lundi 5 mars 2012

7 Fessée donnée, fessée reçue

Extrait d’un traité sur « Les maladies de l’amour » datant de 1893.

« La flagellation consiste à frapper le bas des reins ou les fesses
avec la main, des verges, des petites baguettes de bouleau : c'était
autrefois un mode de traitement pour guérir l'amaigrissement et la
paralysie; c'est aujourd'hui une partie du bain russe et une correction
à l'usage des enfants ; c'est enfin un stimulant de la sensibilité génitale
engourdie. On trouve partout l'histoire de cette jeune Romaine qui
avait   pour amant Gallus, celui-là même auquel Virgile a dédié, sa
dixième églogue, et qui n'était jamais aussi ardente que lorsqu'une faute 
lui avait valu une fessée paternelle avant sa visite à, l'ami de son coeur.
Jean Jacques Rousseau avoue qu'il s'est senti homme pour la première
fois en recevant pareille correction des mains d'une dame qui dirigeait
son éducation. Brantôme rapporte qu'une haute et honneste dame
s'amusait à faire dépouiller de leurs vêtements ses femmes et ses
beaux pages, et à les claquer vivement sur les fesses, en vue d'exciter
ses propres désirs :

ce qui prouve qu'une fessée donnée à autrui est presque 
aussi
excitante que celle qu'on reçoit. »

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