mercredi 18 septembre 2013

402 Sage ou vilaine ?


Trop sage la petite isabelle ?

Et si ce n'était qu'une question de perspective narrative  et de ligne éditoriale (Merci Latis de m'avoir inspiré ce sujet.) qui fausse un peu la réalité. A part cela, pour écrire de la vanille épicée à la mode d'isabelle, il me faudrait d'abord inventer tout un vocabulaire. Dans les textes exotiques habituels, je trouve trop de mots qui refroidissent mes ardeurs. J'avais fais une tentative, il y a pas mal d'années qui a donné ceci.

Je me considère sur beaucoup de points de vue comme un cliché de la fille femme modèle. Je ne fais pas des coups en douce dans le dos de mon chéri, j'adore ma belle mère, je ne fume pas plus, je ne bois pas, je ne fais pas de découvert, pas d'excès de vitesse, je ne téléphone pas au volant, je n'utilise pas un vocabulaire grossier, même pas au lit et la liste est encore longue. Je ne suis ni révoltée, ni rebelle, ni râleuse. Il ne me semble pas exister meilleur moyen qu'une telle attitude envers l'existence pour se faire une mauvaise réputation. Ce qui me rappelle un article dont je ne me souviens plus de l'auteur qui parlait de son aversion pour les personnes qui déjà à l'aube, en partant au boulot, portent un sourire sur leur visage. Voila qui rend difficile de me caser un qualificatif de « frustrée ». Par contre de la potiche à la bêtasse, j'ai a peu près tout entendu. Passons et revenons à la passionnante question :


Voyons cela un peu en détail. Il s'agit d'un petit truc trouvé sur le net, amusant, mais sans valeur représentative. La traduction n'est pas mon fort. J'ai adapté assez librement.


1. Un fille sage ouvre quelques buttons quand il fait chaud, une vilaine fille fait grimper la chaleur en ouvrant quelques boutons.

Indéniablement vilaine. C'est tout moi. J'adore le potentiel de séduction des boutons. Notamment le petit frisson rétro ce ceux du 501 de mon homme qui se défont très facilement. C'est très égalitaire chez nous. Il ne se prive pas non plus de me soulever mes jupes ou robes. Pour ma part j'ai pas mal de robes et jupe qui se boutonnent de haut en bas et que je sais les déboutonner avec des jolis et harmonieux mouvements y compris un suivant le rythme d'une musique. Quant à mes chemiser, j'aime bien une coupe très près du corps, parfois même une taille trop petite pour un effet très moulant qui ne manque pas d'effet dès que j'ouvre quelques boutons.

2.Une fille sage passe la cire sur son parquet, une vilaine fille passe la cire sur son maillot.

Sage ! Je suis intégralement et définitivement épilée ce qui me laisse le temps de m'occuper dignement de mon parquet.

3.Une fille sage rougit pendant des scènes chaudes au cinéma, tandis que la vilaine fille sourit car elle sait mieux faire.

Vilaine. Je souris comme à mon habitude. Parce que je n'ai pas vraiment compris selon les mauvaises langues (ce qui est souvent vrai), et parce que je sais faire bien mieux selon mon homme.

4.Une fille sage porte des culottes blanches en coton, une vilaine fille
n'en portent pas du tout.

Tout dépend de mon humeur du jour. Je sais être très vilaine sous mes apparences sages.

5.Une fille sage trouve qu'il manque quelque chose à sa tenue quand elle n'a pas un collier de perles, une vilaine fille se trouve parfaitement habillée en portant rien qu'un collier de perles.

Vilaine. Pas trop mon truc les colliers, mais je trouve qu'un rien m'habille.

6.Une fille sage met la brosse à dent dans ses bagages, une vilaine fille met un vibromasseur.

Sage. Indispensable un brosse à dents ! Car un joli sourire, style publicité pour dentifrice, permet de trouver facilement compagnie pour ne pas avoir besoin d'un objet en plastique. Enfin, je ne suis plus célibataire.

7.Un fille sage n'a qu'une seule carte de payement qu'elle utilise rarement, tandis qu'une vilaine fille n'a qu'un seul soutien-gorge.

Très sage.

8.Une fille sage portent des talons hauts pour aller travailler, une vilaine fille porte des talons hauts pour aller au lit.

Vilaine depuis que je suis maman au foyer. Ceci dit, il n'y a rien de mieux que les hauts talons pour attirer l'attention en tout circonstance. Célibataire j'étais prédatrice dans l'âme et peu complexée envers les remarque des autres filles. Je sais marcher sur des hauts talons avec naturel, comme j'étais née la dessus. Et il m'est arrivé que l'on me demande si je garde mes chaussures au lit. Enfin, je ne dors pas avec des hauts talons et je les enlève quand je me vautre sur mon canapé pour écrire ou me détendre.

9.Une fille sage trouve le lieu de travail inadapté pour la drague, une vilaine fille trouve aucun endroit inadapté pour la drague.

Sage. Jamais sur le lieu du travail à moins d'avoir un très sérieux faible pour le patron. Style c'est l'homme de ma vie. Ce qui ne m'est pas arrivée. Sinon je confirme, il n'existe aucun endroit inadapté pour faire une belle rencontre.

10. Une fille sage se baisse en pliant ses genoux, un vilaine fille se baisse en se penchant en avant.

C'est tout un art de savoir comment se baisser dans telle ou telle autre circonstance. Sage quand il faut, vilaine quand c'est utile.

11.Un fille sage dit : Faisons l'amour , un vilaine fille dit : Ba*sons !

Sage. J'ai horreur de la grossièreté verbale. Avec une tendance d'annoncer clairement la couleur dès le début : Tu me montres comment on fait des bébés. Soit le monsieur décroche immédiatement et ce n'est pas une perte, soit il y est susceptible et cela promet en vue de construire du solide.

12. Un fille sage préfère la position du missionnaire, une vilaine fille la laisse aux débutantes.

Bien qu'ayant très à l'aise dans l'acrobatique comme par exemple littéralement le grand écart sur le monsieur, j'aime beaucoup le missionnaire pour l'amour-tendresse.

13. Une fille sage va dans une soirée, puis retourne à la maison pour se coucher. Une vilaine fille va dans une soirée, puis passe au lit avant de rentrer à la maison.

Tout dépendait de mes rencontres.

14. Une fille sage dit : non, une vilaine fille dit : quand.

Tout dépend avec qui.

Un homme ne se lassera jamais d'une vilaine fille.

Alors là, je crie au mensonge. Ce n'est pas du tout ce que mes « vilaines » copines me racontent. Personnellement je préfère préserver mon côté vilaine fille pour mon compagnon, pour le couple stable. Cela me montre que je suis tombée sur un homme sain, sans peur de s'engager et qui n'est pas susceptible à la métaphysique de la vilaine fille pour s'amuser et de la fille sage pour vivre avec. Si, si c'est assez fréquent encore de nos jours.

Tout compte fait selon ce petit comparatif, je suis - comme en tant d'autres domaines - … banale, dans la bonne moyenne. Ce qui ne m’empêche pas d'avoir une idée bien précise pour déterminer, non seulement ce que moi j'appellerais personnellement « vilaine », mais aussi ce que mon partenaire imagine en entendant ce mot. Il suffit de se rendre compte de l'évidence qu'un fantasme de fessée cache souvent quelque chose. Le petit truc non-dit qui donne réellement envie de passer à l'acte. D'où l'utilité de se poser la question :

Un fantasme de fessée que punit-il vraiment !

Je pense que peut-être l'âme humaine est moins complexe que l'on ne l'imagine. Je donne un exemple. Je ne fais pas partie des dames subjuguées par la dominance d'un mâle. Je vois une différence anatomique entre hommes et femmes qui définit en quelque sorte certains champs d'action spécifiques. Pour ma part je me sens très vilaine fille quand je fais non seulement tourner la tête de mon homme dans tous les sens, mais que je profite en plus de l'occasion pour le chauffer à bloc à lui faire exploser la ... On a beau dire que cela fait tout simplement partie des droits d'une femme moderne, le frisson qui se construit par le biais de mon inconscient, lui il est bien moraliste et se languit d'un jugement sans appel :

Une claquante correction pour la vilaine !

13 commentaires:

  1. Certains, se croyant sans doute originaux, considèrent que la position du "missionnaire" est décidément trop "vanille". C'est la position favorite de mon épouse... avec celle exactement inverse. Comme vous dites, c'est à la fois coït et tendresse!

    Nous n'avons pas vos qualités de gymnaste et donc n'essayons pas les acrobaties.

    En fait, je crois bien que chez nous aussi nous serions dans la catégorie "sage", à part que madame omet souvent la culotte quand il fait chaud et qu'elle porte robe ou jupe.

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    1. Cher Pecan,

      je crois que c'est le net qui fausse l'impression pour le missionnaire. Je connais pas mal de dames, chevronnées pour toute sorte de plaisirs, mais l'amour tendresse reste un grand classique indémodable.

      Quant à la culotte oubliée ou ne pas mise pour une raison ou une autre, je suis toujours émerveillée et le terme est faible de voir à quel point ce petit détail peut occuper les rêveries d'un monsieur et installer par la même occasion une joyeuse ambiance dans un couple. Vous et votre dame vous me semblez un bel exemple à ce niveau.

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    2. Pour tout vous dire, j'ai du mal à associer le plaisir avec des positions inconfortables.

      Pour la question 2, il manque l'option "la fille laisse à son compagnon les soins d'entretien de sa pilosité intime"...

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    3. Comme vous avez raison. J'adorai dans le temps que mon homme s'occupât de ma pilosité. Toutefois cela peu poser pas mal de problèmes pour la peau. Alors j'ai opté pour le définitif. Sans regret. Je suis assez indifférente à la mode et j'étais déjà lisse avant le rend boom du sans poil.

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    4. Nous avons pour les mêmes raisons renoncé au rasoir. J'utilise des ciseaux après avoir lavé madame.

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    5. Chère Isabelle,

      Je vous ai narré comment, ayant été épilée pour la première fois, je m’étais retrouvée sur cette plage fréquentée par les nudistes, comment je m’étais sentie plus que nue et différente des autres car une seule autre femme (et je ne la vis qu’après !) y avait semblable absence de toison. Les années ont passé, et je dois dire que l’an dernier (nous n’avons pas pu partir en vacances cette année), sur les plages nudistes où nous sommes passés, au moins 80% des femmes avaient leurs sexes parfaitement lisses, c’est dire si cela en quelques années est devenu une habitude.

      Ce qui m’a un peu étonnée, c’est que cela m’est apparu comme une règle intangible pour toutes les adolescentes, pratiquement sans exception à ce que j’ai pu constater. Je me souviens pourtant de confidences que se faisaient certaines du temps de mes années de collège pour arguer de la présence des premiers poils pour témoigner de leur entrée en puberté, et de devenir par là même des « grandes » …

      Enfin, beaucoup plus proches de moi, grâce au fait que notre piscine et ses abords nous permettant de nous protéger de regards indiscrets (sauf éventuellement depuis un ULM ou un drone !), et qu’à mon imitation, plus d’une (plus rarement d’un) s ‘affranchit du port d’un maillot pour nager ou bronzer, tant les filles de mon mari (je n’arrive pas à les appeler mes belles-filles, il y a trop peu de différence d’âge !) que ma sœur montrent maintenant également un pubis parfaitement lisse. Je trouve cela définitivement plus propre et plus net.

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    6. Chère Christine,

      dans mes souvenirs d'enfance et adolescence quand on faisait du nudisme en famille, je ne me rappelle pas d'une seule personne épilée intégralement. Même les jambes et aisselles des dames en Allemagne restaient nature. Et au début de ma vie de couple avec mon homme, j'avais droit à des gentilles moqueries de mes copines en club de sport ou en faisant du sauna. Et de ma maman aussi dans le sauna familial. Et depuis comme cela a changé. Tout le monde, ma maman y compris a renoncé aux poils. Elle trouve ridicule de se faire un ticket de métro selon la devise : soit on laisse tout, soit on enlevé tout. J'en conviens avec vous sur l'aspect propre et net. Malheureusement cette appréciation purement personnelle passe parfois très mal. J'ai l'impression de me trouver devant un sexisme des dames « anti-épilation ». Elle trouvent normal que leurs hommes se rasent la barbe dont gardent leur visage parfaitement lisse, par contre sortent des arguments de plus ridicules quand une dame se préfère avec un entrejambe glabre....
      Petite question de pure curiosité (Ne tenez pas de rigueur si vous me trouvez trop indiscrète) : Qu'en est-il de votre mari, s'épile-t-il aussi ?

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    7. Chère Isabelle,

      Mon mari n’est pas épilé, et cela m’étonnerait d’apprendre qu’il ait pu y penser un jour. Il n’est pas d’un naturel poilu, et sur la poitrine, il n’a que quelques rares poils épars que je tiraille parfois lors de nos câlins pour le taquiner. Je suis contente qu’il ne soit pas velu comme certains, notamment qu’il n’exhibe pas cette espèce de fourrure que certains hommes ont sur le dos et que je trouve quant à moi, mais cela n’engage que moi, plutôt repoussante.

      De visage, il est toujours rasé de près, y compris en vacances, cela en a même étonné plus d’un lorsque nous faisons de la croisière. Il n’a pas sacrifié à la mode actuelle de cette barbe de 4 ou 5 jours ! Une année, suite à un problème cutané, il avait dû laisser pousser sa moustache et cela ne lui allait pas du tout. Son bas-ventre n’est pas non plus fort poilu et de plus, il en émonde périodiquement aux ciseaux tout ce qui pourrait être considéré comme surabondant et, comment vous dire ?, désagréable, sans que cela paraisse évident pour un regard non informé.

      En voyant mes beaux-parents, j’ai toutes raisons de penser qu’en prenant de l’âge, il n’y a pas trop de risques de le voir affligé un jour d’une imposante bedaine ! Si vous me demandez ce qui me plait physiquement en lui, sans vouloir le prendre pour George Clooney, ni entrer dans certains détails intimes, je trouve qu’il a de très belles jambes, grâce peut être pour avoir beaucoup pratiqué le vélo et la course à pied

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    8. Alors là chère Christine, nous avons des points en commun. Mon homme est toujours rasé de près comme le votre, même en vacances. Cela tombe bien car j'ai horreur d'un aspect négligée. Puis, comme le votre, mon homme a des belles jambes, vélo et course à pied bien évidement. Sans vouloir extrapoler sur votre couple, je pense que pour imposer une discipline conjugale crédible et pour demander à sa dame une belle présentation, il faut donner d'abord bon exemple soi-même. Inutile de dire que j'imagine votre mari autant sur un niveau professionnel que personnel d'un sérieux à toute épreuve.

      Ps: Merci pour votre réponse à ma question.

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  2. Bonjour Isabelle,

    En répondant à chacune des questions, une seule m’a cataloguée sans ambiguïté comme vilaine : vous savez laquelle ! Et néanmoins, je ne me considère pas comme telle pour cela. J’ai abandonné le port de cette lingerie au début pour cause de leucorrhées très abondantes, et le fait est que de n’avoir plus jamais mon sexe confiné a résolu le problème. Je ne dirais certes pas que mon mari, tout comme moi n’y trouve pas aussi quelques avantages !

    Cela dit, je ne m’exhibe pas, c’est notre secret, et je pense pouvoir affirmer que peu de femmes et encore moins d’hommes savent ce détail ! Il me suffit de porter des jupes assez longues pour cela, chose que je préfère, et de commander mes jupons par 5 à la fois car je n’en trouve pas partout qui me plaisent. J’y suis maintenant si habituée que je ne voudrais pas revenir en arrière, je trouve cela plus confortable et lorsque exceptionnellement, il me faut mettre un slip, cela m’est désagréable.

    Par ailleurs, je ne rougis pas lorsque je vois représenter des scènes « chaudes »., mais je ne souris pas non plus, non pas que je m’imagine plus douée que l’actrice. Il faudrait pour cela demander l’avis de mon mari. En fait, elles me gênent plutôt. La plupart du temps, il me semble qu’elles n’apportent rien, que c’est une audace gratuite du metteur en scène pour dire qu’il est dans l’air du temps. A voir les fresques de Pompéi, les statues de certains temples hindous ou le Kamasutra,, il y a longtemps que tout cela a été inventé et mis en pratique. Alors, pour moi, je me contente de mon professeur particulier, expérimenté et inventif, et d’y apporter toute l’ardeur qu’il souhaite avec l’envie d’en apprendre toujours plus …

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    1. Ma chère et tendre a la même excuse: "c'est plus sain si c'est à l'air"!

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  3. Chère Christine

    Je vois très bien la signification quand vous dites : Je ne m'exhibe pas. Mon approche est la même. Un petit secret entre moi et mon homme. Je ne suis pas gênée d'en parler librement, mais mon homme aime quelque peu une exclusivité de ce secret. De plus ,vu que chez moi l’absence de culotte n'est pas systématique, cela ajoute toujours une notion ludique au quotidien, comme deux ado qui s'amusent autour du fait de ce qui se trouve sous la jupe de la fille.

    Je ne suis pas friande non plus des scènes chaudes. Et encore moins des films entièrement dédiés à de tels activités. Comme vous, je préfère le vrai.

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  4. Ah mais de rien... Je ne sais trop ce que j'ai fais, mais de rien.

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