jeudi 26 mai 2016

882 Un lien perso entre fessée et sodomie

Tu mériterais une bonne fessée

Comment décrire mieux le caractéristique de mon fantasme de la fessée que par cette petite phrase qui s'impose subitement à ma conscience. Oh que non, ce n'est ni un constat de culpabilité honteuse, ni de plus chaste. Car aussitôt la petite phrase dans ma tête, se manifestent des sensations de plus agréables dans ma petite culotte.

La « menace » d'une « bonne fessée » m’émoustille depuis mon enfance.

Derrière cette en apparence si innocente expression se cache - outre une belle montée adrénaline - une plaisante sensation dans mon entrejambe. Elle se manifesta d'abord - quand j'étais encore toute petite - dans … mon derrière. Précieux indice pour dater mon fantasme, se situant à un âge où l'on est encore « trop occupé par ses fesses » pour s’intéresser à la différence entre garçons ou filles. Toutefois vu que cette sensation se localisait parfaitement à l’intérieur de mon corps et que la menace venait de l’extérieur, se forma un lien mettant en rapport une action extérieure à une sensation intérieure.

La petite menace me fit inconsciemment l'effet d'une invitation à une activité plaisante.

D'où un agréable frisson à l'entendre et d'où une certaine insolence de ma part envers les personnes qui sortaient parfois cette expression. Ajoutons, vu mes agitation, que la fessée me semblait dans mes rêveries comme un juste châtiment. On peut même attribuer le qualificatif mérité à un acte réussi de séduction/provocation de ma part. Mon fantasme s’accompagnait littéralement d'un trouble, car punition et plaisir se cofondèrent, sans que cela ne me devienne clair. Et devenue ado, je me suis posée la question pourquoi une action censée de faire mal, puisse se charge pour moi de volupté.

Nous trouvons les vestiges de ce processus dans l'expression de « désir coupable ».

Notons que le « désir coupable », peu importe son contenu exact, peut accompagner certaines dames au fil de leur vie d'adulte sous forme d'une inhibition de se montrer active (sexuellement ou dans un contexte de séduction), adoptant un mode : Monsieur propose, Madame ...

Puis ma sensation s'est déplacée vers le devant me donnant par commodité anatomique une cible plus « élégante » et pus facile à atteindre et à manipuler. Entendons par-là, la poésie de la vilaine main sous la couette. En gros, le « petit bouton », épicentre de la sensation voluptueuse m'a servi pendant des longues années comme intermédiaire - selon une réflexion de Freud après lecture d'un texte de Lou Andreas-Salomé! - pour « faire glisser la sensibilité anale au vagin ».

Toutefois ce « déplacement » m'est resté réversible.

Voila pourquoi la fessée, selon les jours, mes humeurs, la situation etc me provoque des titillements dans de différentes zones de mon corps et pourquoi parfois - sans que cela soit systématique - je me passionne pour la « discipline... rectale » comme conclusion d'une journée corrective.

8 commentaires:

  1. Freud aussi il a afirme que les pulsions jamais sont presentees sous forme pure. Toujours en forme partielle ou mixte. Tres interessant post. Merci pour le partager. Salutations depuis L'Espagne

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  2. Merci pour cet intéressant apport, Mariposas. J'ai parfois l'impression sans que Freud le dise explicitement qu'il considère les pulsions partielles sous un modèle analogue à la mécanique classique. Chaque pulsion partielle agit pour soi et indépendamment des autres. Et nous nous apercevons seulement du résultat ce qui donne une impression de flou, de trouble ou de complexité.

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  3. Totalement d'accord Isabelle. Mes félicitations pour le fantastique blog. J'ai traduit quelques-uns post a l'espagnol et publié a mon blog avec le lien.

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  4. C'est toujours flatteur de se savoir traduite dans un autre langue cher Mariposas. Je vous retourne le compliment pour votre blog et je vous ajoute sur ma liste des liens.

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    1. Merci. Une question Isabelle. Parce que j'ai lu, je suppose vous êtes dans la région de l'Alsace-Lorraine (votre enfance en allemand). votre éducation est influencée pour le catholicisme ou le luthéranisme?. Pardon pour ma curiosité

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  5. Je vis dans le centre de la France, loin, très loin de l’Allemagne! J'ai appris le français quand j'étais adulte. Mes parents n'étaient jamais "inspirés" par la religion, mais j'ai grandi das un entourage majoritairement luthérien qui se caractérise selon moi par une liberté certaine de la pensée. Il n'y a rien d'indiscret de me le demander.

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  6. Je pense que la fessee erotique c'est un un retour temporaire à l'étape du polymorphisme perverse et votre post est dans cette ligne. Bonne nuit

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  7. Au niveau du pulsionnel je suis d'accord avec vous. Pour ne pas rendre mes posts trop complexes je traite les retours vers d'anciennes étapes du moi ou de la relation objectale à part. J'essaye de préserver l'aspect ludique de notre sujet!

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