vendredi 13 septembre 2013

400 Liens de discipline domestique (79 ème édition)


Un sujet délicat  pour marquer les 400 coups ?



Des images qui évoquent la discipline maternelle ne manquent pas sur le net. Ce genre de fantasme était très présent chez moi en fin d'adolescence quand je commençais à prendre plaisir de fréquenter les garçons et expérimenter avec eux la vie des adultes. Niveau relations avec mes princes charmants, malgré une certaine maladresse de leur part, due tout simplement à un manque d'expérience, je garde dans l'ensemble des bons souvenirs. Étant largement et surtout correctement informée par mes parents sur le fonctionnement d'un corps de femme, y compris le risque des maladies transmissibles, je n'ai pris ni de risque de me lancer dans le non-protégé, ni ai-je ressenti le stress de devoir atteindre à tout prix le fameux orgasme vaginal. J'ai pu donc avancer à mon rythme, sans céder aux garçons qui veulent à tout prix faire avancer le choses à leur rythme. Puis dans la mesuré que je n'avais pas d'attirance pour les bad boys, les esprits tortueux ou taciturnes, je suis toujours tombée (j'ai choisi pour être plus précise) sur de jeunes hommes solides avec des pieds sur terre et les idées en place. Évidement, il me semble une erreur grossière de considérer les « natures heureuses » veut dire des jeunes, solidement intégrés dans la société, avec un sourire quasi permanent comme manquant de l'imagination dans les domaines inter-humains. Au contraire. La créativité peut très bien se passer de la bohème et une personne créative, selon me expériences, se montre créative partout. Bref, j'ai pris tellement goût à la chose que je me souciais beaucoup pour mes études. Sachant que pour moi cette voie était liée à un travail très considérable et malgré mon sérieux dans cette tâche, je me trouvai tout de même trop souvent prisonnière des mes culpabilités d'avoir passé trop de temps dans les bras d'un agréable prince au lieu de bûcher sans faille. Culpabilité qui se manifestait après l'acte, tandis qu'avant l'acte les hormones se montraient si impérieux que j'étais souvent déconcentrée autant à l'école qu'à la maison pendant mes devoirs.

Voila la situation bien cernée, mes fantasmes se penchaient sur des sévères voisines, gouvernantes, tutrices etc à qui je pouvais non seulement parler aussi librement de mes états d'âmes comme à mes parents, mais aussi d’espérer du moins dans mon imagination des solides corrections au cas où le juste équilibre entre loisir et travail m'échappait. Ce qui donne en quelque sorte un archétype d'un pur fantasme de punition. Du moins en surface. Car effectivement se pose la question pourquoi mes fantasmes ne se tournaient pas vers des messieurs, capables d'assumer un travail éducatif à l'ancienne. De plus, vu que tout se passait dans mes rêveries, il n'y avait aucun risque de tomber sur un homme malhonnête, détournant la situation à son avantage pour caser sa main ci et là. Seulement, l'idée d'un homme ajoutait à la situation disciplinaire d'autres frissons, loin d'être chastes et visant un sérieux suivi de mes études.

Je ne voyais pas la discipline comme un cadre rigide qui s'imposait malgré moi et contre ma volonté, mais comme une aide précieuse pour mettre de l'ordre dans mes pulsions et pour mieux apprendre de les différer. En ce sens j'imaginai un régime recourant aux châtiment corporels au service de ma personne et hautement bénéfique pour moi. Pour mieux me faire comprendre, j'insiste sur le fait que je ne suis pas une personne susceptible à la procrastination, ni en manque de motivation pour faire ce que j'ai à faire. J'ai le travail dans le sang. Je prend plaisir d'être constante et régulière. Mon besoin de punition concerne tout simplement une forte culpabilité/mauvaise conscience en me disant que je pourrais faire encore plus au détriment de mes loisirs.

Et vu qu'il y a des pulsions purement féminines en jeu qui mieux qu'une femme pourrait se mettre à ma place pour me comprendre et pour me conseiller. Il en va de soi que le profil de celle « chargée de mon éducation » n'étais une affaire aisée. Je ne cherchais pas une mauvaise conseillère qui essayait de me détourner du bon chemin en faisant apologie de l'oisiveté. Plutôt une dame solidement ancrée dans la vie sociale, déterminée et bienveillante à la fois. Je ne cherchais pas non plus un atelier « domination entre filles », plutôt un contexte maternel qui mélange sévérité et tendresse. Avec toute une gamme de punitions à but constructif.

Toutefois loin de moi de cautionner les châtiments corporels quand il ne s'agit pas d'un libre choix d'un adulte. Je pense qu'il faut une bonne compréhension de soi, une conscience de son besoin de punition et de son fonctionnement pour en tirer éventuellement bénéfice. Disons qu'au bout de compte c'est un terrain très personnel où les mot seuls n'arrivent plus à porter des fruits.

Je constate dernièrement qu'il y a des plus en plus de témoignages sur le net de la part de dames qui cherchent pour des raisons qui leur sont propres une sorte d'encadrement. Cela dénote du net habituel qui jusque maintenant se perdait plutôt dans un lien entre fessée et volupté charnelle. Je ne critique pas, car il me semble parfois plus facile d'apprivoiser d'abord de manière ludique ce qui se trouve au fond de nous. Et de toute façon, mieux vaut jouir de ses propres incohérences qu'en pleurer. Je passe sur les profondeurs analytiques de la discipline, qu'elle soit maternelle ou autre. Ce sera pour une autre fois !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















6 commentaires:

  1. Chère Isabelle,

    Cette intervention du N° 400, chiffre qui démontre combien le thème de votre blog peut être source d’inspiration, me montre au passage, à titre personnel, qu’en bien des points mon enfance comme mon adolescence ont eu nombre de différences avec les vôtres : il m’est arrivé, gamine, d’être corrigée (à main nue !), et plutôt par mon père que par ma mère, mes connaissance sur les rapports charnels étaient limitées à un savoir livresque assez élémentaire, je n’ai jamais eu de rapport « protégé » (y compris à ce jour !), mes deux seuls flirts ne m’ont apporté que bien peu de plaisir et d’expérience (plus une réputation d’être frigide !), et enfin vous savez quels étaient mes fantasmes qui nourrissaient mes caresses et où les gouvernantes et autres fortes femmes dominatrices n’ont jamais eu à être imaginées. Or, il semble qu’à aujourd’hui, nous nous rejoignons en de nombreux points : comme quoi les voies de la connaissance peuvent être diverses !

    Depuis vendredi, j’essaie en vain de trouver une réponse claire à votre question « Quel est votre avis sur la notion de l’appartenance ? ». Je vous l’ai dit plusieurs fois , selon moi j’appartiens à mon mari, et la seule réponse que je trouve est qu’il y a eu un avant où j’étais une jeune fille libre, indépendante et responsable, et un après.

    Cet « après » a débuté dans la nuit d’un vendredi au samedi 492 jours après avoir intégré son entreprise comme assistante. J’avoue qu’il m’arrivait dans les derniers temps qu’il soit présent dans certains de mes fantasmes, mais je m’en défendais, car si je le savais veuf, je savais aussi qu’il n’était pas sans compagnies féminines ! Or donc, étant à Paris pour un stage de perfectionnement de 3 jours, et alors qu’il était à l’étranger pour la semaine, je reçus le jeudi un SMS me disant « Faites vous belle, je vous invite vendredi soir ». Une copine de stage m’a tirée d’affaire en m’aidant à trouver robe de cocktail et escarpins ….

    Une soirée de rêve commencée par un dîner-spectacle (au Paradis Latin) continua dans les caves voutées d’une discothèque où en dansant, il m’embrassa pour la première fois. Je fondis, le sort en était jeté ! Je n’ai rien dit, rien questionné, lorsque peu après, sans qu’aucun mot explicite ne soit prononcé, il m’a emmenée comme une automate jusqu’à aboutir à son hôtel. Arrivés dans sa chambre, ses premiers mots furent « déshabilles-toi, je veux te voir nue « et maladroitement, je me suis exécutée … Il s’en est ensuivi trois heures, peut être plus, où il a pris possession de mon corps, où il m’a fait connaître des plaisirs répétés que je n’imaginais même pas, et où j’ai pleuré des larmes de joie et d’émotion.

    Le lendemain, après avoir récupéré mes bagages, il m’a emmenée dans une bijouterie pour signifier, cela entre nous, par une chaine de cheville que je m’étais donnée totalement à lui, chaine de cheville qui ne m’a plus jamais quittée. Et je ne me suis pas faite rembourser mon billet de retour que je garde en souvenir !

    Alors, oui, je me dis depuis que je lui appartiens, que je désire plus que tout qu’il soit mon guide, ma force, mon Seigneur, qu’il me plait de lui obéir et de m’appliquer à être celle qu’il souhaite. Mais est ce la réponse que vous souhaitiez ?

    RépondreSupprimer
  2. Chère Christine,

    je suis ravie que vous aviez répondue à ma question. Je ne suis pas en attente de réponses spécifiques. J'aime justement lire ce qui vous passe par la tête, car je vous trouve une plaisante fraîcheur qui dénote des discours stéréotypés. Quoi que l'on dise, personne n'est impartiale à mon avis. Il y a toujours une partie purement subjective qui entre en jeu. Et c'est le fait de le savoir et de s'en méfier qui crée l'impartialité. Ce que je veux dire par là, c'est que quand j’entends ou lis par exemple l'expression « seigneur et maître » , il y a des clichés qui se réveillent en moi, malgré moi. Voila pourquoi je pose certaines questions, déjà abordées en partie, justement pour éliminer cette partie qui est moi et non vous. (J'espère être compréhensible!)

    Je découvre ainsi votre univers et plus particulièrement votre approche de l'appartenance en lisant une belle histoire d'amour. Ce qui m’intrigue c'est l’absence d'un élément « plaisir malgré soi » qui caractérise pour moi une relation de domination/soumission. Je vous vois candide et curieuse, sans crainte ou frisson de la crainte. J'ai presque envie de dire que je vous vois plutôt dans un registre de passivité de la belle au bois dormant qui a attendu et trouvé son prince charmant. Et comme il semble ressortir de vos écrits le plaisir charnel est au rendez-vous. Et subitement « seigneur et maître » ou l'appartenance semblent prendre une signification essentiellement poétique en vous lisant. Ce qui tombe très bien. J'aurais de ma part deux éléments à apporter. Un lien personnel avec la thématique « seigneur et maître » dans mes liens du vendredi, ainsi qu'une précision sur ma conception de la domination pour dimanche.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Chère Isabelle,

      Votre réponse à mon commentaire m’a donné envie d’être plus explicite sur ces trois phases qui ont changé ma vie de façon drastique en ce jour mémorable. Tout d’abord, sachant que, notamment à l’occasion de déplacements professionnels, celui qui n’était alors que mon patron invite parfois l’un ou l’autre des directeurs (technique, commercial ou financier) de l’entreprise, ce qui ne peut que faciliter une mutuelle compréhension, je me suis gardée de vouloir voir autre chose dans son invitation qu’un désir de mieux connaître une très proche collaboratrice, mais surtout pas une manœuvre de séduction pour faire de moi une « petite amie », même si un démon intime m’avait faite parfois le fantasmer « sous la couette »..

      Le dîner-spectacle s’étant terminé vers 23 heures, donc relativement tôt, je ne fus pas étonnée de la suggestion d’aller boire un verre dans une discothèque voisine avant de regagner nos hôtels respectifs, et pour y converser plus aisément que cela n’avait été possible au Paradis Latin. Je n’ai pas imaginé un seul instant ce qui allait se produire car rien, à aucun moment jusque là, n’aurait pu le laisser penser. Il m’a d’ailleurs dit depuis à maintes reprises qu’il n’avait rien prémédité, qu’en fait cela lui était apparu en dansant comme une évidence ne tolérant aucun délai pour son accomplissement.

      Quoiqu’il en soit, son baiser ne fut pas un baiser de cinéma, mais eut pour moi l’effet de ces baisers que l’on trouve dans des romans en rêvant de les vivre un jour, une sorte de « drogue du viol » ( !) si j’ose semblable comparaison, si ce n’est que son effet dure encore et ne m’a pas provoquée d’amnésie. Je ne me rendis pas compte sur le moment de l’ampleur de cet effet, même s’il me conduisit jusqu’à sa chambre comme une automate.

      C’est là que j’ai commencé à réaliser que j’étais prête à me donner à lui corps et âme, sans chercher à y réfléchir ou manifester une quelconque réticence, alors qu’assis dans un fauteuil, il m’a dit de me déshabiller , mais surtout lorsque restant robe enlevée, en dessous, les bras ballants, il m’intima, c’est le mot qui convient il me semble, de tout ôter pour me montrer à lui vraiment toute nue. Je ne suis pas une strip-teaseuse, mais même celle-ci saurait elle quitter debout un collant avec grâce ? Et ce faisant, j’étais tout à fait consciente de son regard qui prenait possession de la pucelle que j’étais encore, en espérant qu’il aime ce qu’il voyait ….

      J’ai des raisons de croire qu’à la suite de cette nuit là, il y eut une femme (ou plusieurs ?!!!) qui eurent la surprise d’une liaison brutalement interrompue …..

      PS. : Je n’avais pas de brosse à dents dans mon sac, j’ai emprunté la sienne !

      Supprimer
    2. Chère Christine

      Merci pour cette belle histoire. Cela dénote tellement des histoires de rencontres typiques du net pour réaliser un fantasme. Il y a un élément qui me saute aux yeux. Peut-être je me trompe, mais étant été dans le temps une grande habituée des discothèque, il me semble que la façon de danser de la dame joue énormément dans les jeux de séduction. Je vous vois donc dans mon imagination très gracieuse dans vos mouvements. De plus votre style d'écriture reste toujours positif et communicatif, puis votre place occupée dans l'entreprise de votre futur mari, je vous imagine également d'un tempérament souriant. Et cela compte beaucoup.

      Ayant pris de cours de « déshabillage » sans être une professionnelle, il me semble aussi quasiment impossible d'enlever debout un collant avec grâce, mais on peut le faire avec beaucoup de naturel qui ne manque pas son effet non plus. J'aime beaucoup vous lire et votre style correspond parfaitement à mon blog.

      Supprimer
    3. Chère Isabelle,

      Il est exact que dans l’entreprise, on espère souvent de moi que « j’arrondisse » les angles ! Lorsque je vois certains en scrutant pour s’assurer que mon mari n’est pas proche , et commencer à me parler à voix basse, je comprends de suite que l’on va me demander un service, et souvent à faire le premier pas pour présenter un problème ou annoncer un manquement ….

      Je lis que vous « avez pris des cours de déshabillage sans être une professionnelle » : vous m’intriguez, qu’entendez vous par là ?

      Supprimer
  3. Chère Christine,

    on trouve facilement des cours de déshabillage (mots clef : strippen lernen ; stripschule) en Allemagne. Cela n'a rien à voir avec des dames qui souhaitent en faire un métier. On se retrouve dans une ambiance « bonnes copines » avec des dames de tout genre de physique et un peu tous les âges. C'est pour se faire plaisir et surtout pour faire plaisir à son petit ami ou mari. Les mouvements sont accessibles à tous le monde. Je crois que je vais en faire un petit sujet.

    RépondreSupprimer