mardi 13 mars 2012

10 Affronter le ridicule

J’ai été très tôt indépendante et autonome. Matériellement et affectivement. L’idée de me retrouver dans un cadre de discipline traditionnelle, non pas ludique, mais qui se veut sérieux, me paraissait à tête reposée complètement … ridicule. Pourtant devoir présenter mon derrière dénudé aux fessées punitives pour des méfaits après tout sans réelle importance, me faisait rêver nuit et … jour. Parfois j’étais si distraite au point de frôler des négligences dans mon travail. J’ai pris alors conscience à quel point un fantasme peut surgir là où il est indésirable.

N’étant pas une femme qui attend patiemment la venue du prince charmant, une autre partie du ridicule consistait pour moi dans le fait de devoir chercher activement celui qui manie aussi l’autre « bâton ». Veut dire outre un partenaire pour la vie, un « éducateur spécialisé » qui saurait m’imposer une discipline telle que je l’imaginais pour « acquérir les valeurs d’une éducation à l’anglaise ».

La perspective aussi, autant de devoir lui avouer mon penchant peu commun et d’attendre sa réaction autant que de croiser son regard après une éventuelle première séance de correction me faisait suer d’avance en me gratifiant de frissons de volupté.


Enfin et ne pas le moindre ridicule : la sensation douloureuse pendant la fessée ne me plait pas du tout et ne me procure nullement des titillements agréables !

Puis finalement les choses se sont bien passées. Ma recherche de partenaire a été fructueuse. Avec mon homme la fessée s’est glissée tout naturellement dans notre vie et elle a trouvé sa place dans notre quotidien. Et si mon homme dit que mon éducation porte ses fruits, il utilise à mon grand bonheur les mots dans leur sens primaire…

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