lundi 9 février 2015

652 La sexy attitude pour la fessée (Lundi cinéma)

Je pense que tout le monde a un joli coté sexy !

Il suffit de le cultiver comme prouvent ces quatre intrépides dames. Inutile d'ajouter que je suis une grande fan du burlesque et ayant un « physique de madame tout le monde » je pourrais rejoindre ce petit groupe en me sentant à l'aise tout de suite. De plus je me défend toujours très bien en danse... aguichante au plus grand plaisir de mon homme. Ah si seulement il savait danser du tango ! Venons au sujet :

Une sexy attitude dans la fessée ?

Alors dans le clips industriels, souvent il faut chercher pour se rendre compte qu'elle ne fait pas partie du scénario. A moins de considérer cette attitude de manière de plus primaire, basée sur des mensurations de la dame. De plus, les dames en question impressionnent rarement par de charmantes expressions de leur visage, ainsi que de geste suggestives.

N'empêche cela se comprend !

Quand on voit ce qu'elles vont se prendre sur le popotin, moi non plus je n'aurais pas l'air joyeuse. Je m'imagine d'une mine de plus constipée quand je dois passer devant mon chéri, direction de son bureau, en portant moi-même l'instrument qui scellera sous peu mon déshonneur. Étant pourtant habituellement si friande de miroirs, j'évite soigneusement le moindre regard, en passant à côté de celui de notre couloir. Enfin peut-être me trouverais-je devant mon alter égo vicieux (je crois que le mot convient bien) qui me signale...

... que j'aie besoin d'une bonne correction qui ne plaisante pas !

Mais les autres fois, toutes les autres fois quand mon chéri souhaite rétablir l'autorité à la maison ? Quand il n'est pas bien méchant ce qui attend mon derrière. Quand j'ai le sourire aux lèvres, quand mes yeux brillent en regardant mon chéri qui essaye de se donner un air sérieux. Quand j'ai envie de le narguer qu'il se montre ferme avec moi.

Je crois que pour percer le mystère de la sexy attitude, il faudrait trouver un consensus sur ce qui est une vilaine fille.

Pour les uns c'est une femme style ado attardée qui rentre trop tard à la maison et s'attire par ce fait la colère des ses faux parents. Pour d'autres c'est la fameuse chipie des forums qui émerveille avec ses jeux de mots et provocations plus ou moins habiles. Loin de moi de jeter une pierre parce que pour ma part aussi quand j'éteins mon mode intellectuelle de la fessée...

...il m'arrive d'agacer prodigieusement « mon  petit vieux » par pur plaisir !

Tu sais ce que tu mérites pour tes insolence, isabelle ?

Oh non, pitié, pas de fessée déculottée. J'ai trop honte...

Pour le dire tout de suite, ce mode là, ne marcherais pas avec mon chéri. Il a horreur que je fasse la cruche. Enfin non, il aime beaucoup, mais quand c'est involontaire. Mais bon, il y a aussi la femme en moi. Celle qui maîtrise à la perfection le jeu de séduction, notamment après plus de seize ans de vie en commune. Je connais les moindres mots et gestes qui enchantent mon chéri. Je sais comment m'habiller, comment lui donner l'impression de m'espionner dans une intimité compromettante. Pour lui faire de l'effet. Et quel effet. Rien qu'en regardant ces joyeuses dames je connais la réaction de mon chéri. Il sera ravi d'un tel spectacle. Ce rapport quasi érotique avec les instruments qui atteint son comble...

...quand je me mets notre martinet entre mes dents. Façon féline, le regard provocateur.

Puis cette infinitude des jeux autour de la petite culotte qui baisse, qui glisse, qui est oubliée, qui est baissée, que l'on baisse, que l'on doit baisser. La sonorité de mes hauts talons sur un carrelage, sur un parquet, rehausse pas le claquement d'un bel instrument en cuir , fraîchement ciré, de préférence le matin au petit déjeuner sous les yeux attentifs de mon homme. Sans parler de mon grand classique, mon derrière dans un string, en m'appliquant moi-même une très sonore claque et en disant :

Comment trouves-tu mes fesses ?

La sexy attitude, je n'en parle que rarement. Mais il serait erroné d'imaginer bien de dames avec un besoin de punition se borner sur un scénario exclusivement... éducatif. Tout dépend des jours. Parfois un petit apport de discipline ludique peut faire des miracles. D'autres jours... enfin des texte à ce sujet ne manquent pas sur mon blog...

12 commentaires:

  1. La "vilaine fille" chez nous prend des formes diverses. Parfois madame me fait volontairement enrager (attitude, réflexions, etc.). Parfois c'est qu'elle a fait une bêtise par rapport aux principes qu'elle a elle-même affichés: par exemple, annoncer à cor et à cris qu'il ne faut pas être en retard, puis se retrouver à ne pas respecter l'horaire... dire qu'il ne faut pas abuser du chocolat puis piocher dans la réserve... Dans un registre plus sexuel il y a aussi la "vilaine main" alors qu'elle affiche sa désapprobation de cet usage.

    Plus sérieusement, malheureusement, il y a ses imprudences et notamment sa conduite agressive et "justicière" sur la route. Une indigestion de chocolat c'est un problème passager, mais parfois elle a vraiment eu de la chance. Heureusement avec l'âge (ou les bonnes fessées reçues?) elle s'est calmée.

    Par contre jamais les clichés usuels comme les dépenses excessives. Elle est fort raisonnable et de toute façon gagne un salaire.

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  2. Comme votre dame, je ne suis pas une personne à dépenses excessives. Mais j'imagine une tel comportement fort nocif dans les couples où cela arrive. Par contre j'ai aussi un trait de justicière, non pas au volant, mais dans la vie de tous les jours. Sorte de révolte contre le mensonge et il en suffit peu pour me mettre dans un terrible colère. Heureusement mon homme est une personne de toute confiance et il me dit souvent à juste titre de lâcher un peu ma traque de mensonges et aussi d'autres sortes injustices...

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    1. Je vous assure que ce genre de tempérament au volant est tout à fait effrayant pour le passager!

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    2. Je vous comprends parfaitement. Il est rare que je monte en voiture avec quelqu'un d'autre que mon homme. J'aime la conduite « pépère » et les strict respect du code de la route. Toutefois rien que le fait de me déplacer en voiture me rend nerveuse, surtout pour les longues distances. Et nous avons tout un arsenal pour me calmer.

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  3. On adorait, quant on était gamins, demander aux filles de baisser leur culottes en voiture.
    On avait des bagnoles de sport, ou appelées ainsi à l'époque. Décapotables, bien sûr !
    On roulait sur la file de gauche, on se maintenait à hauteur d'un lambda avec sa bobonne.
    Le bonhomme osait pas regarder… on l'imaginait se faisant engueuler par la mémère.
    Les filles s'en donnaient à coeur joie, fesses nues dans le vent.
    Ah libertés… comme vous avez disparu...

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  4. Si vous saviez à quel point mon homme et moi nous sommes lambda, cher Monsieur Why Not. Je pense même que nous correspondons parfaitement au cliché d'un couple dont vous aimez tant vous moquer. Enfin moquer ce n'est peut-être pas le bon mot. Il semblerait que provoquer cerne mieux ce qui déroule devant leurs yeux. Je me verrais bien devant un telle scène, pincée sans rire, un regard qui désapprouve à fond une telle dépravation des mœurs et en disant à mon homme : Tu sais mon chéri, une bonne fessée ne ferait pas de mal à ces filles. Et lui il complétera : Et aussi à ceux qui les incitent à le faire.

    Ceci dit, étant plus jeunes, sur un niveau beaucoup plus discret, nous faisons le « nightrider » dans le Pyrénées en les traversant la nuit pour aller déjeuner à l'aube à la Costa Brava ou pour nous baigner au Cap Creus. Mon homme en pantalon de cuir, version Mad Max et moi en robe vinyle ultra moulant. A chacun ses petites folies...

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    1. Je vois que vous savez pardonner au vieillard que je suis.
      Je vous en remercie, chère Isabelle.

      J'avais vingt ans, les mœurs ont changé...
      Mais vous m'accorderez que les libertés dont on jouissait à l'époque n'avaient rien à voir avec celles en peau de chagrin d'aujourd'hui...

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  5. Il n'y a rien à pardonner cher Monsieur Why Not. Je tiens un blog et j'aime échanger sur ce qui tient de près et de loin à mon sujet. Pour participer, il y a quelque regèles réglementaires de la politesse à respecter, c'est tout. Au lieu de libertés je parlerai pour ma part d'une certaine innocence de mœurs qui est en train de se … perdre !

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    1. J'espère n'avoir jamais enfreint cette règle, par les dieux !
      Mais qu'appelez-vous, chère Isabelle, innocence de mœurs ?
      Serait-ce qu'aujourd'hui nous sommes plus contraints ? A l'heure où l'on ne parle que de sexe ?
      J'avoue être perdu...

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  6. J'avais demande un jour à un philosophe ce que c’est la liberté. Il m'a dit que c'était un concept sans contenu que chacun remplissait à sa convenance. C'est un peu pareil pour mon innocence de mœurs. J'ai souvent la nostalgie de mes 16 ans et c'est sous ce soleil là que l'herbe me semble plus verte. A l'époque je disais à mon prince charmant « détend-toi », de nos jours on taille une p... Voyez, je suis basique.

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  7. J'entame la semaine en allant sur votre site, chère Isabelle.
    Je ne puis m'empêcher d'admirer la constance qui vous anime. Chapeau.
    Ce petit mot, aussi, pour demander à votre philosophe s'il connaît une - une seule - pratique à la non-convenance de son adepte...
    Garder vos soleils.
    Nos ciels ne se mirent plus que dans l'étal des grossièretés faciles.

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  8. Malheureusement ce gentil monsieur est décédé depuis quelque années. Grand ami de mon homme et grand admirateur de mes jambes, je lui ai rendu hommage ici .
    Je pense que chacun blogue à sa convenance qui parle en long et en large sur les traits de caractère de la personne, cher monsieur Why Not. Pour ma part j'aime la régularité. Non pas pour passer le temps, mais pour voir ce que j'ai fait avec mon temps, ce que l'on peut faire avec un temps défini. Cela me rappelle un peu les examens à l'école. Le sujet aujourd'hui est... Vous avez deux heures. Top, c'est parti..

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