lundi 23 septembre 2013

404 Ma première correction punitive


La discipline domestique me rend curieuse !

C'est un peu l'histoire de la fille sage et pour cause, car elle reçoit une éducation très stricte avec recours au martinet. Moi quoi ! Bien que ce style de vie soit ardemment voulu depuis son adolescence, il y a tout de même quelques effets secondaires d'un authentique cadre disciplinaire qui s'installent. Et surtout qui de leur côté créent d'autres situation de grands frissons. Un vrai effet boule de neige. L'apparition de cette joie maligne quand elle entend et lit que d'autres dames aussi qui ont optées pour un tel régime se font rappeler à l'ordre de manière cuisante. Alors elle scrute leurs récits avec une nette préférence pour les punitions qui concernent des vraies fautes. Elle est moins sensible quand le contexte laisse deviner une mise en scène qui joue sur les prétextes. Et encore moins quand ce qui se passe se motive par un enjeu purement récréatif. C'est quelque peu un registre de plat réchauffé pour elle. Pour lui procurer des émotions, inutile de lui raconter des aventures torrides. Il faut un élément humain qui puisse se transmettre, dans lequel elle puisse se retrouver. Notre fille sage regarde beaucoup autour d'elle. Connaître un minimum ne serait-ce que par écrit la personne qui prend une correction, c'est pourvoir jeter un regard indiscret dans « une autre cuisine ». De voir comment la discipline domestique se passe ailleurs.

Voici donc une très belle confidence de Christine !

Après trop de mois (à mon goût !) d’étreintes furtives et de moments volés si ce n’est 15 jours paradisiaques sur la Côte d’Azur, celui qui n’était encore que mon amant décida non pas de vraiment « officialiser » notre liaison, mais du moins la rendre peut être moins discrète en décidant que dorénavant, je vivrais chez lui. Bien que « majeure et vaccinée » ( !) et donc libre d’agir à ma guise, il eut la courtoisie d’inviter mes parents un soir à dîner pour le leur en faire part.

Ce fut environ deux mois plus tard que survint l’incident qui me valut ma première correction punitive : j’ai commis par manque d’attention et de professionnalisme une bourde qui aurait pu coûter très cher tant sur le plan professionnel que privé, bourde pour laquelle il passa une bonne partie de la journée à en limiter au mieux les conséquences. Sur le moment, si ce n’est un « Christine » prononcé sur ce ton qui dès mes premiers jours comme secrétaire m’avait toujours, lors d’une faute, impressionné et parfois craindre le pire, il ne m’a rien dit. Au déjeuner, ce fut le même mutisme. Et au dîner à la maison, ce fut pareil. Je devinais qu’il allait se passer quelque chose, cela ne pouvait pas durer éternellement, j’avais hâte que ce moment arrive tout en le craignant. 


Vers 10 heures du soir, enfin, après avoir lu son courrier personnel et les journaux, il m’ordonna d’aller dans notre chambre, de m’y déshabiller et de l’y attendre nue. Encore une bonne dizaine de minutes angoissantes, et il fut là, il s’assit dans le fauteuil, il me fit me mettre à genoux devant lui mains derrière le dos, et il commença un long sermon au cours duquel alterna reproches et admonestations avec mes promesses de m’amender entrecoupées par mes premiers pleurs. En conclusion, il m’annonça qu’il se devait de me châtier tel que durant des siècles, on avait su remettre dans le droit chemin ceux pour qui cela s’avérait utile. Je compris ce qu’il avait voulu dire quand s’étant éclipsé un instant, il revint avec le martinet qui était rangé sur une étagère d’une bibliothèque de son bureau.


Allais-je accepter d’être corrigée comme une gamine ? Devais-je accepter un châtiment corporel ? Était-ce une première manifestation de « violence conjugale » ? Tout défila incroyablement vite dans ma tête. Il m’apparut alors évident que dès le premier jour en tant que mon patron, il avait été strict mais juste, exigeant sans excès, corrigeant mes erreurs chaque fois que nécessaire mais sans brutalité, et que depuis que je m’étais donnée à lui, que j’avais accepté qu’il soit mon Seigneur, il avait démontré les mêmes qualités pour notre vie privée, qu’en définitive, j’avais besoin de m’en remettre à sa volonté.

C’est pourquoi, je me suis laissée docilement relever et mener jusqu’au bord du lit pour y être mise à plat ventre, cuisses pendantes et postérieur exposé de la façon la plus indécente que l’on puisse imaginer. Quatre ou cinq (je n’ai pas compté !) coups du martinet me firent saisir combien cet instrument peut être cinglant. ! Puis me relevant en larmes, il « m’invita » à me tenir dans un coin de la chambre pour méditer et prendre de bonnes résolutions, tandis que la « chaleur » de mes fesses commençait à décroître.


Ce soir là, il n’y eut qu’un rapport oral unilatéral.  

8 commentaires:

  1. Lors de ma première vraie "correction" adulte, nous avions déjà joué à "panpan cucul"... mais c'était différent! La honte de m'être laissé emporter, le regard sévère de ma compagne lorsqu'elle m'a déculotté (au lieu du regard coquin qu'elle avait d'habitude), la fessée subite et forte. Être sur ses genoux tandis qu'elle me rougissait le postérieur en m'expliquant que tant que nous serions ensemble, elle n'hésiterait pas à recommencer, comme nous en avions convenu, si je me comportais encore ainsi.

    C'était intimidant!

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  2. J'en convient avec vous sur la différence des regards selon le mode punitif ou récréatif. Idem sur la honte qui concerne vraiment la faute. Quand j'ai vraiment dérapé, loin de moi de faire la fière. Enfin je vois beaucoup de similitudes entre votre discipline conjugale et celle de mon couple...

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  3. Bonjour Isabelle,

    De voir qu’un de mes anciens commentaires est repris pour illustrer votre intervention, non seulement cela me touche, mais aussi cela m’encourage à le compléter !

    Mon premier ajout est qu’il m’est évident que mon mari est un « homme d’habitudes », car la procédure qu’il avait adoptée lors de cette première correction punitive est toujours rituellement la même, avec ses trois phases bien délimitées. Peut être cela pourrait en surprendre d’aucuns, mais le moment qui m’est à chaque fois le plus éprouvant est celui où, nue à genoux les mains derrière mon dos, il m’adresse ses remontrances. Ce qui fait que, en dépit de son effet « cuisant », c’est presque un soulagement lorsque arrive le moment inéluctable du châtiment. Quant à la mise au coin, je la ressens comme une sorte de rédemption.

    Le deuxième est que cela a toujours lieu, sans exception, dans notre chambre conjugale, quitte à la retarder autant qu’il est nécessaire pour cela. C’est ainsi que j’ai le souvenir précis d’avoir une fois commis une incongruité envers ma belle-mère en arrivant pour un séjour d’une semaine : la sanction tomba lors du retour à la maison. C’est aussi pourquoi, à la différence d’autres n’est-ce pas ( !), je ne connais pas ces punitions sans délai, reçues allongée sur ses genoux, jupe troussée …

    Enfin, mon troisième ajout est qu’après cette première correction qui avait résulté d’une énorme bourde, il a ainsi pu estimer que le pli étant pris, c’est la solution pour me maintenir dans le droit chemin et assurer la pérennité de notre couple, et donc à mettre en oeuvre sans brutalité mais à chaque fois qu’il l’estime souhaitable, tant pour ceux que j’appellerais des péchés mortels que les véniels. A titre d’exemple, je pense pouvoir mettre dans cette deuxième catégorie l’incident survenu quelques mois après notre mariage, lors d’un déjeuner un dimanche chez des amis (ceux qui ont un club privé).

    Le motif de notre passage à Paris était une invitation à une réception dans un des palais de la république, et pour laquelle nous avions prévu l’achat d’une robe le lendemain. Notre hôtesse proposa de m’offrir l’une des siennes, en arguant de ses quelques kilos supplémentaires. Un premier essayage reçut certes l’assentiment de mon mari, mais il fut alors suggéré comme plus adaptée une certaine robe avec bustier. Revenue dans le dressing, attendant vêtue si l’on peut dire de mes seuls bas et escarpins d’enfiler cette autre robe, en me retournant j’eus la surprise de voir que mon mari mais aussi notre hôte nous avaient suivies. Plus de quinze ans de stricte éducation m’ont fait avoir le réflexe maladroit d’essayer de voiler ma nudité par un bras en travers des seins et une main sur mon pubis. Un « Christine » sur un ton sans ambiguïté m’a de suite ramenée à la raison et je ne me suis plus dérobée à leurs regards.

    D’avoir vite corrigé mon attitude m’avait faite espérer pardon et oubli, mais deux jours plus tard, de retour à la maison, je sus qu’il n’en était rien !

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  4. Chère Christine,

    j'ai simplement écrit un petit texte pour introduire le votre qui est à l'honneur dans ce post. Toutefois je ne m'attendais pas à ces jolis ajouts.
    Désigner son mari comme « un homme d'habitudes » est un très beau compliment à mes yeux et témoigne d'une solidité du caractère et de la personnalité chez un monsieur. Les habitudes et surtout la ritualisation me semblent très importants dans une relation de discipline conjugale pour rassurer la dame. Je vois encore une similitude dans nos couples respectifs, car comme vous je suis censée d'afficher un comportement irréprochable envers ma belle-mère. Cela me paraît le b.a.-ba de la bonne éducation. Et à ce niveau mon homme est particulièrement strict. Comme vous dites, je suis souvent punie sur le fait, car mon homme suit un ancien manuel d'éducation qui préconise d'agir sur le champs quand c'est possible. Je pense que peut-être j'ai un tempérament plus impulsif que le votre qui demande une action rapide. Mais de toute façon, loin de moi de vouloir mettre en question les méthodes éducatives de mon homme. Je commence tout juste à mieux cerner les finesses de votre discipline conjugale et je suis avec grand plaisir chacune de vos contributions.

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  5. Faut-il corriger tout de suite ou attendre?

    Un principe chez nous: pas sous le coup de la colère, qui est mauvaise conseillère. Donc attendre que l'humeur soit retombée.

    Une contrainte: la discrétion.

    Donc... suivant le cas, c'est dans l'instant, repoussé au retour au bercail, ou quand les enfants ne seront pas là. La fessée était parfois repoussée au moment du coucher ("une fessée et au lit").

    Parfois, repoussée de plusieurs jours, et la dette est alors payée avec intérêts...

    Ce qui intéressera sans doute Isabelle: contrairement à vous, nous pratiquons parfois l'acte conjugal peu de temps après une fessée pour mauvais comportement... mais, chose amusante, le plus souvent avec le ou la puni "en dessous" (et plug?), voire un rapport postérieur.

    Madame ne voit pas pourquoi elle se priverait d'action alors que c'est moi le puni.

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  6. Comme vous dites cher Pecan, je suis toute ouïe. Je dirais que j'aime bien découvrir que je ne suis pas la seule qui en prend pour son grade et il m'est très agréable de pouvoir "jeter un coup d'oeil" dans d'autres ménages. Parfois cela me donne même des idées...

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  7. Hé bien, puisque vous le demandez...

    Un défaut que nous avons eu tous les deux était de ne pas venir nous coucher à une heure raisonnable. Non seulement cela est mauvais pour la forme (ah le réveil le matin) mais c'est frustrant pour le compagnon ou la compagne (nous avons des habitudes au coucher...). Les raisons? Traîner sur Internet, ou finir un dossier à faire absolument (mon épouse a tendance à la "procrastination", comme on dit en anglais: faire tout en dernière minute).

    Nous avons donc instauré le panpan-cucul pour coucher tardif... pris par la main, emmené dans la chambre avec quelques claques sur le postérieur pour bonne mesure, fessée sur les genoux et mis au lit. Souvent mis au lit avec affinités.

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    1. Et dire qu'il y a des gens qui imaginent la discipline domestique comme une sombre branche des pratiques dures avec des marques virant vers le bleu et des corrections interminables. L'aspect pétillant, joyeux, être au petits soins du partenaire etc semble leur échapper totalement.

      Inutile de dire que notre vécu rejoint le votre et dans ce cas -petit aveu- nous ne pratiquons pas toujours le décalage horaire. Enfin, je suis plutôt sage depuis que je ne travaille plus... ah ces dossiers urgents et ma conscience professionnelle... qui se calme si bien par la fessée.

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