Il
ne se vantera pas de celle-là !
Je fais partie de ces dames qui ont
plutôt une conception de fantasmeuse envers la fessée. Regrettant
parfois amèrement au moment de la vérité cette lubie de ma
sexualité.
C'est
surtout l'idée de me faire botter le derrière qui stimule fortement
mes émotions et mon émoustillement.
Et plus précisément encore le fait de
devoir exhiber mes rondeurs toutes nues pour une danse qui se fait
dans une impudeur totale. Car le rythme et l'intensité des claques
donne très vite lieu à des mouvement involontaires. Impossible à
partir d'un certain degré de cuisson de pouvoir feinter les
sensations comme cela est possible dans la vanille classique. Je suis
le mouvement et voilà pour un éventuel témoin une fessée de plus
crédible avec moi pédalant dans l'air avec mes jambes.
C'est
cet aspect de vrai qui fait exploser la braguette de mon chéri !
Ce qui revient à dire que fesser sa
dame rassure un grand garçon sur sa vision de jadis, imaginant ce
rituel punitif suffisant pour envoyer une femme au septième ciel.
Certes, il y a un rapport avec la lune, mais c'est avant tout le
« conjoint sous le caleçon » qu'y croit encore dur comme
du fer. Il ne se laisse pas convaincre par la rationalité d'adulte.
Connerie ces
théories psychanalytiques !
Pendant que les claques pleuvent, j'ai
vite tendance à évacuer la brûlure par mes petits cris qui
deviennent au cours de l'action... ardents. Là, mon chéri, ayant un
penchant pour les dames bruyantes, a de plus en plus de mal à cacher
son plaisir que je sens au top de sa forme en dessous de moi.
Il m'impose fermement sa cadence et
moi... je prend plaisir à m'y plier.
Loin
de me sentir soumise, je me sens... femme, réactive au va et viens
de la main de mon homme.
Mon homme est très sensible à la
belle rougeur de mes fesses, fruit de son acharnement sur mon
épiderme. Il en va de soi que mon fessier ne manque pas de fermeté
et par conséquence chaque « nuance de rouge » se mérite
durement. Je comprend donc parfaitement qu'il aime m’envoyer par la
suite au coin pour admirer son œuvre. Un instant hautement érotique
qui vie du trouble d'un regard dans mon dos. Du fait que je crois
sentir son regard parcourir mon corps, ma nudité pour se glisser
entre mes jambes.
Le
coin, serait-il une sorte de jeu de bandeau pour intellectuelles ?
Je ne sais pas ce que pense mon homme
pendant qu'il me fesse. Étant une femme, à vrai dire, je m'en tape
un peu de sa métaphysique. Ce sont les garçons qui veulent tout
savoir. Les filles, elles, savent quand le mot n'apporte plus rien au
plaisir. Comme en cet instant magique quand je sens la vigueur de mon
mâle sous mon bassin. Stimulée par mes gigotements, il doit prendre
du bon temps. La preuve : Il y a déjà eu des « accidents
domestiques » et j'avoue que pour moi c'est un comble extase
quand mon chéri me relâche avec une double tache sur son beau
jeans. La mienne et la sienne. La vision est encore plus seyante
quand il porte une cravate. Le mâle autoritaire (notons la belle
confusion fantasmatique avec... viril), arroseur arrosé si j'ose
dire, qui me dévoile la vraie signification de sa morale punitive.
Regarde
ton beau pantalon ! Tu n'aurais pas pu attendre que je te fasse
une petite sucette, chéri. !
Zut, il m'a punie pour insolence et
visiblement cette fessée un peu trop
sensuelle qui vient juste de se finir
n'a pas su corriger mes mauvais comportements.
Il
aurait du prendre le martinet comme d'habitude !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire