mercredi 25 septembre 2013

405 La discipline domestique en toute confiance 2


Chéri j'aimerais que tu m'éduques au martinet !


Soulignons le mot éduquer qui m'est si cher. Voila qui veut dire que dans mes rêveries je me vois punie pour des vraies fautes ou écarts de comportement sans que cette correction se transforme en séance de supplice. Toutefois rien ne dit que ma petite phrase évoque la même conception dans la tête du monsieur. Et j'ai déjà entendu des association du style :

Ok, je vais t'apprendre à marcher au pas, sal*pe !

Pour le moins que l'on puisse dire, cela calme un tempérament comme le mien. Je n'ai rien contre ce genre de langage dans le principe quand il y a consentement, mais ce n'est pas mon registre à moi. J'ai commencé alors très tôt de me servir de certaines astuces de la psychanalyse pour mieux cerner un éventuel partenaire. Il y a un petit truc assez épatant qui s'appelle une formation réactionnelle. En gros c'est une personne qui a trouvé un équilibre particulier entre deux fortes tendances intérieures qui opposent. Comme cruauté et gentillesse, saleté et propreté, ordre et désordre. Particulier, car en observant bien cet équilibre est un peu décalé. Ce qui est important pour le repérer. Par exemple, « une bonté surcomposée, un sens exagéré de la justice ou de la propreté, une incapacité à la moindre agression, une méticulosité pour tout ce qui est en relation avec l'argent » (Otto Fenichel). Ce décalage peut prendre des formes vraiment charmantes à mes yeux. Une attention particulière à la dame, toujours au petit soins pour son bien-être etc. C'est un caractère compatible avec un goût caché pour la discipline sans que cela soit une généralité. Et il existe même la version « brave type irrécupérable», un trop doux partenaire de vie qui ne passera jamais à l'acte, même si la dame insiste pour se faire claquer le popotin. Jamais il ne lèvera la main.

Bref, il faut laborieusement creuser pour dénicher la perle rare, même si le terrain -à priori - semble fertile. Parfois ces messieurs dont fait partie mon chéri ont reçus une éducation très sévère et d'où peut-être leur nostalgie pour la fessée et le martinet. (Discours clef : Cela ne m'a pas fait de mal.) Ils savent donc de l'expérience ce que c'est de devoir baisser pantalon et slip. Ils savent de l'expérience qu'il ne s'agit pas d'un plaisir de se faire strier la peau des fesses. Mais surtout, il semblent parfaitement connaître le fonctionnement d'un besoin de discipline ou dans un sens plus large de punition. Avec mon homme cela ne loupe pas.

Tu l'a cherches là, isabelle !

Et il n’hésite pas de me soigner quand mon insolence s'exerce dans la démesure. J'ai droit à une juste dose comme...

..tu en a besoin, isabelle !

Et il sait également qu'il ne faut pas avec moi confondre l'acte punitif avec un prélude à d'autres festivités. Il reste dans le registre « bon enfant » en utilisant différents méthodes du bon vieux temps. Il sait physiquement et psychologiquement satisfaire mon besoin de punition. Et par la même occasion il s'assure de ma gratitude qui vient du cœur et qui me motive plus tard d'être à ses petits soins pour le gâter. Étant à la base « polymorphe perverse » quelque peu inhibée , je me montre vraiment désinhibée le soir (voir pendant quelques jours) après une bonne séance des discipline « c*l nu ». Veut dire que ma bouche et ma partie rectale ne manquent pas d'érotisation pour un joli élargissement de notre palette de vanille dans nos ébats amoureux. Ayant reçu une éducation par mon homme que j'estime très sévère, mais juste, je suis exempte depuis pas mal d'années de mauvaises habitudes comme la vilaine main en phase punitive. Toutefois quand l'envie lui chante, mon homme ne m’enverrais pas au lit après une punition sans un dispositif efficace contre les « démangeaisons ». Et nos retrouvailles, une fous nos petits tensions inter-humains exorcisées par notre rituel éducatif, sont pour le moins que l'on puisse dire émouvants et tendres à la fois. Parfois je me demande si la discipline domestique n'adoucit pas la composante agressive inhérente à la sexualité.

Pour un regard hâtif, nous aimons la discipline dans un sens unique. Pourtant quand mon homme se comporte de manière insupportable parce qu'il se sent stressé (c'est extrêmement rare, mais cela lui arrive ; si,si), je le menace d’appeler l'infirmière (moi quoi en petite tenue adéquate) pour des soins particuliers de détente. Ou encore la soubrette « ni touche » qui office en très courte tenue, souvent sans culotte, mais qui comme on nom indique, reste farouche. Je lui rappelle qu'il serait temps de refaire son épilation intégrale à la cire dont se charge esthéticienne Mademoiselle isabelle. Ou - suprême menace - que je prenne rendez-vous avec ma coiffeuse pour me refaire une coupe à la garçonne vraiment très courte. Cela me fait du bien de me changer la tête et j'adore le petit frisson quand ma coiffeuse abuse quelque peu de sa passion pour son métier avec un main lourde.

Le résultat me va très bien, car j'ai un visage symétrique. Puis je me retrouve, notamment quand je mets une tenue adéquate et je me pare d'un air austère, avec coquette allure d'une gouvernante peu commode d'un autre âge. Bref ouf, j'ai pu il y a quelque temps retrouver avec la bénédiction de mon chéri, après des années de super long, mon court adoré de nos débuts avec mes oreilles bien en vue et ma nuque dégagée pour plein de bisous. Notons que ma passion pour les cheveux courts est un équivalent analytique du fantasme de la ... fessée ! Et notons aussi le faible de mon chéri pour les insolentes garçonnes qui mériteraient une bonne correction.

Dans nos petits ménages mon sadisme trouve un terrain favorable pour s'exprimer de manière satisfaisante sans se porter sur un cadre plus éducatif. Évidement je sais m'imaginer avec beaucoup de plaisir … charnel dans le registre de la dame aimante, mais sévère sans que cela devienne un désir pour le réaliser. Et mon homme n'est pas tenté non plus. Alors la question ne se pose pas.

Selon mon ressentir, il n'y a pas un enjeu de domination du moins explicite chez nous. Le terme n'attire ni l'un, ni l'autre. Je me pencherai donc dans un prochain sujet sur ma distinction strictement personnelle entre un homme comme le mien que j'appelle nostalgique et mon idée d'un dominateur. Ce qui renvoie à une distinction subjective entre adeptes de la fessée jouissive et de la fessée punitive.

8 commentaires:

  1. Cela ne me viendrait pas à l'idée d'appeler ma compagne sal*pe, encore moins pour la préparer à la punition. Chez nous c'est plutôt "dear", "darling", "chérie", "honey", etc. voire "naughty girl"!

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  2. Cher Pecan

    Nous sommes encore d'accord! Parfois je me dis que c'est une question de fantasme. Je connais des personnes très gentilles et très polies qui utilisent un tel vocabulaire parce cela les excite beaucoup, autant la dame que le monsieur.
    Enfin, moi cela me refroidit aussitôt...

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    1. bonjour Isabelle !

      Je suis entièrement d'accord avec vous. Perso, je me verais mal dans l'intimité verser dans la grossièrete. Ca me donnerait l'impression de rabaisser la personne au rang... d'animal !
      Alors que nous sommes des Humains. Je ne donnerais pas non plus dans la préciosité du 17è. siècle. Mais tout dépend du caractère de votre partenaire. Il/elle peut préfèrer ce relâchement excessif du langage propice à de torrides ébats.
      Comme Mr Bertrand, j'apprécie également les cheveux longs, symbole d'élégance naturelle et en particulier noués en chignon. Cela donne rigueur et séduction pour une femme et ajoute à son raffinement. Vestige d'une éducation simple et stricte. Nostalgie, quant tu nous tiens. Bonne journée. Mac-Miche

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    2. Alors pour les cheveux longs vous seriez mal barré avec moi depuis quelque temps... rire. Et croyez moi, même sans chignon, le très court me donne une allure de plus stricte quand je ne sourie pas. Par contre j'ai un sujet sur « l'érotisme animalier » en préparation dont le précurseur c'est l'illustre philosophe Aristote. Ceci dit l'histoire ne dit pas s'il utilisait un vocabulaire peu convenable pour se procurer des frissons.

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  3. La nuque est une région très érotique et j'ai toujours fais le lien entre l'attirance pour cette partie du corps, son dévoilement (de la mon gout pour les femmes en chignon sans doute) et cette autre partie à l'autre extrémité du dos.
    La plus belle garçonne de tous les temps est évidemment Louise Brooks, si vous ne la connaissez pas faites un tour sur le net, il y a des milliers de photos d'elle

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    1. Ah, un amateur de la nuque féminine ! Je suppose que vous connaissez aussi la photo de Louise Brooks en petite robe noire qui finit en tutu. Séduite par cette photo, j'ai porté une robe semblable pour le réveillon de 2000à 2001. J'avais le carré déjà un peu plus long qu'elle. Disons que cette dame m'a beaucoup inspirée sur plein de points de vue, bien que je ne la voudrait pas l'égaler pour ses aventures....

      Je note votre lien qui a échappé à mon attention. Cela se tient bien. Enfin, j'ai rarement l'occasion de m'observer du dos...

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  4. J'aurais du mal à employer l'équivalent masculin de "salope" quand je m'occupe de la discipline de Simon. Pareil, je ne juge pas, mais c'est tellement éloigné de mes fantasmes que je ne peux pas. Fort heureusement, c'est très éloigné des fantasmes de Simon aussi. Il n'a pas envie d'entendre "je vais te dresser, chien", mais bien plutôt "mon petit, il faut améliorer ton comportement".
    Je ne sais pas ce que cela vaut en terme d'analyse, mais autant je m'aime bien avec des cheveux longs (le chignon, ça dégage tout aussi bien la nuque et puis ça rend pas mal avec des cheveux bouclés) autant je n'aime pas que ceux de Simon soient trop courts. Récemment, chez la grand mère de Simon, je montrais des photos à une voisine. Sur l'une d'elle, Simon était assis à côté de sa grand mère et il lui montrait son nouvel appareil photo, et nous avons eu droit à la question suivante de la voisine: "ah oui elle est bien, mais c'est qui la jeune fille, là?"
    D'aucun pourrait trouver ça vexant, moi je trouve ça sexy.

    Constance

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    1. Coucou Constance, loin de moi de faire de l'analyse du comptoir. Mais je crois me souvenir que tu as parlé quelque part que tu aimes les cheveux courts sur toi quand tu étais adolescente. Et justement l'info qui établit un lien entre cheveux courts et fessée concerne l’adolescence d'une fille. Je te donne l'adresse

      http://www.cairn.info/revue-adolescence-2005-1-page-99.htm

      C'est un texte vraiment intéressant qui parle entre autres aussi des filles qui échappent à la régression habituelle femme-passive-masochiste. Pour ma part j'y ai trouvé mon bonheur, car la passivité n'est pas du tout mon truc. Tu peux le télécharger en pdf. Si cela t’intéresse n'hésite pas trop, car ces textes ne restent jamais longtemps en accès libre sur le net.

      Sinon, il y a aussi des goûts personnels, notamment en matière d'hommes. Alors pourquoi pas non plus en manière de question cheveux d'homme. Ma maman par exemple aimait le long (enfin on se comprends, un peu comme Simon) sur mon chéri et était désolée qu'il se fasse couper ses cheveux sur mon instance...

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