Ne
sous-estimons pas l'importance de la consolation !
A chacun sa façon de vivre sa fessée.
Mais il y a tout de même un truc tout basique qui me turlupine.
Comment après une fessée qui se veut punitive, ludiquement ou avec
une réelle intention de châtier, on peut passer directement aux
attouchement sexuels sans
passer par la case de la consolation. Par la case de
la tendresse. Ce petit moment à deux, de prendre la dame sur ses
genoux, non pas pour une fessée de plus à la façon d'un rustre,
mais pour lui faire quelques câlins.
Ne
serait-ce pour la remercier de son aimable permission de lui claquer
le popotin.
Je pense qu'il s'agit d'une étape
indispensable pour passer d'un registre à l'autre. Il faut être
bien naïf pour croire que le punitif construit sa jouissance autour
d'une « excitation mécanique » provoquée par des
claques plus ou moins habiles ou intenses sur le derrière. C'est un
peu comme la légende urbaine de l'étalon qui par sa virilité
inépuisable croit laisser une impression impérissable chez la dame.
N'empêche, il n'a pas tort, mais peut-être pas dans le sens qu'il
ne l'imagine.
Je
pense qu'une personne qui aime le punitif cherche avant tout un état
psychique, nécessaire à l'effondrement de certaines inhibitions
sexuelles.
Voila qui explique la nécessité d'une
certaine douleur pour que la punition soit vécue comme telle. Le
seuil dépend de la personne. La transition vers le registre sexy
prend un certain temps. D'où l'astuce d'envoyer la dame au coin pour
les messieurs trop pressés. L'épreuve de la patience, c'est bien
pour eux. Bref, coin ou pas coin, j'adore quand mon homme me prend
« autrement » sur ses genoux après une punition...
...en
me massant mes fesses rouges et en me faisant des bisous !
Je me sens pardonnée et sécurisée.
Ce qui reste de mon besoin de punition s’évapore et je prend
pleinement conscience de jolies sensations dans mes fessées qui se
propagent vers mon entrejambe. Mon homme aime beaucoup que sa petite
dame laisse une belle tache humide sur son pantalon. Cela stimule sa
virilité de voir l'effet qu'il me procure.
Ce processus
de macération comme il aime dire me permet de me glisser
dans le registre charnel. Je me sens prêtre pour de nouvelles
aventures. Pour m'installer entre ses jambes, pour lui déboutonner
la braguette et pour le récompenser sans hâte d'une longue et
savoureuse fellation. Fière de mon chéri qui m'éduque avec une
sévérité d'antan, mot de code pour dire qu'il sait me procurer un
comble d'extase dans ma petite culotte. Et si l'envie lui chante de
me retourner, je me sens comblée, car...
...à
moi maintenant de le ramener dans le droit chemin.
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