mercredi 21 mars 2012

16 Petite description des hommes nostalgiques

J’ai envie d’écrire sur les hommes que j’appelle nostalgiques. De l’idée que je me fais d’eux. Basée sur des longues discussions avec eux. C’est en quelque sorte une déclaration d’amour à une « espèce » en voie de disparition…

Ce sont des Messieurs qui ont un faible pour le glamour, les femmes féminines, le chic d’antan. Ils préfèrent les robes et jupes aux jean, le porte-jarretelles aux collants, les escarpins aux basquets, le jolie rouge à lèvre aux tatouages, les colliers de perles aux piercings.

Ils prennent leur rôle d’homme aux sérieux. Ils assurent sur tout point de vu. Ils sont exigeants avec eux-mêmes et exigeants envers leur partenaire. Ils ne cherchent pas l’amusement, mais la stabilité d’un couple. Ils respirent l’autodiscipline et rassurent par ce fait. Ils donnent bon exemple et impressionnent par ce fait. Ils ne se laissent par dépasser par une situation difficile et sécurisent par ce fait. Leur force c’est l’absence de long discours pour s’imposer. Leur parcours dans la vie parle pour eux.  Ils ne sont pas bornés et savent se remettre en question quand il le faut. Ils ne dévient pas sur des plaisanteries de gamin quand la dame parle de ses désirs. Ils ne sont pas impulsifs, mais réfléchis. Ce qui plait à une dame dans un tel homme c’est son sens de responsabilité. Rien à voir avec un papa de substitut.

Bref ce sont des hommes qui donnent envie à une femme de se comporter en femme, de se laisser prendre volontairement par la main, de se laisser guider.

Pour moi les sentiments nostalgiques vont souvent (mais pas toujours) de paire avec la discipline domestique telle que la conçois. Je ne vois pas dans un homme nostalgique chérissant ce fantasme un « simple fesseur ». Plutôt un chevalier galant à l’ancienne, droit, ferme et avec un sens de valeurs et principes qu’il compte faire respecter.

Les hommes nostalgiques ont des fantasmes mignons comme tout les hommes, mais se battent vaillamment contre eux de peur de passer pour un macho, de peur de demander à la dame ce qui ne se demande pas à une dame, de peur aussi tout simplement de lui faire mal physiquement ou psychologiquement. Ils ont tendance à mettre leur dame sur un piédestal, de trop l’idéaliser, de la traiter en reine… Bref peu de risque avec eux de se trouver en face d’un tortionnaire qui marque littéralement son terrain… C’est la connaissance et la maîtrise de ses pulsions qui rend un être mature.

Ils ont plus un goût pour la discipline que pour la fessée.

Ce goût est souvent dû à un vécu dans leur enfance quand les châtiments corporels étaient encore chose courante. Ceci peut donner un personnage adorable avec un penchant qui était très dur à réaliser dans sa jeunesse, imprégnée par un féminisme agressif. Ce féminisme n’interdisait pas seulement de demander à la dame de s’habiller féminine. Il interdisait aussi de la voir en « objet de fantasmes mignons » et encore plus de partager avec elle des désirs de discipline

Pour un homme nostalgique la fessée en couple est dotée d’un sens. Elle se veut instructive pour la dame. Du moins c’est le discours de face, car leur côté fleur bleue admet difficilement y prendre aussi un plaisir érotique. Mais c’est justement ce petit discours maladroit qui fait leur charme. Monsieur montre une faille dans sa personnalité si affirmée. La dame peut se sentir initiatrice et apprendre au monsieur des plaisirs défendus qu’il semble ignorer. Mais il est beaucoup plus romantique de laisser l’idée à monsieur que ce soit lui qui mène la danse.

Alors « l’éducateur » endormi se réveille, pointe les oreilles, écoute la « jeunette » avec émerveillement et n’en revient pas que cela existe. C’est ainsi qu’arrive la première fessée, aussi naturellement que sont arrivés les premiers rapports vanille.

De la part du monsieur c’est une fessée pudique dans son impudeur. Une qui corrige un défaut sans être prétexte pour un jeu mignon. Une qui s’oppose à la fessée se nourrissant d’un plaisir douteux de la souffrance infligée. Ce ne sont pas les marques visibles qui créent l’excitation, mais de voir la dame rougir avant de se ou la déculotter. De l’entendre trouver milles petits arguments pour échapper à une fessée toute nue. De la voir partir au coin en boudant parce qu’elle n’a aucune envie d’exposer en plus son derrière bien corrigée. De lui imposer à son âge la loi du martinet ou autre instrument, petite chose qu’elle doit elle-même ramener des courses. La fessée devient l’alliance qui soude le couple et non un rapport de force. Cela va beaucoup plus loin que de partager des plaisirs érotiques… 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire