dimanche 25 mars 2012

20 Du bon usage de la flagellation

Cela va beaucoup plus loin que mes petites considérations sans prétention sur la fessée et la discipline domestique. Il s’agit du titre d’un texte fort intéressant de Patrick Vandermeersch. De la vraie recherche et réflexion sur un sujet délicat, vieux comme le monde.


Une citation :

Nous savons que la douleur n'est pas un simple fait qui se déroule au niveau physique du corps humain, mais qu'elle est vécue différemment d'après la signification que le milieu ambiant et la culture lui donnent.
Dans d'autres cas, la douleur est recherchée par celui-même qui va la subir, et elle semble répondre à une demande de l'individu lui-même. Le christianisme en particulier a donné un sens religieux à la souffrance consciemment acceptée et parfois même recherchée.

2 commentaires:

  1. Guten Tag, Isabelle !

    Le texte ci-dessus me rappelle deux exemples concrets, puisés dans la mémoire collective bien que de sources différentes.
    Le premier exemple se rattache à la traditon religieuse en cours vers la Guerre de Cent Ans (1360 ?- 1453). Cette époque troublée par la guerre et ébranlée par la Peste en Europe particulièrement vit la recrudescence de confréries de moines à travers les pays catholiques qu'on appelait les "Flagellants". Leur tâche principale était l'expiation des péchés mortels par de longues processions au cours desquelles ils se fouettaient mutuellememnt pour obtenir le pardon de la Divine Providence.
    Le second exemple est tiré du film hollywoodien intitulé "les Révoltés du Bounty" qui date de 1962 avec dans les rôles principaux les acteurs T. Howard / Cpt. Blyh et M. Brando/ Lieut. Ch. Fletcher. Le cadre naturel est l'île de Tahiti en Polynésie Française...
    Ce film met en évidence la dure existence des équipages de Sa Majesté notamment en matière de punitions, comme le montre le metteur en scène à deux reprises. Une sourde hostilité envers son Commandant en chef amènera la mutinerie sur le navire...
    Les Britanniques du XVIIIè. siècle utilisaient pour cela une sorte de fouet situé entre le Martinet français et le fouet monocorde. Ils appelaient cela le "Chat-à-neuf-queue" (le Cat-o-nine pour la VO)en raison de ses longues lanières en cordes. Son efficacité le faisait redouter des marins et maintenait une certaine discipline sur les navires. Autres moeurs ! Autre époque!!
    Voilà je termine cette longue parenthèse et vous souhaite, Isabelle, une bonne journée.Bien respectueusement. Georges.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ces anecdotes Georges. Vous faites bien de remonter ce post. En fait ce monsieur a écrit maintes réflexions intéressantes sur la flagellation. Bien évidement vu concernant la religion chrétienne, mais j'aime la beauté et la subtilité de la pensée.

      J'ai entendu parler du fameux chat notamment pour son danger.

      Supprimer