jeudi 11 avril 2013

316 Faits divers


Il serait temps que je commence mon grand ménage du printemps pour faciliter la navigation sur mon blog.

Voila donc la mise à jour de ma page de faits divers. Quant à la véracité de ces faits divers, j'ai déjà exprimé à maintes reprises ma méfiance. D'habitude je suis crédule, bon public et notamment quand je fais confiance à une personne, il m'arrive facilement de lui croire les yeux fermés. Effet secondaire je pense quand on a eu comme moi un Papa de plus adorable, qui n'a jamais hésité de bichonner sa fille chérie. Et surtout qui n'a pas essayé de vendre une image idéalisée de lui. Qui a été honnête avec moi sur ce qu'il est réellement sans s'embellir et sans se dévaloriser. Je n'ai pas eu une crise d'adolescence et je n'ai pas éprouvé le besoin de partir pour une grande quête de valeurs authentiques, pour séparer le vrai et le faux, l'apparence et le contenu. Peu étonnant que j'ai choisi un compagnon de vie qui possède toutes les qualités de mon Papa et il est très rare qu'il se paye ma tête. Bon cela lui arrive, car j'avoue que parfois c'est trop tentant avec moi. Je me souviens notamment d'une discussion entre vrais scientifiques dont l'un défendait d'une manière très sérieuse la thèse que le port des bas et porte-jarretelles empêche la prolifération de la cellulite. J'ai senti quelque part le coup monté, à mon égard et envers une autre fille présente, mais j'avais trop envie d'y croire. Et c'est là à mon avis où se trouve la clef pour comprendre l'attirance de certaines personnes pour les faits divers :

On a envie d'y croire parce que cela arrange nos petites rêveries !

A ce s'ajoute dans mon pays de naissance une presse en apparence sérieuse qui fournit sans cesse des faits divers qui semblent mettre en relief des fantaisies récréatives. Fait divers invérifiables, je précise. Évidement notre péché mignon n'est pas tous les jours « à la une », mais il revenait assez régulièrement pendant mon adolescence. Manière de m'embellir la journée quelque peu inespéré. Sans parler des conseils des psychologues ou sexologues dans les rubriques spécialisées. J'ai pas mal de souvenirs d'articles croustillants et je vais essayer de temps en temps d'en reproduire de mémoire sur mon blog.

Je me souviens notamment de la lettre d'une maman un peu affolée qui parle d'une découverte concernant sa fille qui est déjà majeure. Alors cette brave dame entre dans la salle de bain et tombe sur sa fille. La jeune dame, en tanga et petit haut est en train de se maquiller. Son fessier montre des traces qui ne laissent aucun doute sur leur provenance. Curieuse la mère essayer d'en savoir plus. Et la fille, un peu gênée lui raconte qu'elle adore recevoir par son copain la canne sur ses fesses nues. Quand j'ai lu ce petit truc je ne connaissais pas encore la canne, mais j'étais tout de suite tout feu tout flamme pour des belles marques sur mon derrière. Évidement pas celles qui virent vers le bleu, mais imaginai des boursouflures tendrement rouges. Celles qui présentent un toucher agréable. J'étais également fortement troublée par l'idée que ma propre maman puisse me découvrir ainsi. Ce scénario m'a offert pas mal de possibilités pour mes rêveries et j'ai poursuivi les différentes pistes pendant un bon moment. Mais avant tout je me souviens du jour quand j'ai reçu la canne pour du bon. Son sifflement si caractéristique, la vive douleur qui suit l'impacte, puis cette sensation de chaleur intense qui accompagne le passage au coin. Comme dit mon homme après une telle correction :

Frotte-toi bien les fesses isabelle, elles en ont besoin !

Sans blague ! Comme si je ne le savait pas moi-même.















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