(Suite de :866 Je ne le referai plus)
Allez hop,
file au coin, isabelle. Ça te feras du bien. On dirait que ta tête
fume autant que ton fessier.
(Tu
sais ce qu'il te dit dit mon fessier qui fume...)
Non, il ne le saurait pas. Fraîchement
châtiée, je n'ai pas envie de me rendre coupable d'insolence
supplémentaire. Il n'est jamais glorieux d'aller au coin. C'est une
fessée supplémentaire, cette fois-ci pour l'ego. Je maudit mon
satanas de fantasme qui me miroite de jouissances extatiques à
chaque fois que je l'évoque et qui me dupe si effrontément quand il
s'agit de passer à l'acte. Étant adulte je sais tout de même que
mon émoustillent trouve sa source par devant et non pas sur mon
popotin. Mais impossible d'expliquer cela à mon irrationalité qui
elle se délecte de la fessée. De quoi se sentir impuissante devant
ce monde souterrain qui décide de mes plaisirs. Bref, j'ai
l’impression d'être doublement ridicule avec mes fesses rouges.
Puis il y a des mouvements involontaires, car un postérieur qui fait
très mal incite à se frotter machinalement pour soulager la peau
éprouvée.
C'est du grand
spectacle quand tu va au coin, isabelle !
Effectivement, il n'est pas évident
d'avancer avec un jeans autour des chevilles. De plus, je fais
doucement parce que n'ai pas envie de tomber avec mes hauts talons.
Seule possibilité pour éviter le faux pas, c'est d'écarter au
maximum les pieds et genoux pour maintenir le jeans en place. Le
ridicule ne tue pas. Mais devoir continuer à me donner en spectacle
devant mon chéri qui joue au voyeur joyeux est une grande épreuve
de modestie. Je trouve donc que je paye le prix fort pour mes
insolences et cela me fait réfléchir. Voila qui est justement le
but de ma punition d'ailleurs.
J'avance
vers mon coin avec de vilains désirs de revanche.
Cette dernière intention, peu louable,
dévie mes pensées vers un terrain à priori sans risque, car mon
homme n'applique pas une double sanction cuisante dans une même
journée. Je dis à priori, car il m'est arrivé ce jour-là de
tester ses limites dans mon coin. Et visiblement j'ai dû en abuser.
Je commence par me déhancher plus
sensuellement que demande l'état de mon derrière fraîchement
châtié pour le soulager. Je savoure particulièrement cette phase
quand la douleur commence à baisser et l'alchimie hormonale et
psychologique oriente mes désirs vers les petits trucs entre un
homme et une femme. De plus mon besoin de punition apaisé, je me
sens d'attaque pour montrer sans retenue ce que savent faire les
filles pour éveiller l'attention d'un homme. Pour cette raison mon
homme adore quand je fasse du coin et lui, confortablement installé
dans son fauteuil, il ne se lasse pas du programme que lui propose
mon derrière tout rouge, uniforme après l'emploi du paddle, strié
quand il vient de rencontrer le martinet et plutôt fantaisiste après
traitement manuel. En général je reste bon enfant dans mes
provocations au coin, mais ce jour-là, je ne sais pas ce qui m'est
arrivée
Je
me suis laissée aller de montrer à mon chéri ce l'on appelle en
français un doigt d'honneur.
Un digitus impudicus (doigt impudique) en latin et
en allemand un Stinkefinger (doigt qui pu ). Soigneusement
questionnée par mon homme j'ai du expliquer de A à Z d'où me
venait ce geste et mes motivation de le produire devant lui. Passent
en revue alors d’éventuelles mauvaises fréquentations. Monsieur
se régale en me questionnant.
En fait, j'ai voulu jouer la fière
après coup, non pas dans le sens « même pas mal », mais
plutôt:
Tu
va voir mon coco, maintenant c'est à moi de chauffer l'ambiance et
tu verras comme ce sera long d'attendre notre réconciliation le soir
au lit.
Je me suis vraiment prise très
maladroitement et j'ai du méditer l’étymologie de l'expression
allemande de mon geste en insérant l'objet de ma hardiesse dans un
endroit bien étroit qui ne permet point de faire de gestes
indécentes.
Voila
qui te permettra de mieux méditer de ton rapport à l'autorité,
isabelle !
Habituellement j'aime beaucoup conférer
l'autorité quelque peu parentale à mon homme et lui donner ainsi la
légitimation de me corriger et de m'éduquer pour mon bien et dans
mon intérêt. Ce qui implique quand il veut me botter le derrière
par pur plaisir (si, si cela nous arrive) qu'il est tenu en principe
de me demander mon accord.
C'est
le monde à l'envers chez nous !
Il est hors de question de procéder
par un prétexte fallacieux qui met en marche la structure DD. Enfin
au fil du temps, plus besoin de communication explicite. Nous sommes
une équipe qui sait passer les message sans qu'autrui ne s'en
aperçoive !
Vu
sous un aspect d'insolence mon geste n'avait pas d'excuse et je me
suis vraiment comportée comme une fille mal éduquée.
Avec le recul, en passant un très long
moment au coin avec mon doigt dans mon c... , ce qui implique une
position fort inconfortable, j'ai payé chèrement mon geste. Mais je
dois avouer que ma punition me semblait sans le moindre doute...
méritée. Puis, petit effet secondaire quand le sujet du doigt
honneur apparaît dans une discussion, il m'arrive de rougir
pudiquement.
Non, elle fait
pas ça, isabelle. Elle est trop bien éduquée...
Oh! Il m'est arrivé quelques bricoles comme cela.
RépondreSupprimerPlus jeune j'avais une tendance à m'emporter et à être grossier. Il fut vite convenu que les grossièretés et, pire, les mouvements de colère, mériteraient fessée "à la maman". Madame mon épouse me laissait me calmer, et ensuite le panpan cucul ou le martinet arrivait. Comme nous n'avions pas encore d'enfants, la sanction était systématiquement appliquée.
Une fois j'ai parlé d'un "enc*lé". Une fois rentrés, madame m'a dit qu'elle allait me rappeler le vrai sens de ce mot et après m'avoir fessé, m'a... pris par derrière.
Une fois je lui ai dit qu'elle me faisait ch*er. Après la fessée, madame a voulu me prendre au mot et j'ai eu droit à un ou deux lavements évacuateurs.
Rassurez-vous, Isabelle, madame a eu son lot. Elle avait jadis parfois un comportement de "folle du volant" et je me rappelle d'une copieuse litanie de "fuck". C'est exactement ce à quoi elle a eu droit après la fessée, par derrière est sans "à côtés". ;)
Visiblement vous et votre dame partagez comme mon homme et moi la passion pour les punition subtiles. Le deuxième degré dans toute sa splendeur, aux service d plaisir... enfin bien souvent avec le recul pour ma part! Voila qui change agréablement des fessées interminables.
RépondreSupprimerOui... pour nous la fessée "jeu" doit chauffer les fesses et les sensibiliser, mais pas s'éterniser.
RépondreSupprimerLes fessées pour vrai problème de comportement sont plus longues et cuisantes, mais sans excès. Il s'agit pour le conjoint indélicat de se sentir ridicule, puni et le cul chauffé, pas d'être brutalisé! Donc la rougeur est au rendez-vous mais pas les bleus ou autres traces.
Pareil pour la "purge" — ce n'est jamais qu'un traitement qui était largement pratiqué dans les familles américaines il y a quelques dizaines d'années!
Malgré quelques petites différences nous sommes sur la même longueur d'onde concernant la fessée et autres punitions bon enfant.
RépondreSupprimerBonjour Mr Pecan,
RépondreSupprimerJuste une question qui vous semblera peut-être nulle et non avenue :
souvent vous parlez dans vos commentaires sur les punitions, du recours quasi-systématique au lavement comme "complément" de la fessée, dans la plupart des familles américaines. Est-ce pour des raisons purement "purificatrices" comme pour une toilette intérieure ou seulement pour humilier plus encore la personne fautive. A part l'effet "laxatif" de ce geste, je ne vois pas très bien son utilité. Une portée symbolique au final pour "vider la tête des futures vilaines actions ou pensées" ? Je m'interroge...
Mac-Miche
Le lavement était largement utilisé dans les familles américaines jusque dans les années 1960 pour son effet laxatif, et plus généralement comme traitement au cas où en cas de mal de ventre ou même de fièvre. Mon épouse en a reçu dans les années 1970-80 principalement pour constipation mais aussi pour d'autres maux de ventre (par exemple si elle était "barbouillée" comme on dit chez nous).
SupprimerL'usage "pour purger les mauvaises idées", c'est dans notre couple!
Je voulais juste dire que nous ne pratiquons rien d'extraordinaire, juste des choses qui relevaient il y a peu de la pharmacopée familiale.
Y avait-il une utilité pour déculotter les enfants avant la fessée à l'époque autre que pour les humilier ? Y avait-il une utilité à l'époque pour fesser les enfants. Je n'en vois pas. Pourtant cela se faisait par coutume...
RépondreSupprimerCe qui est humiliation, voire source de terreur pour un enfant, peut être source de plaisir pour un adulte pour la simple raison que l’adule dispose d'une maturité sexuelle de son corps qui lui permet de jouir de la sexualité sous-jacente de ces actes et « d’évacuer » les tensions y liées par un orgasme. Tout basiquement montrer son derrière tout nu pour un enfant peut heurter sa pudeur, tandis que entre adultes l'acte révèle d'un prélude à un acte d'amour. Autant qu'il est difficile pour un adulte de se mettre à place d'un enfant, autant il est impossible pour un enfant de se mettre à la place d'un adulte.
Ah mais oui, Isabelle... Vous savez ma mère pratiquait la fessée déculottée... et elle a expliqué quand j'étais plus grand que si elle faisait ainsi c'est parce que ça donne la honte (ça humilie, même) le gamin donc effet augmenté sans pour autant avoir besoin de frapper fort (et puis, au moins on voit ce qu'on fait et le résultat). De fait, les fessées reçues n'étaient jamais vraiment douloureuses (ça claquait sur le moment et si elle insistait ça piquait un peu après) mais la posture était conçue pour embarrasser. :(
SupprimerCe que vous dites, cher Monsieur Pecan, rejoint bien le vécu de mon homme. La punition servait avant tout pour embarrasser avec un effet douloureux moindre.Ceci dit, selon le psychisme de l'enfant, selon sa fragilité ou son terrain favorable au problèmes psychiques, il y avait toujours risque de traumatisme. Voila pourquoi il me semble pas un mal l'évolution des mœurs envers d'autres moyens de raisonner les enfants...
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