Pas
évident de trouver un partenaire, même si on sait ce que l'on veut
J'ai eu depuis mon adolescence une
attirance pour les intellectuels qui savent en plus bricoler. Puis
accomplir mille et une chose qui agrémentent la vie d'une dame. Il
en va de soi pourquoi j’attache de l'importance à la habileté des
mains. Et ceci n'est pas que pour la fessée. Selon moi, il n'est pas
un luxe pour un monsieur de savoir masser une dame par exemple, ni de
changer un carrelage de cuisine ou un robinet dans la salle de bain.
Voila, j'ai des idées larges à ce sujet.
En gros, les intellectuels sont comme
tout le monde et malgré une instruction de tonnerre certains se
trouvent devant le douloureux constat que le savoir ne protège pas
devant
les profondeurs fantasmatiques qui peuvent hanter une
existence humaine. D'où le plaisir d'une coquine et coquette dame de
faire perdre ses moyens à un craquant et érudit monsieur en lui
tendant effrontément son fessier pour récolter quelques claques
savoureuses.
J'aurais
jamais cru qu'un jour...
Toi
non !
Là je parle à son intellect.
On devrait
pas...
Mais
ton conjoint sous ton caleçon il en crève d'envie !
Là je parle à son pantalon bien
tendu. Ce fameux pantalon tendu qui ne semble d'ailleurs pas faire
partie de bien de discussions sur la fessée. Style monsieur qui
essaye généreusement de se faire passer pour un serviteur au désir
de la dame. Si, si je n'invente rien. Cela existe. Ou encore un qui
suit à la lettre les conseils de sa maman de ne pas donner une tape
sur les fesses d'une fille.
Bof,
pas sexy un type qui n'ose rien !
Moi je n'aime ni les lécheurs de
bottes, ni les inhibés formatés.
Moi,
ce qui me fait craquer, c'est un monsieur un peu gêné qui essaye de
cacher la bosse sous son pantalon.
Celui qui en me déculottant frôle par
vraie mégarde mon fessier avec la cause de ladite bosse. Celui qui
me penche sous son bras pour que je ne découvre pas la dure réalité
de ses pensées pas chastes. Cette petite touche du chef qui
m’électrise et qui me fait comprendre que j'ai un vrai homme
devant derrière moi. Et en même temps un gentleman
qui ne confond pas le désir de la dame d'une bonne déculottée avec
une invitation à la débauche. Enfin ce dernier désir existe aussi,
mais il vaut mieux ne pas mélanger les registres avant de ne
consulter la dame.
Bref
j'ai un faible pour les messieurs de tête qui se laissent
déstabiliser par les charmes de la dame !
Un peu comme quand j'étais ado et un
de mes princes charmants, en dansant le slow avec moi, fut dépassé
par ses émotions. Un peu comme quand j'étais célibataire et le
monsieur en glissant sa main sous ma jupe découvrait à son grand
émerveillement le haut de mes bas tenus par un vrai
porte-jarretelles.
Mais isabelle
vous portez...
Vous
n'aimez pas ?
Audacieuse ? Ben oui, j'aime être
audacieuse devant le monsieur de mon cœur ou plutôt à l'époque
devant un monsieur « coup de cœur ».
Le
tout en revenant de récolter pour mon audace une bonne fessée.
Vu le profil esquissé dans ce texte,
on comprend que j'ai mis du temps à trouver un qui a su prendre son
courage en main...
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerPas à pas, vous nous dévoilez vos ruses pour tester "LE" prince charmant , conforme à vos souhaits. Comme Cendrillon et la pantoufle de verre. Personnellement, montrer involontairement son "émoi bien masculin " en public n'est pas du tout dans mon programme. Pas toujours facile pour un homme de maitriser les "réflexes naturels de ses désirs". Là aussi, on reste un peu piégé par son vécu...: embarras, timidité, morale, honte. Des mots qui ne facilitent pas la tâche, côté masculin. Les dépasser demandent à certains, dont je fais partie, un effort sur soi. Et l'instruction, la connaissance livresque, n'y joue pas vraiment un rôle déterminant.
Je serais plutôt dans la catégorie du "grand garçon géné par son désir bien visible" . Je précise : gêné mais pas forcément honteux. Quant à la bricole, désolé je n'ai pas cela en magasin. Et quant Dame Nature entre dans la danse...
Mac-Miche.
La chasse au prince charmant est tout de même plus difficile que l'enjeu d'une rencontre éphémère, cher Monsieur Mac-Miche. Dans les deuxième cas, si on se trompe, on dit salue et on oublie la personne. Tandis que dans la première constellation il y a toute une vie qui est engagée. Alors il ne suffit pas que le monsieur sache satisfaire les envies coquines de la dame, il doit aussi relever le défi d'un compagnon pour le meilleur et pour le pire.
SupprimerQuant à la maîtrise des réflexes naturels, hein bien cela ne marche pas. La nature se montre toujours plus forte que la raison Rire. Je suis bien d'accord avec vous sur la gêne, mais disons si cela se passe dans un cadre intime entre la dame et le monsieur, c'est plutôt un bon début...
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerLe titre de votre récit m'a fait pensé au personnage de Superman (dont les épisodes repassent à la TV prochainement). L'acteur (Reeves) endosse les deux faces du personnage: le journaliste débutant et surtout maladroit avec les femmes, en particulier face à Loïs Lane , jeune femme libre et indépendante, qui chapeaute son travail . Et de l'autre l'"Homme d'Acier", héros intersidéral en cape rouge, dont sa brillante collègue rêve, au sens propre comme au figuré, de décrocher un scoop en recueillant ses confidences....
Il oppose les deux facettes, dont l'une est tout à fait insoupçonnable d'existence par rapport à l'autre. Jeu millénaire des apparences.
"L'habit ne fait pas le moine...mais il fait rentrer à l'abbaye" ! ...
Mac-Miche.
Il y a effectivement opposition de deux personnage dans le titre de mon texte. Je me souviens étant jeune célibataire l'arrivée du politiquement correct chez certains intellectuelles. J'ai alors entendu toute sorte de « réflexion étonnants » sur la sexualité humaine, la réduisant plutôt à un concept spirituel que charnel. Bref du non-sexy à l'état pur. Tandis qu'un superman, lui au moins sait surprendre la dame. J'imagine la scène avec un monsieur qui déchire sa chemise en me montrant son babygros bleu et rouge en dessous et me disant que superman c'est lui... Rire !
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