mercredi 6 juillet 2016

903 Et si la discipline domestique gonflait l’ego du monsieur

Et ne pas que son ego d'ailleurs...

Chez l'homme de ma vie ce n'est pas un trait dominant qui me fait rêver, mais sa virilité. J'entends par là une susceptibilité bien visible à ma séduction. Que j'arrive à le déstabiliser par mon physique, par un dévoilement impudique de certaines parties de mon corps, en prenant de provocantes poses. Qu'il réagisse en mâle, veut dire étant rapidement prêt physiquement pour accomplir un acte de vanille. De mon côté, loin de moi de me sentir soumise. Au contraire je me sens revalorisée narcissiquement devant cette preuve manifeste qui confirme mon pouvoir de séduction.

Il m'importe beaucoup aussi que la fessée ne laisse pas indifférente mon chéri.

J'aime le sentir sexuellement émoustillé quand il me passe sur ses genoux, quand il décroche le martinet, quand ils retrousse ses manches. Quand il interromps ma fessée pour se desserrer le nœud de sa cravate. J'aime entendre le changement dans sa respiration, les petits tremblements de sa voix, ses mots qui s’emmêlent et ses associations involontaires. J'aime le savoir envahi par un profond trouble quand il me sermonne, quand il me menace d'une punition, quand nous discutons mon éducation en tête à tête et aussi quand la fessée est abordé dans une soirée entre amis. Et j'adore surtout quand malgré une sacrée bosse dans son jeans, il reste de plus sérieux pour me corriger. Pas un geste déplacé quand une magistrale déculottée s'annonce à l'ordre du jour. Cette maîtrise de sa virilité me rassure. Je me sais avec lui entre de bonnes mains...

...pour satisfaire mes tendances névrotiques qui réclament une punition en apparence désexualisée.

Certes, la situation est un peu grotesque, notamment que la fessée me stimule autant que lui. Toutefois il s'agit d'apaiser mon besoin de punition qui fonctionne de manière purement psychologique, mais nécessite pour sa détente un spectaculaire acte fort sonore.

Je serais donc tentée de dire que la désexualisation de la fessée fait partie de la punition.

Car en fait il s'agit de duper une instance en nous-même, celle qui s'oppose à notre raison et qui exigé que la punition soit « vraie ». Heureusement existe chaussure à mon pied. Il suffit d'un partenaire qui éprouve un besoin de punir, aussi irrationnel que celui d'être punie, mais qui par conséquence sait comprendre ce dont je désire. Je trouve cette constellation saine dans son incohérence, car il n'y a pas de jugement moral des deux côtés. Et comme il me semble, le besoin de punir ou plus précisément le droit de me punir gonfle l'ego de mon chéri. Après certaines bonnes fessées, j'ai l'impression de voir devant moi un jeune homme qui vient d'accomplir son premier acte charnel avec une femme ! Quelle joie  du conquérant. D'autres jours j'ai rendez-vous avec l'imperturbable représentant de l'autorité à la maison, celui qui porte le pantalon et qui n'hésite pas de m'imposer un acte disciplinaire quand besoin y est. Un vrai rocher dans la mer, résistant à toute tempête, avec toujours une cuisante place pour moi sur ses genoux. Sans oublier que le soir au lit il assure avec brio le suivi.

A croire que pourvoir fesser régulièrement avec conviction ait un effet de plus positif sur certains messieurs !

Je le vois dans la vie quotidienne par l'attention que mon chéri me porte. Par son calme imperturbable. Par sa disponibilité pour son entourage. Bref je trouve rassurant de pouvoir compter sur un homme polyvalent qui sait combler les différentes nuances de mon désir sans mélanger les pinceaux.

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