Tu
mériterais une bonne fessée
Comment décrire mieux le
caractéristique de mon fantasme de la fessée que par cette petite
phrase qui s'impose subitement à ma conscience. Oh que non, ce n'est
ni un constat de culpabilité honteuse, ni de plus chaste. Car
aussitôt la petite phrase dans ma tête, se manifestent des
sensations de plus agréables dans ma petite culotte.
La
« menace » d'une « bonne fessée »
m’émoustille depuis mon enfance.
Derrière cette en apparence si
innocente expression se cache - outre une belle montée adrénaline -
une plaisante sensation dans mon entrejambe. Elle se manifesta d'abord - quand
j'étais encore toute petite - dans … mon derrière. Précieux
indice pour dater mon fantasme, se situant à un âge où l'on est
encore « trop occupé par ses fesses » pour s’intéresser
à la différence entre garçons ou filles. Toutefois vu que cette
sensation se localisait parfaitement à l’intérieur de mon corps
et que la menace venait de l’extérieur, se forma un lien mettant
en rapport une action extérieure à une sensation intérieure.
La
petite menace me fit inconsciemment l'effet d'une invitation à une
activité plaisante.
D'où un agréable frisson à
l'entendre et d'où une certaine insolence de ma part envers les
personnes qui sortaient parfois cette expression. Ajoutons, vu mes
agitation, que la fessée me semblait dans mes rêveries comme un
juste châtiment. On peut même attribuer le qualificatif mérité à
un acte réussi de séduction/provocation de ma part. Mon fantasme
s’accompagnait littéralement d'un trouble, car punition et plaisir
se cofondèrent, sans que cela ne me devienne clair. Et devenue ado,
je me suis posée la question pourquoi une action censée de faire
mal, puisse se charge pour moi de volupté.
Nous
trouvons les vestiges de ce processus dans l'expression de « désir
coupable ».
Notons que le « désir
coupable », peu importe son contenu exact, peut accompagner
certaines dames au fil de leur vie d'adulte sous forme d'une
inhibition de se montrer active (sexuellement ou dans un contexte de
séduction), adoptant un mode : Monsieur propose, Madame ...
Puis ma sensation s'est déplacée vers
le devant me donnant par commodité anatomique une cible plus
« élégante » et pus facile à atteindre et à
manipuler. Entendons par-là, la poésie de la vilaine main sous la
couette. En gros, le « petit bouton », épicentre de la
sensation voluptueuse m'a servi pendant des longues années comme
intermédiaire - selon une réflexion de Freud après lecture d'un
texte de Lou Andreas-Salomé! - pour « faire glisser la
sensibilité anale au vagin ».
Toutefois
ce « déplacement » m'est resté réversible.
Voila pourquoi la fessée, selon les
jours, mes humeurs, la situation etc me provoque des titillements
dans de différentes zones de mon corps et pourquoi parfois - sans
que cela soit systématique - je me passionne pour la « discipline...
rectale » comme conclusion d'une journée corrective.
Freud aussi il a afirme que les pulsions jamais sont presentees sous forme pure. Toujours en forme partielle ou mixte. Tres interessant post. Merci pour le partager. Salutations depuis L'Espagne
RépondreSupprimerMerci pour cet intéressant apport, Mariposas. J'ai parfois l'impression sans que Freud le dise explicitement qu'il considère les pulsions partielles sous un modèle analogue à la mécanique classique. Chaque pulsion partielle agit pour soi et indépendamment des autres. Et nous nous apercevons seulement du résultat ce qui donne une impression de flou, de trouble ou de complexité.
RépondreSupprimerTotalement d'accord Isabelle. Mes félicitations pour le fantastique blog. J'ai traduit quelques-uns post a l'espagnol et publié a mon blog avec le lien.
RépondreSupprimerC'est toujours flatteur de se savoir traduite dans un autre langue cher Mariposas. Je vous retourne le compliment pour votre blog et je vous ajoute sur ma liste des liens.
RépondreSupprimerMerci. Une question Isabelle. Parce que j'ai lu, je suppose vous êtes dans la région de l'Alsace-Lorraine (votre enfance en allemand). votre éducation est influencée pour le catholicisme ou le luthéranisme?. Pardon pour ma curiosité
SupprimerJe vis dans le centre de la France, loin, très loin de l’Allemagne! J'ai appris le français quand j'étais adulte. Mes parents n'étaient jamais "inspirés" par la religion, mais j'ai grandi das un entourage majoritairement luthérien qui se caractérise selon moi par une liberté certaine de la pensée. Il n'y a rien d'indiscret de me le demander.
RépondreSupprimerJe pense que la fessee erotique c'est un un retour temporaire à l'étape du polymorphisme perverse et votre post est dans cette ligne. Bonne nuit
RépondreSupprimerAu niveau du pulsionnel je suis d'accord avec vous. Pour ne pas rendre mes posts trop complexes je traite les retours vers d'anciennes étapes du moi ou de la relation objectale à part. J'essaye de préserver l'aspect ludique de notre sujet!
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