mardi 16 avril 2013

319 Appâter le monsieur


Quelques petites anecdotes qui datent...

Personne ne peut jamais au dernier degré connaître les méandres d'autrui. En aucun domaine. La pensée, le fonctionnement, les intentions et le but d’autrui ne nous sont pas accessible. Au mieux on peut faire confiance à l’autre, mais plus relève de l’impossible. Autant que ma vision de la fessée est imbibée de romantisme, autant je ne perds jamais de vu l'étendu de la phénoménologie, veut dire qu'il existe une très large palette d'approches humaines concernant notre sujet. Je ne connais pas toutes, mais je suis attentive et de bonne écoute et j’en découvre toujours des nouvelles. Il se peut alors que notre partenaire bien aimé (ou pas), garde un jardin secret fantasmatique avec quelques éléments qui risquent de nous effrayer ou qui risquent de nous déranger. C'est un peu comme si la fessée remplissait la fonction d'un bouclier qui cache ce qui est vraiment gênant à raconter et ce qui est par ce fait la bonne raison qui transforme notre innocente fessée en une de bien méritée. Voila qui ressort de mon expérience personnelle et d'une attentive écoute. Et des fantasmes qui poussent en toute discrétion à l'ombre des désirs cuisants ne manquent pas. Alors quand quelqu'un me parle de ses passions cuisants, je ne m'emporte pas et j'essaye de cerner où se trouve le vrai désir.

Quoi qu’on en dise, la bonne vielle déculottée remis au goûts des adultes est entrée dans le mœurs des gens d'esprit ouvert. Elle s'est popularisée quelque part comme témoignaient de nombreuses articles dans des journaux féminins à grand tirage au fil des dernières années. Voila, il faut toujours que les dames fassent le travail pour pousser les messieurs. Alors enfin fini le temps (du moins en théorie) où la femme adepte de la sexualité libre était associée à une dévergondée, l’amatrice du SM à une vicieuse et l’adepte de la fessée à une idiote enfantine. Et maintes femmes perspicaces qui connaissent les hommes à fond, les séductrices en un mot éloquent, ont intégré les pratiques claquantes depuis très longtemps dans leur attirail.

Je me souviens quand j’étais encore très jeune. Quand j’essayai de réaliser mes premiers pas sur le terrain cuisant avec des messieurs qui me tapaient dans l’œil. C’est là, où je fit une étrange découverte. Ceux qui n’étaient pas à l’aise dans leur monde fantasmatique, se démarquaient des autres par une vulnérabilité particulière en matière de sexualité. Je vais me restreindre ici uniquement sur la fessée pour ne pas me disperser dans le sujet. Il suffisait tel que éros d’envoyer une flèche bien ciblée, une petite allusion, un sous-entendu de ma passion pour la fessée pour que certains perdent leur sang froid. Des hommes solidement enracinés dans la vie sociale, du double de mon âge voire plus fondaient devant mes assauts de post ado. A partir du moment que la machine à imagination était mise en route, je ne manquais pas d’invitation pour des rendez-vous galants, des petites attentions, des fleurs et j’en passe.

Je n’ai pas vu le lien de suite, j’avais peu d’expérience à cette époque. Mes petites allusions émises avec fausse timidité pour orienter le monsieur en face de moi sans l'effrayer sur mon terrain favori se relevèrent d’une efficacité redoutable. Je n’ai jamais été une croqueuse d’homme. Je préfère les sentiments à l’aventure. Mais quand on est jeune, la curiosité et le goût pour les expériences peut facilement s'amalgamer. J’ai compris donc que l’univers des fantasmes est une arme redoutable qui donne à une femme habile du pouvoir sur certains hommes. Je n’ai pas poussé le vice à profiter des messieurs dans un jeu malsain qui vise mes avantages. Mais le compte est vite fait. Lancer l’appât, éviter le sujet, laisser venir le monsieur, faire semblant de ne pas comprendre ses allusions etc , etc… Si le monsieur ne fait pas un lien entre fessée et sexe, son inconscient le fait pour lui. Et son inconscient est le meilleur allié de la femme.

Pourquoi ces réflexion cyniques ?

J’avais entendu, il y a quelques années, des collègues du travail qui parlaient « d'un homme très bien ».

Parle lui de la fessée. Tu verras il est fous de ça.…

Et s’il veut vraiment me fesser… ?

réfléchis. Ca fait pas si mal que ça. Puis tu verras comme il va te gâter après…

Ma foi. Le darwinisme sexuel se porte à la merveille. J’ai vu le pouvoir de la «lingerie française» dans mon pays au début des années 90. J’ai vu le pouvoir suggestif de l’épilation intégrale un peu plus tard. Et maintenant serait-ce que le tour de la fessée ?

2 commentaires:

  1. Mais pourquoi serait-il idiot de chercher son plaisir et son réconfort dans des actes infantilisants, comme recevoir la fessée, le thermomètre ou le suppo?

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  2. Bonne question! Personnellement je n'ai pas l'impression que tremper le biscuit révèle une forme particulière d’intelligence.

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