Quelques
petites anecdotes qui datent...
Personne ne peut jamais au
dernier degré connaître les méandres d'autrui. En aucun domaine.
La pensée, le fonctionnement, les intentions et le but d’autrui ne
nous sont pas accessible. Au mieux on peut faire confiance à
l’autre, mais plus relève de l’impossible. Autant que ma vision
de la fessée est imbibée de romantisme, autant je ne perds jamais
de vu l'étendu de la phénoménologie, veut dire qu'il existe une
très large palette d'approches humaines concernant notre sujet. Je
ne connais pas toutes, mais je suis attentive et de bonne écoute et
j’en découvre toujours des nouvelles. Il se peut alors que notre
partenaire bien aimé (ou pas), garde un jardin secret fantasmatique
avec quelques éléments qui risquent de nous effrayer ou qui
risquent de nous déranger. C'est un peu comme si la fessée
remplissait la fonction d'un bouclier qui cache ce qui est vraiment
gênant à raconter et ce qui est par ce fait la bonne raison qui
transforme notre innocente fessée en une de bien méritée. Voila
qui ressort de mon expérience personnelle et d'une attentive écoute.
Et des fantasmes qui poussent en toute discrétion à l'ombre des
désirs cuisants ne manquent pas. Alors quand quelqu'un me parle de
ses passions cuisants, je ne m'emporte pas et j'essaye de cerner où
se trouve le vrai désir.
Quoi qu’on en dise, la
bonne vielle déculottée remis au goûts des adultes est entrée
dans le mœurs des gens d'esprit ouvert. Elle s'est popularisée
quelque part comme témoignaient de nombreuses articles dans des
journaux féminins à grand tirage au fil des dernières années.
Voila, il faut toujours que les dames fassent le travail pour pousser
les messieurs. Alors enfin fini le temps (du moins en théorie) où
la femme adepte de la sexualité libre était associée à une
dévergondée, l’amatrice du SM à une vicieuse et l’adepte de la
fessée à une idiote enfantine. Et maintes femmes perspicaces qui
connaissent les hommes à fond, les séductrices
en un mot éloquent, ont intégré les
pratiques claquantes depuis très longtemps dans leur attirail.
Je me souviens quand
j’étais encore très jeune. Quand j’essayai de réaliser mes
premiers pas sur le terrain cuisant avec des messieurs qui me
tapaient dans l’œil. C’est là, où je fit une étrange
découverte. Ceux qui n’étaient pas à l’aise
dans leur monde fantasmatique, se démarquaient des autres par une
vulnérabilité particulière en matière de sexualité. Je vais me
restreindre ici uniquement sur la fessée pour ne pas me disperser
dans le sujet. Il suffisait tel que éros d’envoyer une flèche
bien ciblée, une petite allusion, un sous-entendu de ma passion pour
la fessée pour que certains perdent leur sang froid. Des hommes
solidement enracinés dans la vie sociale, du double de mon âge
voire plus fondaient devant mes assauts de post ado. A partir du
moment que la machine à imagination était mise en route, je ne
manquais pas d’invitation pour des rendez-vous galants, des petites
attentions, des fleurs et j’en passe.
Je n’ai pas vu le lien
de suite, j’avais peu d’expérience à cette époque. Mes petites
allusions émises avec fausse timidité pour orienter le monsieur en
face de moi sans l'effrayer sur mon terrain favori se relevèrent
d’une efficacité redoutable. Je n’ai jamais été une croqueuse
d’homme. Je préfère les sentiments à l’aventure. Mais quand on
est jeune, la curiosité et le goût pour les expériences peut
facilement s'amalgamer. J’ai compris donc que l’univers des
fantasmes est une arme redoutable qui donne à une femme habile du
pouvoir sur certains hommes. Je n’ai pas poussé le vice à
profiter des messieurs dans un jeu malsain qui vise mes avantages.
Mais le compte est vite fait. Lancer l’appât, éviter le sujet,
laisser venir le monsieur, faire semblant de ne pas comprendre ses
allusions etc , etc… Si le monsieur ne fait pas
un lien entre fessée et sexe, son inconscient le fait pour lui. Et
son inconscient est le meilleur allié de la femme.
Pourquoi
ces réflexion cyniques ?
J’avais entendu, il y a
quelques années, des collègues du travail qui parlaient « d'un
homme très bien ».
Parle
lui de la fessée. Tu verras il est fous de ça.…
Et
s’il veut vraiment me fesser… ?
…réfléchis.
Ca fait pas si mal que ça. Puis tu verras comme il va te gâter
après…
Ma foi. Le darwinisme
sexuel se porte à la merveille. J’ai vu le pouvoir de la «lingerie
française» dans mon pays au début des années 90. J’ai vu le
pouvoir suggestif de l’épilation intégrale un peu plus tard. Et
maintenant serait-ce que le tour de la fessée ?
Mais pourquoi serait-il idiot de chercher son plaisir et son réconfort dans des actes infantilisants, comme recevoir la fessée, le thermomètre ou le suppo?
RépondreSupprimerBonne question! Personnellement je n'ai pas l'impression que tremper le biscuit révèle une forme particulière d’intelligence.
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