jeudi 15 octobre 2015

780 Se montrer provocante

Mais respectons tout de même quelques règles de base !

En lisant attentivement les sites parlant de la discipline domestique, on se rend rapidement compte que les règles du ménage concernent dans une mesure non-négligeable la présentation de la dame. Dans le sens qu'elle se transforme à la maison plus ou moins en leurre. Pas systématiquement de manière vulgaire, mais souvent en imitant le chic et l’élégance d'un autre âge.

De préférence l'âge d'or de la dame sexy qui n'est rien d'autre... qu'une construction fantasmatique du monsieur.

Donc une création entièrement personnelle. Pour mieux s'y repérer de manière plus objective, voici un petit clip qui retrace le glamour au fil des décennies. Ma préférence personnelle va des années 20 aux années 50. Personnellement je pense que la bonne garde-robe permet de maintenir son homme dans un état de stimulation agréable qui lui donne des ailles en redoublant ses forces... physiques et ses capacités... intellectuelles.

Rien ne vaut l’efficacité d'un homme qui désire se surpasser pour épater sa dame.

En général la plupart des messieurs le font uniquement en début de relation quand il sont en rut très amoureux. Puis cet état béni disparaît petit à petit. Et je les comprends. J'ai des copines qui ne se pomponnent pas le matin, ni font-elles un effort vestimentaire. Et quand on discute séduction et pourquoi mon chéri n'a des yeux que pour moi, elles ne semblent pas voir que moi pour part je me flatte d'une présentation impeccable. Je n'aime pas cette « double personnalité » de la dame soignée à l’extérieur et en mode « relax » à la maison.

Venons maintenant à la provocation, veut dire inciter son homme à un acte charnel.

En principe prendre l'initiative fait partie des acquis d'une femme moderne.

Toutefois, il y a des règles à respecter. Aimer provoquer c'est parfois associé au cliché de la « nympho » qui au contraire de l'homme scout (toujours prêt) ne se réjouit pas forcement d'une image aussi flatteuse. Notons qu'une vraie « nympho », enfin - sans rentrer dans une pathologie- une dame avec un appétit sexuel vraiment important, s'avère rapidement épuisante pour bien de messieurs. Peut-être la source de l’appellation douteuse se trouve dans le fait que certains messieurs sous-estiment leurs capacités... à moins de recourir aux petites aides chimiques.

Ne provoquons pas dans une tenue hyper-sexy, voire sexualisée, parce qu'il ne convient pas pour une femme moderne de miser sur les charmes de sa présentation. C'est anti-féministe pour les unes et une offense aux bonnes mœurs pour les autres. Pour un résultat identique.

Ne provoquons pas non plus pour s'offrir une belle détente en couple pour agrémenter le quotidien. Car dans ce cas ma pauvre, tu t'appelles la belle au bois dormant. C'est révolu le temps des couples qui vivaient une attirance physique mutuelle. Pour être branchée de nos jours, il faut faire des rencontres en cachette pour assouvir les tendances qu'il ne convient pas de montrer à son partenaire officiel. Comme... nos grands parents, leurs grand parents etc Ah le charme frissonnant du puritanisme sexuel !

Voila qui me donne l'impression que peut-être se trouve quelque chose dans la DD qui n'est pas conciliable avec notre société moderne qui elle nous propose toute une gamme de « valeurs nobles »...

22 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Très instructif, ce Post. "Réveiller la bête qui dort en lui " ? Pas mal pour un titre.
    La photo en début de post est... appétissante !
    Le clip est fort intéressant pour comprendre l'évolution de la mode féminine depuis un siècle. Plus on se rapproche de l'actuel et plus la mode passe
    d' "Elégante au foyer" ( peu de femmes travaillaient en 1915 ) à "Femme moderne et active" en 2015. Dés les années 1970, les femmes sont plus nombreuses à travailler et la mode suit avec les pantalons "unisexe".
    plus on avance dans le temps et plus les robes/jupes raccourcissent !
    La mode est essentiellement créée par les hommes (Paul Poiret vers 1925) pour les femmes mais Coco Chanel crée le tailleur pour dames avant la 2GM et en 1965, la styliste anglaise Mary Quant invente la mini-jupe !
    Ce qui ne manquera pas d'alimenter les fantasmes fétichistes des grands garnements, Quoique les choses les plus simples peuvent se révéler les plus...audacieuses ! Au choix !
    Mac-Miche

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  2. Réveiller la bête, cher Monsieur Mac-Miche ? Certainement pas ! ...z'avez déjà vu un homme qui se transforme en bête... rire. C'est capable de tout. Cela commence par des porte-jarretelles arrachés. Sans parler des petits boutons en nacré de mes chemisiers « grande séduction » ! Puis j'ai déjà eu un lit cassé... chez mes parents en plus. Écroulé. Enfin que des dégâts. En fait pour ma part... j'aime bien la tendresse. Niveau émotions fortes la fessée me suffit amplement.

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  3. Bonsoir Isabelle,

    J'y suis allé un peu fort, j'en conviens...
    Bien que la fête d'Halloween soit proche , il ne faudrait pas qu'il se réveille en loup-garou mais en loup... de Tex Avery !! Beaucoup plus sympa et amateur de jolies filles , et facilement manipulable, au fond !
    J'apprécie une tendresse réciproque avec un soupçon d'empressement pour faire monter un peu la pression. J'aime prendre le temps sans trop brûler les étapes. Plus on connaît, plus on aime. Non ?
    Mac-Miche

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  4. J'aime bien les histoires de loup-garou. Certes, j'ai un peu de mal à avoir peur de telles histoires, mais j'arrivais parfaitement à feinter la peur quand j'étais ado pour m'accrocher au bon moment à mon chevalier galant. Cela marchait à tout les coups pour réveiller le meilleur en lui. Merci le loup-garou !

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  5. Bonjour Isabelle,

    Ha ha ha !!!! Vous êtes très rusée !!! Et nous autres," pauvres diables que nous sommes, misérables, vulnérables, nous les hommes" (Julio Iglésias), eh bien, nous... tombons dans le panneau !!! Rires.
    Question ciné, je recommande pour les amateurs de ce genre deux films que je trouve réussis : "Le Loup-Garou de Londres" (titre VO : An American Werewolf "- 1981) et, of course, l'incontournable " Hurlements : the howling" de Joe Dante. Avec feu -Patrick Mac-Nee (alias John Steed).
    Le genre de films qui vous oblige à regarder sous le lit avant de dormir...
    Heum... désolé pour cette énième digression, Isabelle... Rires.
    Mac-Miche

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    1. Voyez cher Monsieur Mac-Miche, même pour regarder sous le lit j'ai trouvé presque toujours une personne qui s'en chargeait pour moi. Je crois que vous ne douteriez même pas de loin comme la vie de certaines filles s'avère agréable. Et ce qui explique le caractère... capricieux!

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    2. Bonjour Isabelle,

      Il se trouve(ra) toujours un chevalier servant pour se ruer au secours d'une Dame en détresse. Quel dangers serions nous prêts à affronter pour satisfaire un joli minois !!!
      Montjoie et Saint-Denis ! Hardis chevaliers, sus à l'ennemiiii !!! C'est mon côté ménestrel : "Oyez, oyez, belles dames et preux damoiseaux, oyez cette belle balade ..."
      (Je m'égare, je m'égare...)
      Mac-Miche

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    3. Et voila l'explication pourquoi tant de dames se reposent entièrement sur le monsieur. Il est difficile de renoncer à la facilité...rire!

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  6. Une vidéo intelligente et sexy, ça doit être un coup des anglais(es).
    Ma préférence : 1955, l'élégance absolue, Grace Kelly. Ensuite 1965 et la "flappers" de 1925.
    La pire, enfin pour moi : 1975. Mais j'ai vraiment une dent contre l'unisexe. Pourquoi indifférencier les sexes? Ce n'est pas ça l'égalité!

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    1. Comme pour vous, cher Bertrand, l'unisexe représente pour moi un comble de mauvais goûts Je dirais même plus, un affront à ma féminité qui biologique ou produit social, peu importe, ne se lasse pas de la coquetterie. Quand je suis arrivée en France il y a avait une expression, sagesse des ancien certainement qui me plaisait beaucoup: Vive la différence!. .

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  7. Bonsoir Bertrand,

    J'ai aussi une préférence pour la mode classique féminine entre 1950 et 1970. Et son retour dans les années 1980 (cf. mode VPC des catalogues bien connus du grand public).
    La parenthèse "seventies" est un mixte du classique revisité et d'une touche de folklore dans la mouvance "Peace and Love" mais c'est un style que j'apprécie beaucoup moins. L'unisexe était peut-être pour les stylistes de l'époque leur contribution à l'aplanissement des différences post 1968. Enfin quelque chose dans cet esprit-là. Je n'oserais dire un soupçon de féminisme , au sens que les femmes indépendantes décident de porter des vêtements jusque-là réputés masculins... Les années 1970 voient le bousculement d'idées bien établies jusque là. Une révolution dans les us et coutumes...
    Mac-Miche

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  8. N'oubliez pas les années 20 quand bien de dames piochaient dans la garde-robe masculine. J'aime beaucoup les audacieuses garçonnes d'antan qui ont peu en commun avec certaines dames adeptes l'unisexe. Moi je dirais que l'unisexe vie de la tendance du moindre effort. Il faut du temps pour créer une belle apparence féminine le matin, par contre se glisser dans l'unisex se fait en quelques secondes..

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    1. Bonjour Isabelle,

      En effet, les années 1920 sont surnommées "les Années Folles" , avec le jazz et le "Charleston" en fond "musical". Juste après le premier conflit mondial. Une soif de (re)vivre et de faire un peu table rase sur la tragédie passée. Bref. Les femmes commencent alors à demander une certaine émancipation (?). Normal.
      Ma sœur ainée, dans ces années 1970, était restée fidèle au classique à peine revisité. D'ailleurs, elle portait quasiment le même tailleur-jupe droite en drap de laine que celui de ma mère. De même, ma maman était couturière de métier et les retouches et modifications de patrons n'auraient posé aucun problème. Heum, je m'éloigne du sujet...

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  9. Rien de mieux qu'une guerre pour faire comprendre aux dames qu'elles savent aussi bien faire que les messieurs et aussi sans les messieurs. Enfin émancipation était déjà un acquis quand j'étais toute petite fille!

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  10. Vous avez parfaitement raison quant à l'initiative. Tandis que, traditionnellement, on supposait que le contact sexuel (comme d'ailleurs la séduction) devait être initié par l'homme, dans les relations modernes l'inverse est admis, certes pas encore pleinement.

    Mon épouse ne se prive pas, lorsqu'elle ressent des besoins ou simplement veut s'amuser, de diverses manœuvres destinées à faire durcir ce qui doit l'être. Provocations de sa part, qu'elles soient visuelles ou par la parole. Si besoin, elle n'hésite pas au geste. Il lui arrive ainsi de m'emmener à la chambre à coucher en me "pelotant" et tapotant les fesses, ou de passer une main devant pour surveiller l'état des choses sous les vêtements.

    Madame aime me faire durcir, au besoin me laver, elle aime le processus et constater fièrement le résultat final (verge propre et bien dure) "un mari présentable". C'est que madame, en vivant avec moi, a vite adopté l'idée qu'elle a droit à son gros câlin du soir.

    Pas d'aide chimique mais si elle a envie, elle peut recourir à des moyens plus insidieux, par exemple chatouiller entre les fesses... C'est la version agréable du "devoir conjugal".

    Donc il faut vous représenter une femme décidée emmenant son mari dans la chambre, l'aidant à se déshabiller si besoin, puis s'occupant d'obtenir la rigidité requise, me faisant mettre sur le dos pour la traditionnelle gâterie orale préliminaire puis me montant dessus. Elle ensuite elle n'y va pas de main morte. (C'est suivant son humeur. C'est souvent elle qui va sur le dos et qui dit "à toi de travailler", mais quand elle est vraiment en forme elle entend bien mener les choses.)

    Tout cela a cependant été bouleversé par l'arrivée des enfants et trop de voyages professionnels.

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  11. Comme d'habitude votre vision du couple et surtout votre pratique en couple reste très proche de ma propre conception, cher Monsieur Pecan. Voila que je considère comme progrès de la condition féminine, le droit d'oser et de prendre l'initiative. Et votre dame fait bien d'en profiter. Notons que nos provocations concernent directement la vie sexuelle du couple et non pas la recherche de la bonne fessée. Seulement à force de trop provoquer il m'arrive parfois que se déclenche mon besoin de punition...

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  12. Puisque vous parlez de provocations et de fessée, Isabelle, une anecdote (qui a dû se produire quelques fois, mais je ne tiens pas des comptes).

    Il arrive à madame de me provoquer, par des remarques ou des attouchements discrets, alors que ce n'est pas le lieu. Par exemple, laisser traîner la main et ensuite faire des "tssk tssk" en voyant le résultat.

    Le problème est que parfois cela en devient un peu gênant.

    Donc je me rappelle d'un agacement de ce genre qui s'est terminé certes dans la chambre à coucher, comme elle s'y attendait, mais qui a commencé par une bonne fessée ("mais enfin j'ai envie d'autre chose! - oui mais après la fessée - vraiment? - vraiment"). Il me semble bien que, vu l'impudence de la dame, je lui ai bien rosi le derrière et qu'elle agitait les jambes. Ensuite, madame s'est retrouvée sur le dos - pas besoin de préparation c'était trempé.

    Elle a commenté qu'elle avait senti ses fesses pendant l'acte mais que la fessée était parfaitement méritée. Il me semble même qu'elle m'a remercié et pour la fessée et pour le coït.

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  13. Ah un grand classique que moi aussi j'ai sur ma liste de provocation intentionnels. Je pense que là nous sommes dans un registre de chercher la fessée et mon homme - comme vous - n'est pas dupe. Une jolie fessée dans la chambre, puis une superbe réconciliation. En fait ce stratagème fonctionne toujours à la merveille. A ne pas confondre avec de vraies bêtises...

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    1. Ah il me semble bien qu'au moins une fois comme ça elle ne s'attendait pas à la fessée, ou du moins pas à plus que deux petites claques, et a été surprise d'avoir le derrière rosi et qui la picotait encore pendant l'acte. Je ne pense pas qu'elle voulait et s'attendait à cela, mais quand on cherche...

      Les vraies grosses bêtises c'est différent, oui. Il y a des reproches circonstanciés, une demande d'expression de contrition, et la fessée dure jusqu'à ce que le popotin soit tout rouge. Les calins attendront quelque peu... il faut d'abord que le conjoint fessé se sente bien ridicule et désolé de ses actes.

      Ou encore la fessée pour comportement énervé... parfois suivie d'un lavement pour évacuer la mauvaise humeur.

      Mais il y a chez nous des cas intermédiaires... quand le conjoint est un peu pénible (et pas parce qu'il veut une fessée ou des galipettes, hein, un vrai pénible) mais sans plus et qu'au final on se réconcilie au lit.

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  14. J'en conviens avec vous. La gamme de la fessée est effectivement très vaste dans un couple. Toutes les nuances peuvent s'appliquer et pour cette raison je n'ai jamais voulu établir un mode d'emploi de la « discipline domestique ». Il me semble impossible de réduire une relation de couple à quelques règles de comportement et en ce sens je pense que l'élaboration d'un savant règlement de maison révélé plus d'un fantasme que d'une réalité. Comme chez vous, nous agissons aussi au cas par cas, selon la nature de la faute, bêtise provocation en restant dans un registre bon enfant.

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  15. Bonjour Isabelle,

    Vous avez raison : l'improvisation, la spontanéité de la réaction permet de renouveler le scénario, même s'il parait identique au précédent. Un peu comme au théâtre où la pièce bien rôdée peut révéler des surprises selon l'humeur du moment des artistes interprètes.
    Quant j'ai joué une pièce écrite par nous-même dans le cadre d'un festival inter-collège, je me souviens que le seul "incident" inattendu fut la chute sur la scène d'un panneau du décor ! Ce qui fit rire le public aux éclats croyant à un effet voulu mais ce fut surtout une belle frayeur pour nous autres, sur scène !!!
    Un bon moment.
    Mac-Miche

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  16. Enfin, prenez la vanille simple sans ingrédients supplémentaires. Cela reste répétitif au point de pouvoir parler d'une compulsion. Mais bon, ce qui n'est jamais répétitif c'est la sensation. Que cela soit la douleur ou plaisir.

    J'ai toujours été une fan de spectacles d'amateurs. J'ai parfois l'impression que tout le monde attend le petit truc qui va de travers !

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