A
chaque femme son idéal de partenaire !
Voici un texte, dédié aux messieurs
qui se découvrent dans l'adolescence ou plus tard dans leur vie
d'homme une âme d'éducateur de jadis. Je les appellerai par la
suite les hommes nostalgiques. En fait parti mon chéri qui se sent
depuis longtemps inspiré, titillé, presque investi de la noble
mission d'apprendre les bonnes manières aux grandes filles. Je parle
bien de bonnes manières et non pas d'un prétendu savoir quelconque
pour augmenter le raffinement de la jouissance charnelle de la dame.
Il me manque... le manque à ce dernier niveau pour me rendre
susceptible à ce genre de discours. Ou avec des mots plus simples,
cette gamme de fantasmes n'arrive pas au niveau de ma culotte. Ils
tombent directement dans mon classeur cérébral « très
intéressant », mais à choisir je préfère d'autres cuisines.
Par contre dès que l'on me parle de punitions pour mauvais
comportements, pour caprices, fautes, insolences, manque de respect
et j'en passe, je tend attentivement l'oreille et je dirais presque
que je tend mes fesses. Je suis également sensible à un vocabulaire
quelque peu religieux comme se confesser, de préférence sur un
prié-Dieu avec un moelleux coussin pour mes genoux, faire pénitence
(ce qui s’appelle aussi significativement satisfaction), montrer
contrition aussi et en manquant toutefois le déclic pour la poésie
du mot péché. Je pense que la religion n'a rien inventée. Elle
reprend seulement les grands thèmes qui agitent l'âme humaine
depuis la nuit du temps. Je me verrais pas du tout avec un homme
nostalgique dans le sens de la discipline domestique chrétienne qui
argumente sérieusement à partir de la/sa foi. Loin de moi de
critiquer la croyance, mais je me trouve trop loin de cette façon de
considérer l'existence.
Je suis particulièrement émue par les
ardents et habiles éloges de méthodes traditionnelles, transposées
à un niveau adulte. Du bienfait d'une éducation stricte, du fléau
du laxisme, de la discipline qui forge le caractère et tant d'autres
bonnes raisons qui font que la dame, malgré son âge d'adulte est
censée de prendre l'habitude de baisser sa culotte non seulement
pour séduire, mais aussi pour se faire corriger quand son
comportement laisse à désirer. En gros je frissonne pour un homme
qu'imagine son bonheur (je ne suis pas une chaussure à son pied!)
avec une partenaire comme moi qui rêve d'une discipline maison qui
s'applique avec grande sonorité sur son auguste postérieur.
Attention de ne me pas toucher mes cuisses et hors de question de me
plier à d'autres exigences douloureuses. Je ne souhaite ni de liens,
ni de bandeau. Restons dans un registre de fessée bon enfant sans
tomber dans l'exagération, l’escale ou prouesse sportive.
Bien évidement la thématique de la
punition exerce un fort effet sur ma libido et - c'est là que les
choses deviennent intéressantes – l'acte m'apporte un surplus
pour ma vie quotidienne qui va plus loin qu'un simple jeu récréatif.
D'abord j'aimerais notifier que ce qui arrive à la peau de mes
fesses est beaucoup plus excitant dans ma fantaisie que sur le
champs. Quand je suis corrigée, je me sens à ce moment... corrigée.
Par une douleur qui ne s’apparente pas à un plaisir et qui ne
m’incite pas vraiment de persister dans mes mauvaises habitudes ou
comportements. Il y a quelque part une forte envie de m'améliorer.
Je pense que mon attitude dans un contexte punitif ne se distingue en
rien d'une jeune femme ou disons même d'une grande fille d'un autre
âge qui passe sur les genoux de son papa pour se faire rappeler à
l'ordre. Il m'est même arrivée de cacher le martinet ou de lui
couper les lanières. De frotter la canne avec un oignon parce que
selon une légende urbaine elle se brise facilement au moindre coups.
Sans parler de passer pas mal de couches de bon lait de corps sur le
paddle ou le strap pour adoucir leurs morsures. Une fois ma punition
commencée, j'abandonne vite toute fierté qui m’empêcherait de
gigoter, jurer, insulter, supplier, pleurer... Bref pour moi il y a
un sentiment d’authenticité dans ce que je vis. Parfois je
prononce des longes argumentions pour gagner un peu de souplesse
concernant les règles qui décident du sort de mon postérieur. Pour
accéder à des nouveau « droits », des privilèges.
Parfois je proteste, pour la forme, car c'est mon sentiment de me
trouver corrigée à juste titre qui guide mon acceptation. Hein oui,
quand mon homme se trompe vraiment (nul « éducateur »
n'est parfait), je dis non, tout simplement, et nous passons à autre
chose.
Comme m'a « enseigné » la
pratique de notre discipline domestique, elle peut livrer dans
certaines circonstances de
beaux résultats durables. Je ne prêtant nullement de
détenir une recette miracle du bien-être ou de bon fonctionnement
d'un couple. Je me contente seulement de parler de mon ressentiment
personnel. Peut-être suis-je particulièrement friande de la
« thérapie comportementale », soutenue par des châtiments
corporels. Mon besoin de punition trouve terrain fertile dans un
mécontentement à cause du décalage entre un comportement que
j'aimerais avoir et mon comportement réel. Ce qui renvoie à un
contexte plus large qui concerne un mécontentement entre ce que je
suis (mon Moi) et ce que j'aimerais être (mon idéal du Moi).
Apparemment il n'y a pas de démesure dans mes exigences qui sont
plutôt modestes. J'aimerais par exemple
être beaucoup moins impulsive, moins colérique et
j'en passe.Comme si mes ambitions se confondaient justement avec les
buts de l'éducation à l'ancienne telle que je la conçois. Une
éducation au service de la personne éduquée.
Voila mes désirs quelque peu exotiques
définis, je me pencherait dans le prochain volet un peu plus sur ce
que j'appelle poétiquement un homme nostalgique.
A suivre...
Ma future épouse et moi cherchions, d'une façon ou d'une autre, à être pris en main. Pas au sens de la maîtresse BDSM ou d'une relation "maître/esclave", mais plutôt au sens de la gouvernante qui aime celles et ceux dont elle a la charge, qui en prend soin, mais n'hésite pas à châtier les mauvais comportements. Bien entendu, tout n'est pas arrivé dès le début de notre relation, mais nous avons vite compris l'intérêt de rougir le popotin d'un jeune homme ou d'une jeune femme colérique. Cela remet les idées en place.
RépondreSupprimerUne différence avec vous: nous n'argumentons pas... pire, souvent, c'est le ou la coupable qui prend une expression contrite et vient réclamer sa punition.
Il est toujours intéressant de lire votre parcours en couple. Cela reste toujours dans un registre bon enfant. Je trouve votre vision et pratique de la discipline conjugale réciproque très plaisante. A vrai dire je ne saurais trouver intérêt dans des structures de dominance conventionnelle. Parfois je me demande si certains adeptes y vont faute de mieux ou parce que c'est un fantasme à part. Ceci dit il m'arrive aussi parfois de réclamer une punition, mais c'est rare. De toute façon mon homme aime me confesser régulièrement et c'est ainsi qu'il découvre certains méfaits...
RépondreSupprimerCette "prise en main" n'est pas seulement pour la discipline... C'est aussi une façon de pouvoir se laisser aller. Nous avons tous les deux des métiers où l'on attend de nous d'être indépendants, plein d'initiative... et c'est bien de pouvoir se faire dorloter (je pense que vous savez ce qui arrive si je dis que je suis fatigué, mal à la tête?).
SupprimerEffectivement, sur ce point de vue aussi, nous sommes sur la même longueur d'onde. Je suis très susceptible à tout genre de « dorloterie » et mon chéri aussi. Sur un blog de discipline conjugale, la discipline cache parfois trop le vrai quotidien d'un couple. On ne livre que les petites tranches en rapport avec la fessée, en oubliant que cela ne couvre qu'une infime partie de la vie. Et je pense que se dorloter mutuellement soude autant le couple, si ce n'est pas plus que les activités claquantes.
RépondreSupprimer