quelque emplacement plus simple, plus naturel, tel un bord de route, un chemin creux, parfois même simplement l’espace entre deux voitures en stationnement. C’est moi qui sollicite alors sa présence tutélaire, et ai besoin de la protection qu’il m’offre sans même toujours chercher à me voir si fragile dans mon impudicité.
Finalement, selon moi, je serais encline à penser que chez ces messieurs, c’est plutôt cette perception plus ou moins inconsciente de notre vulnérabilité qu’une fascination permanente pour un certain type d’impudeur qui les incite à nous regarder à ces moments là ?
Chère Christine,
SupprimerPermettez moi de m'attarder un petit instant sur le début de votre commentaire. Vous dites "’il me semble bien que dès la naissance, on sait si un animal est male ou femelle, si un bébé est fille ou garçon". C'est ce qu'on a longtemps cru, oui. Mais en réalité, on tend de plus en plus à prendre conscience que ce n'est pas aussi simple, qu'il existe effectivement des cas d'hermaphrodismes, des anomalies génétiques qui font qu'un sujet peut être physiologiquement une femme, tout en ayant un génome masculin.
Ceci est un point.
Un autre, c'est celui de l'orientation sexuelle. J'en ignore les causes, je ne sais même pas s'il y a besoin d'en chercher, mais je suis sûre qu'un homosexuel n'est pas moins homme qu'un hétérosexuel.
Constance
Chère Christine,
Supprimermerci pour vos réflexions sur ce délicat sujet. Je suis personnellement très réticente envers l'unisexe. Dans l'enfance j'ai vécu cela comme un viol de ma personne et mes seuls mauvais souvenirs de l'enfance concernent cette mode. Heureusement de nos jours on peut à nouveau acheter de jolis habits de princesse à sa fille et de l'habiller en jupes et robes roses pour aller à l'école sans se faire pointer du doigt. Et je vois la joie de ma fille d'être justement une fille, de pouvoir s'habiller fille pour se distinguer des garçons. Ce qui ne l'empêche pas de temps en temps de faire pipi debout. Verbalement, mon homme et moi, nous essayons de ne pas véhiculer des clichés masculin/féminin avec notre enfant, mais il suffit de nous observer, déjà à la manière de nous habiller et le partage des taches à la maison pour retrouver une distribution des rôles quelque peu classiques.
J'ai également vécu pleinement la grande question existentialiste du pipi assis pour les hommes en Allemagne. Ce n'est pas une lois, mais je trouve affligeant de contraindre une personnes à une position pour faire pipi. D'ailleurs petit détail, il fut un temps où en trouvait en Allemagne de la publicité massive pour un équipement qui permet à la dame de faire pipi debout. Visiblement le succès n'était pas ua rendez-vous, mais personne n'avait songé de passer une loi pour obliger les dames de changer leurs habitudes. Ouf.
Je ne dispose pas de connaissances sur les phénomènes dont parle Constance. Mais la connaissant pour son sérieux de recherche, cela doit être en accord avec la science moderne. En fait la théorie du genre est fort utile dans la psychanalyse pour comprendre certaines phénomènes comme justement le masochisme. Pour ma part, selon une lecture de ma psychologie, j'ai des tendances d'un masochisme masculin parce que je suis active au niveau de la réalisation de mes fantasmes. Ce qui correspond - tenez-vous bien – à une positon d’homosexualité masculine chez la femme.
Pour ma part je ne parlerais pas de vulnérabilité, mais d'un manque de commodité, notamment quand on porte un pantalon. Par conte quand je suis en jupe ou robe sans culotte tout devient tout d'un coup facile à souhait. J'ai grandi avec deux frères et manquant de pudeur à ce niveau, je partage vos habitudes du bord de route, du chemin creux etc. D'ailleurs c'est mon homme qui me dit que c'est plus hygiénique que les sanitaires sur aires des repos.
Toutefois, vue que ma question de base se portait sur l’intérêt des messieurs pour les dames faisant pipi, j'aurais tendance d'approuver votre idée de la vulnérabilité. Cela ressort de pas mal d’argumentations et surtout comportements que j'ai pu observer sur beaucoup d'hommes.
J'ai été un peu en dehors du débat pour les raisons que vous connaissez, mais je me permets d'ajouter quelques détails.
SupprimerD'abord, vérification factuelle. J'ai eu du mal à croire que les Suédois - ou qui que ce soit d'autre - veuillent vraiment contrôler la façon dont les gens font pipi. Et effectivement: il se trouve que cette régulation - non pas une loi nationale, mais une proposition de résolution concernant le seul comté de Södermanland - ne dit pas comment les hommes doivent faire pipi, mais demande à ce que les toilettes publiques soient équipées pour qu'ils puissent le faire assis, s'ils le veulent. Voyez ici: http://next.liberation.fr/sexe/2013/05/02/les-suedois-ne-seront-pas-obliges-de-faire-pipi-assis_900456.
Donc, ce n'est qu'un bobard journalistique.
Ceci étant réglé, je note seulement que même au niveau biologique, la détermination des sexes n'est pas aussi évidente que possible. L'hermaphrodisme pourrait sembler anecdotique, mais ces doutes ont été suffisamment présents pour motiver les "tests de féminité" auxquels on soumettait encore il y a quelques années les athlètes - et la liste de celles qui ont eu leur carrière interrompue par ces tests est assez longue.
Mais le vrai problème, c'est la confusion entre le genre (dans lequel on se reconnaît et/ou auquel on est assigné) et l'identité sexuelle (ou "orientation", le terme qui tend à tomber en désuétude). Personne ne veut "contraindre la nature" ou nier la différenciation biologique - seulement, cette différenciation est plus complexe que mâle/femelle, et elle n'est pas du tout la même chose que l'orientation sexuelle. Elle correspond encore moins à des comportements ou des rôles qui, eux, appartiennent complètement au champ de la culture. Cela ne relève pas de "dogme", mais de fait.
La question de l'unisexe, c'est autre chose: reconnaître la complexité des problématiques du genre n'oblige pas à l'unisexe, s'il doit être vécu comme la privation d'un aspect de sa personnalité. Je me demande toujours ce qui fait la différence entre l'unisexe qui vous a laissé de si mauvais souvenirs, et un côté androgyne que j'aime assez et que je préfère à vrai dire à la répartition traditionnelle des rôles.
Mais je reconnais que tout cela ne renseigne en rien sur l'attrait de certains pour les dames faisant pipi. Là, je suis assez perplexe - il s'agirait peut-être d'un atavisme? Le seul souvenir que j'ai en la matière date du début de l'école primaire.
Simon
Pour compléter le poste de Simon :
Supprimerhttp://www.marianne.net/Insolite-les-Suedois-devront-ils-uriner-assis_a220128.html
Coucou Simon, j'ai peut-être quelques éléments pour un début de réponse à ta question. Selon mes connaissances l'unisexe à sa base est une théorie sexuelle enfantine, une sorte de clivage, qui nie ou refuse de voir la différence entre les sexes. Il faut imaginer alors la déception de certaines petites filles ayant fait la grande découverte justement de la différence biologique, celle qui saute aux yeux, celle qui est accessible à l'esprit enfantin, de devoir la cacher sous une apparence soit disant neutre mais qui coïncide plus ou moins avec des vêtements de garçon. Comme si être une femme, avoir un sexe féminin était une tare. La thématique revoie dans un sens plus large à la castration. Notons que les grandes théorie des adultes comme « devenir femme », genre etc restent inaccessibles à la compréhension d'un petit enfant.
SupprimerL'androgyne par contre renvoie à une thématique de bisexualité psychique.
Pour plus de précisions je te conseille deux lectures :
Claude Olivenstein : Le non-dits des émotion
et plus précisément le chapitre « Le non-dit de l'androgynie ».
Puis :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446315d.image.langFR.r=psychanalyse
Pardonnez moi, Christine, mais je ne trouve pas que l'article de Marianne complète vraiment l'explication - et l'article à l'appui - de Simon. L'article de Marianne cumule les erreurs: il n'a jamais été question d'interdire aux homme de faire pipi debout, il ne s'agit pas d'une loi, mais d'une réglementation qui concerne un comté, et il s'agit juste de prévoir des équipements en conséquence pour que ceux qui le souhaitent puissent faire pipi assis.
SupprimerSans parler, bien sûr, d'attribuer à Élisabeth Badinter des propos qu'elle n'a jamais tenu.
Constance
Une simple observation: chez moi, je fais pipi assis car cela évite de projeter de l'urine ailleurs que dans la cuvette, ce qui m'évite de nettoyer ensuite ou, pire, de laisser du pipi mal placé à l'utilisateur suivant.
SupprimerCela n'a rien à voir avec ce "genre" dont on parle tant; c'est un simple problème d'hygiène, de ménage.
Implacable votre logique, cher Pecan!
SupprimerPetit ajout de ma part, dépourvu de toute rationalité: J'aime particulièrement que mon homme fasse pipi debout. Cela fait partie pour moi du mythe de l'homme. Et quand nous arrentons sur un bord de route j'aime beaucoup la différence entre lui et moi. Comme quoi, il y a pas mal d'illogique en nous; Par contre j'ai parfois l'impression qu'il existe des argumentations, appelées rationalisation qui ont pour but de donner une allure sérieuse ce qui est et restera irrationnel à sa base.
Isabelle, moi aussi !
SupprimerChère Isabelle,
RépondreSupprimerLe sujet évoqué à la fin de votre intervention m’autorise, me semble-t-il, à vous narrer un incident qui m’est arrivé il y a bien longtemps déjà, mais qui a laissé en moi une trace inoubliable en bien des façons. Cela s’est passé alors que j’étais en cinquième, après avoir eu des maux de ventre toute une nuit. Ma mère me dispensa d’aller au collège, et je suis restée au lit dans l’attente de notre médecin de famille qui m’avait pratiquement vue naître.
Je pratiquais assez assidument depuis plusieurs années déjà des activités « sous la couette » comme l’avait joliment dit Constance (pas toujours sous !). Je commençais à avoir pris pas mal de formes et j’avais été réglée depuis peu pour la première fois. Pour moi comme pour beaucoup d’adolescentes au début de leur puberté, c’est à ce moment là que le sentiment de pudeur est le plus grand (parfois même excessif pour certaines !).
Notre docteur pour m’examiner dégagea le drap, remonta ma chemise de nuit jusque sous mes seins, et commença à palper tout mon ventre. Je me sentais déjà très nue devant lui. Puis il me fit replier mes jambes de part et d’autre de mon torse, me donnant instantanément l’impression d’être comme ouverte, encore plus exhibée. C’est alors que sans qu’évidemment je m’y attende, ayant enfilé un gant, il pratique un toucher rectal. Sans doute que malgré la douleur persistante de mon ventre commençais je malgré moi à être excitée, quoiqu’il en soit, l’intrusion de ce doigt ganté dans mon « fondement » provoqua assez rapidement une onde de plaisir que je n’avais connue jusqu’alors que par des « activités manuelles ».
La grande naïveté de la jeune adolescente que j’étais m’a longtemps fait croire et espérer que le docteur ne s’aperçut de rien, d’autant plus qu’il resta impassible. Il est bien évident qu’il n’en fut rien ! Mais de cette expérience inattendue, j’eus un premier questionnement diffus selon lequel mon corps pouvait peut être recéler certaines zones érogènes (mot que je ne connaissais pas !) insoupçonnables et insoupçonnées, questionnement auquel mon mari m’a apporté de multiples réponses ….
Un des actes les plus "honteux" pour moi est ce toucher, pratiqué longuement par mon épouse tandis que de l'autre main, ou de la bouche, elle me manipule.
SupprimerSans doute est-ce l'inversion de rôles: d'habitude c'est la femme qui se fait examiner, explorer...
Pourvu que cela vous plaise, pas besoin d'autre justification. Surtout, vous ne faites rien de mal, vous n’êtes pas nuisible à une tierce personne et vous trouvez votre compte tous les deux. Enfin nous aussi, en découvrant des petits détails de votre vie intime de couple. Voila, que des heureux.
SupprimerMerci Christine pour ce joli apport. Vous avez réussi à narrer un sujet vraiment délicat, d'une manière intéressante et constructive sans tomber dans des détails déplacés. Alors oui, autorisez-vous ! Témoignage précieux, car rare. Et ce qui m'a fait tilt c'est vous vous posez la question comment sont perçues vos sensations plaisantes par le docteur. Cela rejoint quelque part un sujet que je suis en train de préparer, à me documenter surtout et qui concerne la partie émotive de ces messieurs qui aiment corriger une dame pour ses fautes. Je veux dire par là, de chercher à comprendre un peu ce qui se passe sous la surface stoïque qui semble appliquer la punition de manière la plus sérieuse...
RépondreSupprimerJ'ai évoqué ici certaines expériences d'enfance... Un acte perçu par un adulte comme simplement médical et anodin peut prendre une autre signification pour un enfant, sans que l'adulte en prenne conscience, non?
SupprimerJe n'y crois pas vraiment. Un adulte, surtout un médecin doit être au courant du fonctionnement du corps humain. Il devrait justement comprendre qu'il peut y être confusion chez un enfant entre acte purement médical et sensations (malgré soi!) plaisantes. Il me semble révélateur que les manuel anciens d'éducation mettent en garde des effets secondaires, notamment de la fessée chez les ado et conseillent de faire comme rien n'y était.
RépondreSupprimerPour le docteur, peut-être. Mais n'oubliez pas que l'on a éduqué les gens, et notamment les mères, dans l'idée qu'un enfant est en quelque sorte un être innocent sexuellement - d'où par exemple le choc, l'inquiétude quand l'enfant est pris à se "toucher" (je me rappelle avoir été surpris par ma maman, ses questions montraient qu'elle pensait que quelqu'un m'avait montré ce geste naturel!).
RépondreSupprimerPas faux ce que vous dites. Je pense que cet aspect m’échappe car j'ai eu une éducation plus que libre concernant les joie du corps. Je vous lis donc avec autant plus de plaisir!
RépondreSupprimer