lundi 22 juin 2015

726 La poésie de la dame au coin (Lundi cinéma)

ou le spectacle après le spectacle !


Je ne pense pas être la seule dame avec un penchant pour la fessée punitive, ni la seule qui aime se donner en spectacle au coin. Expression de mon chéri qui désigne par là tous mes mouvements volontaires ou involontaires de mon fessier. Et lui, confortablement installé dans son fauteuil, ne se lasse pas de regarder ce qui se passe devant ses yeux.

Un maniaque de fesses féminines ? Ben oui, enfin des miennes surtout...

Sans avoir un sentiment religieux, loin de moi de nier un effet purificateur sur mon psychisme quand mon homme a fini son travail sur mes fesses et m'envoie au coin. Parfois j'éprouve encore une vive colère contre moi, contre mon mauvais comportement. Parfois ma colère se tourne contre l'instrument qui a servi pour me corriger. Cette envie de casser la canne, de couper les lanières du martinet, de jeter notre paddle contre le mur. Parfois je me lève avec la rage au ventre en trépignant et en faisant ma crise de (post-)adolescence en criant :

Non, je n'irais pas au coin ! Je ne suis plus une gamine, je suis une adulte !

Mais peu importe mes objections, mon chéri reste ferme. Ferme et patient.

Je t'ai dis au coin, isabelle. File. Un peu d'air frais fera du bien à tes fesses !

Au bout d'un moment je file, car de l'expérience je sais que j'en ai besoin pour être à nouveau en paix avec moi. J'ai besoin de glisser mes mains sur mes fesses pour sentir d'éventuelles boursouflures, notamment après une cure à la canne. Sachant cette dernière un instrument particulièrement magique qui fait ressortir mon côté de fille sage pendant un long moment.

Cette isabelle qui se flatte de son excellent éducation !

J'aime sentir mes boursouflures, cette preuve sur la chair que je me suis réellement pliée à cette discipline dont je ressent régulièrement le besoin. Ce besoin de savoir mon derrière striée. Ces traces visibles et douloureusement perceptibles qui donnent un sens à ma punition. Qui me montrent que j'ai dépassé les bornes, que mon comportement était inacceptable, que chez nous la discipline à l'ancienne règne encore, que mon homme sait prendre au sérieux mon besoin de punition pour me rappeler à l'ordre. Je me sens fière de devoir exposer mon fessier tout nu au coin. Troublée aussi, à l'idée de sentir dans mon dos les yeux de mon chéri qui contemple son travail. Puis au fur et à mesure que la douleur dans mes fesses se transforme en chaleur uniforme, j'ai des pensées de moins en moins chastes qui me traversent la tête. Envie de balader ma vilaine main entre mes jambes, acte strictement interdit par mon homme.

A croire que l'alchimie du coin transforme une fille fraîchement corrigée en fille vraiment pas sage !

Ben oui, parfois la fessée c'est le monde à l'envers....

6 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Quel florilège de "popotins potelés de polissonnes prétentieuses ".
    J'imagine bien les deux personnes correctrices comme Parrain et Marraine de circonstances en charge de leurs insolentes petites protégées. Rires.
    La Dame dans la seconde partie du clip est, je crois, Mrs Dana Specht qui officie au travers de son site US de Spanking.
    Ouh la la ! "Isabelle La Belle se rebelle" (oui,, je sais, je flatte.... Ca fait du bien à l'égo, de temps à autre...). J'aime bien votre cri de rébellion lancé à votre compagnon... Je l'imagine inflexible à vos cris et autres gesticulations, réelles mais vaines. Rires. Mais comme vous êtes au fond de vous même, une bonne fille, vous ressentez ce besoin de punition et savourez ce délicieux moment...
    Ah la vilaine conscience qui souffle le mauvais comportement à l'oreille de votre raison. Rires.
    Mac-Miche.
    Mac-Miche.

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    1. Je pense qu'une bonne fessée sans un côté théâtral manquerait cruellement ses meilleurs ingrédients. Peut-être le but me semble moins de payer une faute, mais d’extérioriser quelque chose qui se trouve au fond de nous et qui nos incommode. Pour la faire surgir la simple verbalisation ne suffit pas, il faut impliquer tout son corps...

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    2. Bonjour Isabelle,

      C'est juste. D'où l'idée d'une fessée costumée en tenue de tous les jours ou dans des vêtements plus "ambiance 1900". Rires.
      Finalement, ce besoin de fessée , c'est un peu comme un transit intestinal bloqué, on compte sur le remède évacuateur pour se soulager et se sentir mieux à nouveau. Oui je sais , c'est un peu trivial ou primaire comme comparaison.... mais bon. Vous excuserez ce nauséabond parallèle...
      Mac-Miche.

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    3. Au contraire, je trouve votre parallèle bien justifié. Il ne me semble pas un hasard que l'on parle de pratiques relevant de la phase sadico-anale qui renvoie directement aux intestins. Rire !

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  2. Ah, voilà une différence avec nous! Nous n'aimons pas bleus, boursouflures etc. donc cherchons à les éviter! Par contre, si cela est mérité, nous aimons bien les fesses toutes rouges!

    D'où notre penchant pour la main, les "paddles" larges et maintenant la brosse à cheveux bien large, le martinet de bazar, qui font mal et rougissent mais ne laissent pas de marques. Donc pas de canne ou autres instruments similaires... même si nous sommes tentés pas l'essai des verges.

    Même si mon épouse a été très impressionnée par Lady Jane, la verge très longue et assez épaisse maniée par la mère de l'héroïne lui semble fort apte à créer des boursouflures voire à fendre la peau!

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  3. La boursouflure ne crée pas forcement un bleu, cher Monsieur Pecan. C'est une sorte de strie en relief punitif qui apparaît sur certaines peaux sans besoin de trop forcer. Par exemple le martinet me procure souvent cet effet et pourtant c'est un instrument plutôt léger dont les effets ne durent pas pendant longtemps. Quant au bleu, cela ne rentre pas dans nos pratiques. Mes fessées sont appliquées fermement, mais sans abus. Nous ne font pas la compétition.

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