jeudi 5 septembre 2013

395 Punitions bon enfant


La poésie du paillasson

Petit post dédié à l’ingéniosité humaine. Je m’intéresse autant à la belle réflexion sur notre sujet favori qu'aux expériences en matière de punition provocant plutôt la gêne que des douleurs insupportables. D'ailleurs je constate avec plaisir depuis quelque temps un réveil de personnes qui aiment épicer leur vanille sans tomber dans des pratiques intenses. La raison me paraît simple. Un goût pour la petite aventure humaine. Surtout quand cela se passe dans un cadre aussi sécurisant qu'avec son conjoint. Des fantasmes assez doux à la base ou aussi peut-être une absence de curiosité de ce qui se cache dans certains abîmes de l'âme humaine. Et le plaisir dans tout cela ? Peut-on atteindre des extases dont parlent certains adeptes des vitesses supérieures ? Évidement il est impossible de généraliser, mais n'oublions pas que tout dépend de l'approche personnelle du plaisir et de la jouissance. Moi par exemple, donc subjectivement, je me sens comblée par ce que je vis et je dirais qu'il me manque de motivation de connaître « le plus comblée ». Car et je pense ce n'est pas sans importance j'ai une vie familiale très riche en éléments positifs qui m'apporte sans me rendre compte le surplus de satisfaction que d'autres cherchent dans « l'escalade ». Enfin bref, le paillasson je le vois sous deux aspect. Une punition pas bien méchante, mais qui incite néanmoins à réfléchir. Sans oublier qu'elle apporte aussi une satisfaction à la personne qui punit de voir sa vilaine compagne ou son vilain compagnon payer si chèrement une faute. Puis il réveille mon sadisme personnel qui prend un malin plaisir de pouvoir se moquer des grands garçons et grandes filles qui se trouvent ainsi punies. Me sentant devant eux en fille modèle qui tire éventuellement la langue quand mon homme tourne le dos et qui dit :

Fallait y réfléchir avant !

Petite peste, bon enfant. Me disant à chaque couple sa cuisine. Je n'aimerais pas y goûter etje me sens réconfortée dans l'idée que chez nous « ce n'est que le martinet » qui sort quand je suis intenable.

Il existe en langue anglaise une expression qui désigne les objets du quotidien, contournés pour un usage plutôt récréatif. On parle d'un pervertible. Le paillasson est apparu sur le net l'année dernière comme moyen de punition. Enfin parler de jeux dans une telle circonstance me paraît un peu ridicule. Je ne tiendrait pas en place d'entendre un personne dire qu'elle joue avec son partenaire au paillasson et j’éclaterai de rire. Punition donc, inventé, me semble-t-il, par un grand imaginatif, Monsieur Waldo à la fin des années 80 et qui l’expérimente dans un post richement illustré. Inutile de dire qu'il sait de quoi il parle comme à son habitude, mais de plus il sait en parler avec des mots justes et agréables à lire. Il m'étonne alors peu que nos érudits en histoire, Constance et Simon, reprennent le sujet à leur façon « fleur bleue » justement pour faire avancer la science.

Bon pour ma part je n'ai pas fait avancer la science. Et heureusement que des telles idées font rire mon homme de bon cœur sans lui donner envie de les intégrer dans son programme éducatif. Par contre j'ai eu le bonheur d'avoir un joli commentaire de James Sillycat qui apporte d’intéressantes précisions sur le sujet qui font bien ressortir l'aspect « punition bon enfant » au niveau d'un adulte.

Je n'y suis resté pour ma part que pour des séances "courtes" de 20 ou 30 minutes.

Pour les impressions ressenties par ce type de punitions pendant une séance d'écriture, il faudra demander à Constance et Simon. Mais lors d'une séance purement punitive, c'est à dire mis au piquet mais assis sur le paillasson, les sensations ressenties sont assez semblables a ce que vous décriviez lors de l'administration de vos fessée. On est d'abord troublés et très humilié d'être mis dans la situation d'être punis. Le ridicule du fait de se déculotter et de devoir se mettre au coin est encore renforcé par le ridicule d’être condamné à s’asseoir sur un paillasson.


Mais ce trouble entre gènes et excitation amené par le fait d'être ramené à une situation de morveux ayant à assumer les conséquences de son mauvais comportement en adoptant une pose de pénitent normalement réservé à des contrevenants de 20 ans plus jeunes que soit et de devoir exposer son derrière comme tout trophée pour son insolence et sa morgue passée et rapidement lessivé par un détail simple. Comme la douleurs des claques de la fessée, la pénibilité d’être assis sur une multitude de petite pointes, faisant peser tout son poids sur ses fesses s’écrasant cruellement sur cette surface irritante, tend à focaliser l'esprit sur cette sensation désagréable, puis simplement douloureuse. D'autant plus pénible que mis au coin vous n'avez aucune distraction et votre esprit n'a rien d'autre à faire que de se concentrer sur la douleurs lancinante qui va croissante avec le temps dont sont victimes vos parties charnues. L'ennui normal du coin est ici converti en piège mental ou votre esprit est amener a se consacrer entièrement à vous rappeler une douleurs à la base bénigne mais comme elle ne s’arrête pas pendant tout le temps de la correction et que vous n'avez que ça sur quoi penser, l’expérience peut s’avérer profondément désagréable. 
La honte de la déculotté et du piquet ne 'exprimant qu'au moment d'y être envoyé, et les premiers secondes de la punition, puis âpres quand assis sur une surface plus clémente votre derrière se rappelle a votre bon souvenir et que même revenu à une situation et une activité normale, il faut bien composer avec le fait d'être l'heureux propriétaire d'un fessier douloureux d'avoir été puni comme un gamin se frotte pitoyablement les fesses après une déculottée (sensation généralement aggravé par Constance qui se paît en plus votre fiole par tchat).


A noter que la sensation lorsque l'on se lève du paillasson après une période assez longue assis dessus, est elle simplement horrible.



Mais pour avoir été condamné au paillasson tout en étant autorisé à finir un travail urgent qui n'avait rien à voir avec la punition, la douleurs est beaucoup moins présente lorsque vous pouvez occuper votre esprit à autre chose. Et pour sa part la honte elle ne se laisse pas oublier. La honte du puni doit être encore plus forte lorsque le paillasson est imposé pour motivation lors de la rédaction d'un texte, puisque l'écriture qui vous permet de vous évader de la sensation de cuisance ressenties par le derrière n'est plus ici étranger à la punition, il en est la cause. La honte de devoir expier un manquement ou une faute via une correction enfantine appliqué sur les fesses n'en sera que plus grande et plus présente.

4 commentaires:

  1. Je tiens tout de même à préciser que je ne me paie pas la fiole de Sillycat quand il est sur son paillasson, je pimente d'une petite pointe ironique.
    Rien à voir.
    (vilain!)

    RépondreSupprimer
  2. Je crains qu'être témoin d'une telle situation mettrait ma bonne éducation à rude épreuve. J'ai tendance à rigoler facilement et même quand personne ne rigole... je vois bien la petite pointe ironique. Cela doit être un truc de pas mal d'éducateurs!

    RépondreSupprimer
  3. Sache que tu as la pointe ironique goguenarde, Constance...
    Et que ce témoignage serait bien plus riche si il bénéficiait de ton point de vue, toi qui malgré ta générosité à le dispenser à aussi expérimenté le paillasson comme méthode de motivation pour l'écriture, peut-être pourrais tu le compléter? Je suis sur que Simon se fera une joie de te replacer sur votre paillasson pour que tu puisse goûter tout à ton aise l'ironie de la situation.

    Je suis touché que tu est transformé mon texte en article, Isabelle. Le concept de "pervertible" est très intéressant, ça fait travailler l'imagination dans les passages de corvées dans les magasins de bricolage ou de grandes distributions: "voyons lesquels parmi ces objets fondamentalement innocent et ennuyeux pourrait être détournés pour claquer une paire de fesses dans des jeux que la morale réprouve?". Et l'aménagement d'appartements peut se transformer en "Où est Charly" des objets potentiellement dédiés à la fessée. Bon c'est un coup à voir des pratiquant du pan-pan culcul partout, mais c'est un jeux qui parait amusant comme la chasse au lapsus en rapport avec la fessée chez des proches lambda.
    Et je ne te trouves pas trés charitable comme témoins....

    RépondreSupprimer
  4. Morale reprouvée ? Voyons James, pas si catégorique. Cela me rappelle de la bonne sagesse française en l'an de grâce 1928 qui avait soutirée un joli dessin humoristique montrant un monsieur qui fesse sa dame déculottée sur un banc de parc public avec les mots suivants :

    « Seulement autant que possible évitons ce genre de correction en public. On pourrait considérer comme outrage à la pudeur cette façon de défendre la morale. »

    Quant au pervertibles mon homme est trop ordonné et organisé pour y recourir pour me corriger. Chaque instrument à sa place chez nous. Et quand au paddle et à la strape, il a fait appel à un cordonnier pour en fabriquer sur mesure pour mes fesses en choisissant un cuir qui cause plus de bruits que de gros dégâts. Par contre dans ses ses élans ludiques il a déjà essayé des journaux, pantoufles, tapettes à mouches etc pour claquer mes fesses.

    Je crois qu'il vaut mieux de ne pas m'avoir comme témoin. Je crains que je faillotterait avec l'éducatrice sur le bienfait de ses méthodes. Je crois également qu'entre filles sur la même longueur d'onde les moqueries peuvent aller très loin...

    RépondreSupprimer